La rencontre a réuni une pléthore de juristes venus de France, des États-Unis et d’Afrique. Et l’argument brandi par ces «experts juristes» est la «non-rétro activité de l’article 27 de la Constitution». Pour Cyril Touré alias «Thiat» du mouvement «Y en a marre», la réponse était connue d’avance. Et l’effet recherché est «de clore le débat sur sa candidature».
Le dirigeant du Mouvement «Yen a marre» de déclarer que «chacun doit se tenir prêt. Il n’est pas question que la candidature de Me Wade soit validée, d’autant plus que des juristes avaient brandi la non-recevabilité de sa candidature. Ce qui est déplorable aussi, c’est l’argent du contribuable qui est dilapidé de nouveau. Qu’ils sachent tous qu’ils sont en train de faire face à l’histoire».
D’autant plus que cette justice est, selon lui, privée et est sous la coupole de gens qui en font ce qu’ils veulent. «On ne peut plus pardonner à ces gens qui durant des années ont mis le pays à genou avec des erreurs».
Thiat a estimé que ce séminaire du FAL 2012 «n’est que de la diversion par rapport à ce qui aura lieu. Que tout le monde se tienne prêt. Ce n’est qu’un tintamarre et cela prouve que les gens du pouvoir n’ont pas encore retenu la leçon qui leur a été servie le 23 juin dernier».
Coumba Gaye ministre conseiller en charge des Droits de l’Homme a soutenu que «ce n’est pas une perte de temps". Étant donné que le débat faisait rage et étant non fructueux, Wade veut juste éclairer la lanterne des Sénégalais». A la question de savoir si le «débat était biaisé», elle rétorque que «non. Car ce sont des experts qui sont invités à se prononcer sur cette question. Et il y a les principes généraux du droit à prendre en compte. Et tout ceci est sous réserve du Conseil constitutionnel». Cette dernière a invité l’opposition à dépasser le débat sur la candidature de Me Wade.
Le constitutionnaliste Ahmet Ndiaye a pour sa part souligné que le doyen Seydou Madani Sy ne devait pas prendre part à cette rencontre. Il doit, selon lui, être neutre. Ce serait bien de faire une confrontation pour le bien du pays, mais aussi être à l’écoute du Conseil constitutionnel qui aura le dernier mot». Par ailleurs, le constitutionnaliste, dans son argumentaire, a indiqué qu’«il s’agit de la qualité de l’argumentaire et non celle des personnalités».
Ces personnages ont réagi sur les ondes de la RFM lors de l’émission «la parole aux auditeurs» du journal parlé de 12h.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
Le dirigeant du Mouvement «Yen a marre» de déclarer que «chacun doit se tenir prêt. Il n’est pas question que la candidature de Me Wade soit validée, d’autant plus que des juristes avaient brandi la non-recevabilité de sa candidature. Ce qui est déplorable aussi, c’est l’argent du contribuable qui est dilapidé de nouveau. Qu’ils sachent tous qu’ils sont en train de faire face à l’histoire».
D’autant plus que cette justice est, selon lui, privée et est sous la coupole de gens qui en font ce qu’ils veulent. «On ne peut plus pardonner à ces gens qui durant des années ont mis le pays à genou avec des erreurs».
Thiat a estimé que ce séminaire du FAL 2012 «n’est que de la diversion par rapport à ce qui aura lieu. Que tout le monde se tienne prêt. Ce n’est qu’un tintamarre et cela prouve que les gens du pouvoir n’ont pas encore retenu la leçon qui leur a été servie le 23 juin dernier».
Coumba Gaye ministre conseiller en charge des Droits de l’Homme a soutenu que «ce n’est pas une perte de temps". Étant donné que le débat faisait rage et étant non fructueux, Wade veut juste éclairer la lanterne des Sénégalais». A la question de savoir si le «débat était biaisé», elle rétorque que «non. Car ce sont des experts qui sont invités à se prononcer sur cette question. Et il y a les principes généraux du droit à prendre en compte. Et tout ceci est sous réserve du Conseil constitutionnel». Cette dernière a invité l’opposition à dépasser le débat sur la candidature de Me Wade.
Le constitutionnaliste Ahmet Ndiaye a pour sa part souligné que le doyen Seydou Madani Sy ne devait pas prendre part à cette rencontre. Il doit, selon lui, être neutre. Ce serait bien de faire une confrontation pour le bien du pays, mais aussi être à l’écoute du Conseil constitutionnel qui aura le dernier mot». Par ailleurs, le constitutionnaliste, dans son argumentaire, a indiqué qu’«il s’agit de la qualité de l’argumentaire et non celle des personnalités».
Ces personnages ont réagi sur les ondes de la RFM lors de l’émission «la parole aux auditeurs» du journal parlé de 12h.
Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)
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