Le Directeur exécutif de l’Ong (Organisation non-gouvernementale) 3D (Démocratie, Droits Humains, Développement Local) a déploré les problèmes majeurs que rencontrent les organes de contrôles au Sénégal, notamment la Cour des comptes qui a récemment remis au chef de l’Etat, Macky Sall, ces rapports 2015, 2016 et 2017. Selon Moundiaye Cissé, ce n’est pas une surprise s'il n’y a aucune suite donnée à ces rapports.
« On ne donne pas assez de crédibilité aux organes de contrôle parce qu’on ne le leur donne pas assez de moyen, y a aucune volonté politique à donner suite aux rapports », a pesté d’entrée le Directeur exécutif de l’Ong 3D, selon qui, « c’est sans surprise qu’on voit que y a pas encore de suite par rapports à ces rapports qui viennent d’être publiés ».
L’invité de l’émission Objection de Sud Fm de ce dimanche 9 février 2020, a déploré le retard dans les publications de ces rapports justifiées par la Cour des comptes par le manque de moyens logistiques et financiers.
« Il faut d’abord dénoncer le retard enregistré dans la publication des rapports. Un rapport de 2015 qu’on publie en 2020, 5 ans après. Cela veut dire que pendant ces 5 ans, il y a eu 5 fois plus de risque que l’ensemble des faits qui sont dénoncés se reproduisent. Cela veut dire que ceux qui sont épinglés depuis 2015, ils sont restés à leur poste pendant 5 ans à reproduire les mêmes délits », a-t-il fulminé.
À en croire Moundiaye Cissé, le Sénégal n’investit pas là il faut. Au moment où des milliards sont injectés dans des institutions qui ne sont pas considérés «comme indispensables pour ne pas dire inutiles », les organes de contrôles comme la Cour des comptes souffre de manque de moyens, « c’est inacceptable ».
« Je pense qu’au Sénégal on n’investit pas là, il faut investir. Aujourd’hui, les organes de contrôle devraient être renforcés du point de vue logistique, du point de vue ressources humaines. Je dis que c’est inacceptable ce retard de 5 ans parce que, y a plusieurs risques autour de ce retard. Des faits qui se sont déroulés en 2014, on les publie en 2020, y a risque de prescriptions pour ces faits-là », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Je ne comprends pas aujourd’hui, la Cour des comptes parlent de moyens financiers alors qu’on a des institutions budgétivores que les Sénégalais ne considèrent pas comme indispensables pour ne pas dire inutile ».
Selon lui, c’est ce qui « s’explique par la banalisation des organes de contrôles. On ne voit de suite donner au rapport de contrôle ». M. Cissé de conclure : « Aujourd’hui, on donner plus de crédit, de pouvoir et de moyens aux organes de contrôles.
« On ne donne pas assez de crédibilité aux organes de contrôle parce qu’on ne le leur donne pas assez de moyen, y a aucune volonté politique à donner suite aux rapports », a pesté d’entrée le Directeur exécutif de l’Ong 3D, selon qui, « c’est sans surprise qu’on voit que y a pas encore de suite par rapports à ces rapports qui viennent d’être publiés ».
L’invité de l’émission Objection de Sud Fm de ce dimanche 9 février 2020, a déploré le retard dans les publications de ces rapports justifiées par la Cour des comptes par le manque de moyens logistiques et financiers.
« Il faut d’abord dénoncer le retard enregistré dans la publication des rapports. Un rapport de 2015 qu’on publie en 2020, 5 ans après. Cela veut dire que pendant ces 5 ans, il y a eu 5 fois plus de risque que l’ensemble des faits qui sont dénoncés se reproduisent. Cela veut dire que ceux qui sont épinglés depuis 2015, ils sont restés à leur poste pendant 5 ans à reproduire les mêmes délits », a-t-il fulminé.
À en croire Moundiaye Cissé, le Sénégal n’investit pas là il faut. Au moment où des milliards sont injectés dans des institutions qui ne sont pas considérés «comme indispensables pour ne pas dire inutiles », les organes de contrôles comme la Cour des comptes souffre de manque de moyens, « c’est inacceptable ».
« Je pense qu’au Sénégal on n’investit pas là, il faut investir. Aujourd’hui, les organes de contrôle devraient être renforcés du point de vue logistique, du point de vue ressources humaines. Je dis que c’est inacceptable ce retard de 5 ans parce que, y a plusieurs risques autour de ce retard. Des faits qui se sont déroulés en 2014, on les publie en 2020, y a risque de prescriptions pour ces faits-là », a-t-il souligné.
Et de poursuivre : « Je ne comprends pas aujourd’hui, la Cour des comptes parlent de moyens financiers alors qu’on a des institutions budgétivores que les Sénégalais ne considèrent pas comme indispensables pour ne pas dire inutile ».
Selon lui, c’est ce qui « s’explique par la banalisation des organes de contrôles. On ne voit de suite donner au rapport de contrôle ». M. Cissé de conclure : « Aujourd’hui, on donner plus de crédit, de pouvoir et de moyens aux organes de contrôles.
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