Les observateurs ont jugé « crédible » le fichier électoral, magnifié la présence massive des médias, mais aussi des électeurs en général et des femmes en particulier. Par ailleurs, « l’Etat semble respecter son engagement pour cette élection », a laissé entendre l’ancien secrétaire général de la CENA, Amadou Ciré Sall, par ailleurs dirigeant du réseau.
Cependant à côté de cette satisfaction, se dressent des dysfonctionnements dans le processus du vote. En effet, même si cela n’a pas réellement impacté sur la bonne tenue du scrutin, des manquements ont été constatés par les observateurs. Le déficit de confiance vis-à-vis du Conseil Constitutionnel qui a suscité la méfiance de la plupart des acteurs politiques et l’absence de dialogue sont très déplorés par le RESOCIT qui a également souligné les difficultés dans le retrait des cartes d’électeurs qui auraient impacter sur le taux de vote. Les tentatives de fraude et de corruption, ainsi que l’absence de représentants dans certains bureaux de vote sont également décriées.
La mission d’observation en dehors du constat, a tenu à faire un certain nombre de recommandations. Le retrait des cartes pour le second tour, la formation des gestionnaires des bureaux de vote et le rétablissement du dialogue entre politiques pour rétablir la confiance sont entre autres les exhortations du RESOCIT.