Pour éclairer une fois pour toute le débat sur la recevabilité ou non de la candidature du président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de février 2012, le pouvoir libéral a invité des juristes pour donner leur avis sur le troisième mandat de Wade. Lors de ce séminaire tenu ce lundi, «Wade peut belle et bien être candidat en 2012» a soutenu Jacques Mariel Nzouankeu, professeur de Droit Public à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Dakar, tandis que le professeur de Droit constitutionnel et des Sciences économiques, Seydou Madani Sy dans son discours, n’a pas voulu donner son point de vue sur la recevabilité de la candidature de Wade. Mais le «moment venu, les juges constitutionnels se prononceront sur la base des dispositions de la charte fondamentale et du code électoral», a laissé entendre sur les ondes de la RFM, l’ancien Garde des Sceaux. Dans ce séminaire, l’article 27 occupe les discours des uns et des autres. «L’argument de la rétroactivité ne peut pas se prospérer», renseignent-ils. Ce fameux article serait en revue «pour modifier la première phrase de l’Alinéa1, vu que la durée du mandat du président est de 7ans». Pour rappel, ce séminaire a fait appel à 14 orateurs, 8 professeurs d’Université venus de Paris, des Etats-Unis et de Doubaï, 7 participants sénégalais, trois professeurs agrégés parmi eux, Moustapha Sourang et 52 observateurs.
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