La sécurité et la lutte antiterroriste sur les zones frontalières sont les préoccupations majeures des pays du Sahel, où sévissent Aqmi, Al-Mourabitoune et leurs alliés. Ces pays se réunissent depuis ce jeudi 10 mars et jusqu'à ce vendredi soir à Bamako, sous l'égide du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Objectif : mettre en place des dispositifs communs pour mieux gérer les zones de frontières.
Pour lutter contre les groupes terroristes, les pays du Sahel travaillent déjà à l'élaboration de dispositifs militaires coordonnés sur leurs frontières. Mais pour le directeur du bureau Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye, la réponse ne doit pas être uniquement militaire.
« Il y a la sécurisation physique, comme on dit, avec les forces de sécurité et les armées, mais la grande sécurisation, c'est le développement économique, explique-t-il. Les jeunes sont recrutés dans ces mouvements jihadistes très souvent parce qu'ils manquent d'opportunités. Donc l'investissement majeur c'est dans le développement et ces zones, il faut le dire, ont été négligées, les investissements n'ont pas beaucoup atteint ces zones et la gouvernance y est un peu faible. Donc si on investit dans la cohésion sociale, dans la bonne gouvernance et dans le développement, on va éliminer un peu la propension à l'utilisation des jeunes dans ces mouvements terroristes. »
« Des espaces de prospérité partagée »
Pour le Mali, la préoccupation sécuritaire aux frontières est la première, mais pas la seule. « La question des frontières est une question d'actualité, ajoute Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères. D'abord sur les questions de sécurité pour nous permettre de mieux maîtriser ces flux frontaliers. Il y a aussi la nécessité de ne pas faire des frontières des barrières. Il faut faire en sorte que les communautés frontalières puissent mutualiser les moyens qui existent dans nos frontières pour que les frontières soient aussi des espaces de prospérité partagée. »
A l'issue de ces deux journées de travail, les pays du Sahel doivent donc trouver des pistes communes pour sécuriser et valoriser leurs espaces frontaliers.
Source: Rfi
Pour lutter contre les groupes terroristes, les pays du Sahel travaillent déjà à l'élaboration de dispositifs militaires coordonnés sur leurs frontières. Mais pour le directeur du bureau Afrique du PNUD, Abdoulaye Mar Dieye, la réponse ne doit pas être uniquement militaire.
« Il y a la sécurisation physique, comme on dit, avec les forces de sécurité et les armées, mais la grande sécurisation, c'est le développement économique, explique-t-il. Les jeunes sont recrutés dans ces mouvements jihadistes très souvent parce qu'ils manquent d'opportunités. Donc l'investissement majeur c'est dans le développement et ces zones, il faut le dire, ont été négligées, les investissements n'ont pas beaucoup atteint ces zones et la gouvernance y est un peu faible. Donc si on investit dans la cohésion sociale, dans la bonne gouvernance et dans le développement, on va éliminer un peu la propension à l'utilisation des jeunes dans ces mouvements terroristes. »
« Des espaces de prospérité partagée »
Pour le Mali, la préoccupation sécuritaire aux frontières est la première, mais pas la seule. « La question des frontières est une question d'actualité, ajoute Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères. D'abord sur les questions de sécurité pour nous permettre de mieux maîtriser ces flux frontaliers. Il y a aussi la nécessité de ne pas faire des frontières des barrières. Il faut faire en sorte que les communautés frontalières puissent mutualiser les moyens qui existent dans nos frontières pour que les frontières soient aussi des espaces de prospérité partagée. »
A l'issue de ces deux journées de travail, les pays du Sahel doivent donc trouver des pistes communes pour sécuriser et valoriser leurs espaces frontaliers.
Source: Rfi
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