Il se passe quelque chose d’étrange au Sénégal. Quelques heures après la publication des résultats officiels de la Présidentielle du 24 février dernier, le président de la République nouvellement élu fait une déclaration officielle et appelle toutes les composantes du pays à un dialogue national. Curieusement avant la mise en place du gouvernement, il annonce une importante réforme constitutionnelle qui va porter sur vingt (20) articles. Cependant, il n’y a que lui et ses services qui ont travaillé dessus. Et personne ne s’en préoccupe.
Le président de la République dispose de la légitimité parce qu’étant démocratiquement élu à plus de 58% des suffrages. Légalement aussi, il a le droit de proposer une réforme constitutionnelle. Mais l’élégance républicaine et surtout en cohérence avec son appel au dialogue national, il devrait pouvoir soumettre le texte en discussion, en concertation, ne serait-ce qu'avec un nombre restreint de juristes et membres de la Société civile.
Une Constitution, c’est l’émanation de la souveraineté d’un peuple. Une modification de deux jusqu’à cinq articles pourrait se faire par voie parlementaire. Toutefois, une réforme qui touche une vingtaine de dispositions constitutionnelles, l’affaire devient très sérieuse pour que ça soit gérée en catimini, qu’avec ses collaborateurs.
Même si les desseins du chef de l’Etat sont louables et à saluer, une consultation pourrait enrichir le texte et lui conférer une adhésion nationale et populaire. Tous les Sénégalais aspirent à une gestion rigoureuse, plus pragmatique et surtout porteuse de croissance. Ce patriotisme institutionnel et économique est clamé tous les jours, tous les instants sur les Réseaux sociaux par des citoyens ordinaires et sommités de tous les secteurs.
Le plus grave dans cette initiative, depuis qu’elle est portée et déroulée, il n’y a aucune objection, aucune critique pour même demander un droit de regard. Et pourtant tous les Sénégalais seront comptables et soumis à cette Constitution. Il y a une sorte d’apathie et d’insensibilité de tout le monde.
Constat: depuis cette semaine, le président Macky Sall est dans une logique d’ouverture. Mais elle est sélective et restrictive. Elle ne concerne pour le moment que le secrétariat exécutif permanent de l’APR, les députés de la majorité et aujourd’hui les partis alliés de la mouvance présidentielle. En définitive, les discussions c’est intra-muros. Or, le gardien de la Constitution avait signalé urbi et orbi qu’il est le Président de tous les Sénégalais, sans considération de partis politiques, de territoires ou d’ethnies.
Le président de la République dispose de la légitimité parce qu’étant démocratiquement élu à plus de 58% des suffrages. Légalement aussi, il a le droit de proposer une réforme constitutionnelle. Mais l’élégance républicaine et surtout en cohérence avec son appel au dialogue national, il devrait pouvoir soumettre le texte en discussion, en concertation, ne serait-ce qu'avec un nombre restreint de juristes et membres de la Société civile.
Une Constitution, c’est l’émanation de la souveraineté d’un peuple. Une modification de deux jusqu’à cinq articles pourrait se faire par voie parlementaire. Toutefois, une réforme qui touche une vingtaine de dispositions constitutionnelles, l’affaire devient très sérieuse pour que ça soit gérée en catimini, qu’avec ses collaborateurs.
Même si les desseins du chef de l’Etat sont louables et à saluer, une consultation pourrait enrichir le texte et lui conférer une adhésion nationale et populaire. Tous les Sénégalais aspirent à une gestion rigoureuse, plus pragmatique et surtout porteuse de croissance. Ce patriotisme institutionnel et économique est clamé tous les jours, tous les instants sur les Réseaux sociaux par des citoyens ordinaires et sommités de tous les secteurs.
Le plus grave dans cette initiative, depuis qu’elle est portée et déroulée, il n’y a aucune objection, aucune critique pour même demander un droit de regard. Et pourtant tous les Sénégalais seront comptables et soumis à cette Constitution. Il y a une sorte d’apathie et d’insensibilité de tout le monde.
Constat: depuis cette semaine, le président Macky Sall est dans une logique d’ouverture. Mais elle est sélective et restrictive. Elle ne concerne pour le moment que le secrétariat exécutif permanent de l’APR, les députés de la majorité et aujourd’hui les partis alliés de la mouvance présidentielle. En définitive, les discussions c’est intra-muros. Or, le gardien de la Constitution avait signalé urbi et orbi qu’il est le Président de tous les Sénégalais, sans considération de partis politiques, de territoires ou d’ethnies.
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