Les difficultés et incompréhensions qui ont pollué ces dernières années les relations heurtées par moments, ouvertement conflictuelles entre la presse et le pouvoir dès fois, sont-elles en train d’être de vieux souvenirs ? Elles ont en tout cas, amené les acteurs à dépasser de deux côtés, leurs différends en les ramenant à un sentiment commun d’appartenance à un même pays et une même République. De l’avis même du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade qui recevait hier, mercredi 26 janvier dans la vaste salle des banquets du palais, les éditeurs et diffuseurs membres du Cdeps venus lui présenter leurs vœux de nouvel an. « Le Sénégal mérite une relation civilisée entre la presse et le pouvoir, surtout que nous ne voulons exercer aucune pression sur la presse. Aucune pression. Et nous en avons les moyens, vous le savez bien », a en effet insisté hier, le chef de l’Etat.
"À quelque chose malheur est bon. On ne peut pas construire une République ex-nihilo", a-t-il notamment déclaré en faisant écho à l’adresse du président du Cdeps, Madiambal Diagne, président du Groupe Avenir communication. Ce dernier en effet, après avoir magnifié les avancées significatives obtenues par la presse grâce à Me Wade et souligné pour s’en réjouir la disponibilité du président de la République, n’en a pas moins rappelé les gaucheries qui sont survenues dans les relations entre presse et le pouvoir il y a peu. Gaucheries qui ont été souvent, a-t-il souligné, le fait de certains collaborateurs au zèle excessif.
Confirmant Madiambal Diagne, Me Wade d’indiquer que la presse et le pouvoir ont traversé des moments d’incompréhension qui n’étaient "pas très loin de la confrontation". Mais, trouve-t-il, ces difficultés ont amené ces deux entités « à revoir ce qui ne va pas et à revenir à cette chose qui paraît tout à fait évidente, c’est-à-dire, l’appartenance à un même pays et à une même République ».
Selon Me Wade cependant, « l’Etat et la presse sont obligés de vivre ensemble". Et de relever que "le premier devoir de celui qui a en charge la conduite de la nation, c’est le respect de la liberté" dont les médias sont l’une des nombreuses expressions.
Les journalistes, "en dénonçant les scandales", aident les pouvoirs publics à découvrir "fautes de gestion" et "détournements" de fonds publics. Mais, dans le même temps, la presse "doit faire beaucoup attention à ce qu’elle publie", a-t-il aussi déclaré dans une longue adresse ou l’improvisation dont il a le secret s’imbriquait au texte initial. « Ce n’est pas en adoptant un ton dubitatif qu’un article ne fait pas mal", a relevé néanmoins le président de la République. "L’information est une chose difficile et l’on peut parfaitement faire des erreurs de bonne foi", a-t-il, il
Pour le président de la République, la presse n’est pas un métier facile. « C’est un métier qui est très difficile où les erreurs sont à tous les coins de rue », a-t-il observé, avant d’inviter les professionnels de la presse à s’engager "vers l’information vraie" pour faire du Sénégal "une société de l’information". Le chef de l’Etat a aussi invité les télévisions sénégalaises à « tempérer un peu leur propension à diffuser sur leurs chaînes "certaines danses qui frisent l’obscénité. Ça ne sert à rien. On ne peut pas faire des télévisions comme si on était à Las Vegas », a déclaré le président Wade. Le président de la République s’est également exprimé sur bien d’autres sujets dont certains lui ont été soumis par les éditeurs de presse, notamment la question d’une fiscalité appropriée de la presse. De la maison de la presse dont les éditeurs réclament une gestion par la corporation dans la transparence, du financement des entreprises de presse, de l’aide à la presse et du cas du terrain de Sud communication entre autres doléances.
Le chef de l’Etat a répondu à toutes ces questions et rassuré par moments. Il a notamment souligné la disponibilité de son gouvernement à examiner les voies et moyens et mécanismes de financement des entreprises de presse. Tout comme il s’est dit ouvert à examen par ses services compétents des modalités d’une fiscalité appropriée des entreprises de presse. En ce qui concerne le terrain de Sud, le président de la République a réaffirmé hier, qu’il ne l’aliénait pas et mieux que les procédures de (ré)expropriation qui auraient été entamées selon lui seront radiées. Il se trouve simplement qu’il veille sur les deniers de l’Etat et s’oppose, affirme-t-il, par conséquent à ce qu’une entité ou démembrement de l’Etat achète un terrain à six milliards de FCfa. Pour le président de la République, Sud qui a acquis le terrain à 150 millions de FCfa grâce à lui peut vendre au privé de son choix et au prix de son choix, mais pas à l’Etat ou un démembrement de l’Etat. Il faut dire que dans son plaidoyer pour le groupe Sud communication, le président du Cdeps, Madiambal Diagne a noté le rôle pionnier joué par l’entreprise au Sénégal et en Afrique.
