24 heures après ces échauffourées, dans ce quartier de pêcheurs de la capitale, le climat reste encore tendu. La situation d'hier peut se reproduire à n'importe quel moment. Tellement que les habitants sont sur le qui-vive. Encore sous le choc, des jeunes, très remontés, manifestent leur colère sur les lieux. Brassards rouges à la main ou encore sur la tête, ils semblent être confus, ne sachant quoi faire. Tantôt ils barrent la route avec des pirogues, des bois, tantôt ils enlèvent les barrages, insultant par-ci et par-là, menaçant par-ci et par-là.
Dans un endroit très mouvementé, assiégé par les riverains et bon nombre de badauds tout ceci sous le regard attentif des forces de l’ordre, un seul sujet est sur les lèvres, le meurtre du jeune pêcheur Moustapha Sarr, qui a reçu en pleine poitrine une balle tirée par un garde forestier.
L’un des porte- paroles de ces jeunes, Pape Fall, lui aussi pêcheur de confier : «on a perdu quelqu’un qui avait la sagesse». Avant de faire savoir que ««les enfants sont en train de se révolter mais je sais qu’ils ne vont pas s’en arrêter là. Ils sont très mécontents envers l’Etat et les gardes forestiers. Parce que l’Etat, dit-il, devait prendre des mesures sur cela".
D’un air triste, le porte- parole d’expliquer qu’ «il y avait un pêcheur, auparavant, qui avait reçu une balle sur les fesses. On avait détruit ses machines. Il y avait un procès sur cela, on est allé au tribunal et maintenant le commandant nous avait menacé qu’il allait tuer un pêcheur et il l’a fait» a-t-il soutenu. Avant d’insister: «le commandant nous avez prévenu qu’il allait abattre quelqu’un si on continuait de venir la bas".
Il a toutefois précisé que «ce n’est pas le même commandant qui est actuellement là bas. Mais c’est son camp, c’est lui qui donne des ordres». Pour lui, si on a embarqué des armes à bord du bateau c’est grâce à lui. C’est lui le commandant, il pouvait dire à ses hommes de ne pas amener d’armes quand ils partaient en patrouille. Monsieur Fall a indiqué que «les pêcheurs qui étaient là bas n’avaient pas d’armes, ils n’avaient que de petits outils pour chasser des hormones».
D’un air triste, le porte- parole d’expliquer qu’ «il y avait un pêcheur, auparavant, qui avait reçu une balle sur les fesses. On avait détruit ses machines. Il y avait un procès sur cela, on est allé au tribunal et maintenant le commandant nous avait menacé qu’il allait tuer un pêcheur et il l’a fait» a-t-il soutenu. Avant d’insister: «le commandant nous avez prévenu qu’il allait abattre quelqu’un si on continuait de venir la bas".
Il a toutefois précisé que «ce n’est pas le même commandant qui est actuellement là bas. Mais c’est son camp, c’est lui qui donne des ordres». Pour lui, si on a embarqué des armes à bord du bateau c’est grâce à lui. C’est lui le commandant, il pouvait dire à ses hommes de ne pas amener d’armes quand ils partaient en patrouille. Monsieur Fall a indiqué que «les pêcheurs qui étaient là bas n’avaient pas d’armes, ils n’avaient que de petits outils pour chasser des hormones».
Le pêcheur a, en outre, suggéré à ses frères de faire doucement sur cette situation. Selon lui, la seule chose qu’il faut faire c’est de prendre des mesures sur l’île.
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