Mamadou Sinsy Coulibaly est l'un des principaux opérateurs économiques du Mali. Ancien représentant du patronat malien, il dirige le groupe Kledu, avec des activités dans les médias, l'industrie, les services ou l'agriculture. Sa première inquiétude concerne le futur coût des échanges.
« Comment on va faire ? La Cédéao, c'est notre outil de travail. Si on sort de la Cédéao, on a plus accès au marché intérieur de la Cédéao, on a plus de tarifs préférentiels. On sera obligés de payer la douane, les taxes pour les autres pays... Comment on va pouvoir vendre et exporter vers les autres pays de la Cédéao ? »
Et dans le sens inverse, celui des importations, les conséquences se feront mécaniquement ressentir, selon ce chef d'entreprise, sur l'ensemble des consommateurs maliens. « Si on ajoute les tarifs douaniers, nous, on va répercuter ça sur le prix de production et proposé ça à la population malienne. Est-ce qu'ils pourront acheter ? Est-ce que ce ne sera pas l'inflation dans notre pays ? Et s'il y a inflation dans la pays, le premier à en souffrir, c'est le secteur privé. Ensuite, la population va payer beaucoup plus cher. L'économie, aujourd'hui, est prise en otage. »
Mamadou Sinsy Coulibaly s'inquiète également de l'accès du secteur privé aux marchés financiers, alors que les taux d'intérêt ont déjà explosé depuis le début de la période de transition, ou encore de l'effet dissuasif que le retrait de la Cédéao pourrait avoir sur les investisseurs, quelle que soit leur origine. En raison notamment de la baisse de compétitivité du secteur privé malien et du caractère imprévisible que revêt une telle décision.
De son côté, pour ce qui concerne le sujet des droits d'établissement et de circulation des personnes, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a rappelé sur les ondes de la télévision d'État ORTM lundi soir, que des dispositions existent au sein de l'Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), qui rassemble huit pays et que le Mali n'a pas quittée. Et que pour les pays de la Cédéao qui n'en sont pas membres, des discussions bilatérales doivent être menées.
« Comment on va faire ? La Cédéao, c'est notre outil de travail. Si on sort de la Cédéao, on a plus accès au marché intérieur de la Cédéao, on a plus de tarifs préférentiels. On sera obligés de payer la douane, les taxes pour les autres pays... Comment on va pouvoir vendre et exporter vers les autres pays de la Cédéao ? »
Et dans le sens inverse, celui des importations, les conséquences se feront mécaniquement ressentir, selon ce chef d'entreprise, sur l'ensemble des consommateurs maliens. « Si on ajoute les tarifs douaniers, nous, on va répercuter ça sur le prix de production et proposé ça à la population malienne. Est-ce qu'ils pourront acheter ? Est-ce que ce ne sera pas l'inflation dans notre pays ? Et s'il y a inflation dans la pays, le premier à en souffrir, c'est le secteur privé. Ensuite, la population va payer beaucoup plus cher. L'économie, aujourd'hui, est prise en otage. »
Mamadou Sinsy Coulibaly s'inquiète également de l'accès du secteur privé aux marchés financiers, alors que les taux d'intérêt ont déjà explosé depuis le début de la période de transition, ou encore de l'effet dissuasif que le retrait de la Cédéao pourrait avoir sur les investisseurs, quelle que soit leur origine. En raison notamment de la baisse de compétitivité du secteur privé malien et du caractère imprévisible que revêt une telle décision.
De son côté, pour ce qui concerne le sujet des droits d'établissement et de circulation des personnes, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a rappelé sur les ondes de la télévision d'État ORTM lundi soir, que des dispositions existent au sein de l'Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), qui rassemble huit pays et que le Mali n'a pas quittée. Et que pour les pays de la Cédéao qui n'en sont pas membres, des discussions bilatérales doivent être menées.
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