"À quelque chose malheur est bon. On ne peut pas construire une République ex-nihilo", a-t-il notamment déclaré en faisant écho à l’adresse du président du Cdeps, Madiambal Diagne, président du Groupe Avenir communication. Ce dernier en effet, après avoir magnifié les avancées significatives obtenues par la presse grâce à Me Wade et souligné pour s’en réjouir la disponibilité du président de la République, n’en a pas moins rappelé les gaucheries qui sont survenues dans les relations entre presse et le pouvoir il y a peu. Gaucheries qui ont été souvent, a-t-il souligné, le fait de certains collaborateurs au zèle excessif.
Confirmant Madiambal Diagne, Me Wade d’indiquer que la presse et le pouvoir ont traversé des moments d’incompréhension qui n’étaient "pas très loin de la confrontation". Mais, trouve-t-il, ces difficultés ont amené ces deux entités « à revoir ce qui ne va pas et à revenir à cette chose qui paraît tout à fait évidente, c’est-à-dire, l’appartenance à un même pays et à une même République ».
Selon Me Wade cependant, « l’Etat et la presse sont obligés de vivre ensemble". Et de relever que "le premier devoir de celui qui a en charge la conduite de la nation, c’est le respect de la liberté" dont les médias sont l’une des nombreuses expressions.
Les journalistes, "en dénonçant les scandales", aident les pouvoirs publics à découvrir "fautes de gestion" et "détournements" de fonds publics. Mais, dans le même temps, la presse "doit faire beaucoup attention à ce qu’elle publie", a-t-il aussi déclaré dans une longue adresse ou l’improvisation dont il a le secret s’imbriquait au texte initial. « Ce n’est pas en adoptant un ton dubitatif qu’un article ne fait pas mal", a relevé néanmoins le président de la République. "L’information est une chose difficile et l’on peut parfaitement faire des erreurs de bonne foi", a-t-il, il
Pour le président de la République, la presse n’est pas un métier facile. « C’est un métier qui est très difficile où les erreurs sont à tous les coins de rue », a-t-il observé, avant d’inviter les professionnels de la presse à s’engager "vers l’information vraie" pour faire du Sénégal "une société de l’information". Le chef de l’Etat a aussi invité les télévisions sénégalaises à « tempérer un peu leur propension à diffuser sur leurs chaînes "certaines danses qui frisent l’obscénité. Ça ne sert à rien. On ne peut pas faire des télévisions comme si on était à Las Vegas », a déclaré le président Wade. Le président de la République s’est également exprimé sur bien d’autres sujets dont certains lui ont été soumis par les éditeurs de presse, notamment la question d’une fiscalité appropriée de la presse. De la maison de la presse dont les éditeurs réclament une gestion par la corporation dans la transparence, du financement des entreprises de presse, de l’aide à la presse et du cas du terrain de Sud communication entre autres doléances.
Le chef de l’Etat a répondu à toutes ces questions et rassuré par moments. Il a notamment souligné la disponibilité de son gouvernement à examiner les voies et moyens et mécanismes de financement des entreprises de presse. Tout comme il s’est dit ouvert à examen par ses services compétents des modalités d’une fiscalité appropriée des entreprises de presse. En ce qui concerne le terrain de Sud, le président de la République a réaffirmé hier, qu’il ne l’aliénait pas et mieux que les procédures de (ré)expropriation qui auraient été entamées selon lui seront radiées. Il se trouve simplement qu’il veille sur les deniers de l’Etat et s’oppose, affirme-t-il, par conséquent à ce qu’une entité ou démembrement de l’Etat achète un terrain à six milliards de FCfa. Pour le président de la République, Sud qui a acquis le terrain à 150 millions de FCfa grâce à lui peut vendre au privé de son choix et au prix de son choix, mais pas à l’Etat ou un démembrement de l’Etat. Il faut dire que dans son plaidoyer pour le groupe Sud communication, le président du Cdeps, Madiambal Diagne a noté le rôle pionnier joué par l’entreprise au Sénégal et en Afrique.
Autres articles
-
Kédougou : des travailleurs d’Afrigold réclament 2 mois de salaires et des indemnités
-
Lompoul : la visite du ministre Daouda Ngom du site GCO alarme les populations
-
Justice : le Commissariat central de Ziguinchor a présenté 387 personnes au parquet en 2024
-
Richard-Toll : un jeune homme tué par un bus en provenance de Dakar
-
Projet Grand Transfert d'Eau (GTE) du Lac de Guiers : Touba et ses environs bientôt approvisionnés en eau