
Sidya Ndiaye, leader de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal appelle les syndicats à la mobilisation pour freiner le chef de l’Etat sur la volonté de révision du code du travail. «Je leur lance un appel pour qu’ensemble, nous puissions constituer une force de frappe pour faire reculer le gouvernement définitivement sur la révision du code de travail», a-t-il déclaré à partir de Saint-Louis où il était hier.
Pour lui, «le Président de la République n’a pas abandonné son projet de modification du contrat à durée indéterminée. Il n’a fait que reculer pour mieux sauter».
Les autorités gouvernementales avaient parlé d’une suggestion des partenaires en évoquant cette révision et avait promis de continuer les discussions.
Mais, son syndicat estime qu’il n’y a pas de négociations à faire. «Le contenu est très bon et même trop bon», a-t-il soutenu au micro de sud fm. C’est la raison pour laquelle que Sidya et les siens demandent aux travailleurs de mettre la pression sur les directions syndicales qui, selon lui, ne sont pas claires dans leur démarche.
Il pense que les travailleurs sont menacés. «Je crois qu’aujourd’hui, c’est un des acquis fondamentaux de notre code du travail qui est menacé. Les travailleurs doivent être mobilisés», a suggéré le syndicaliste qui précise que «si on accepte que le code soit révisé, ce sera la clochardisation des travailleurs dans notre pays». Ainsi, il appelle les centrales syndicales à la vigilance.
Pour lui, il y a une tentative de manœuvre au sommet qui ne dit pas son nom. «Ce que nous avons lu dans la presse dans la semaine est honteux : on se discute de voitures au Conseil économique et social», dit-il avant de s’adresser à ses collègues qui siègent dans cette institution. «Les syndicalistes sont présents là-bas (Conseil économique et social), note-t-il en se demandant ce qu’ils y font. Il estime que leur place est aux côtés des masses qui souffrent.
Pour lui, «le Président de la République n’a pas abandonné son projet de modification du contrat à durée indéterminée. Il n’a fait que reculer pour mieux sauter».
Les autorités gouvernementales avaient parlé d’une suggestion des partenaires en évoquant cette révision et avait promis de continuer les discussions.
Mais, son syndicat estime qu’il n’y a pas de négociations à faire. «Le contenu est très bon et même trop bon», a-t-il soutenu au micro de sud fm. C’est la raison pour laquelle que Sidya et les siens demandent aux travailleurs de mettre la pression sur les directions syndicales qui, selon lui, ne sont pas claires dans leur démarche.
Il pense que les travailleurs sont menacés. «Je crois qu’aujourd’hui, c’est un des acquis fondamentaux de notre code du travail qui est menacé. Les travailleurs doivent être mobilisés», a suggéré le syndicaliste qui précise que «si on accepte que le code soit révisé, ce sera la clochardisation des travailleurs dans notre pays». Ainsi, il appelle les centrales syndicales à la vigilance.
Pour lui, il y a une tentative de manœuvre au sommet qui ne dit pas son nom. «Ce que nous avons lu dans la presse dans la semaine est honteux : on se discute de voitures au Conseil économique et social», dit-il avant de s’adresser à ses collègues qui siègent dans cette institution. «Les syndicalistes sont présents là-bas (Conseil économique et social), note-t-il en se demandant ce qu’ils y font. Il estime que leur place est aux côtés des masses qui souffrent.
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