Malgré l’annonce de sa liquidation, la compagnie Sénégal Airlines fait toujours parler d’elle. Les travailleurs de la défunte compagnie sont montés au créneau pour faire des révélations sur ce qui se trame dans le top management de la société. Le collège des délégués accuse le Directeur générale d’avoir pillé cette boîte juteuse. Selon le coordonnateur du Collège des délégués, Moustapha Diakhaté, «entre janvier et mai 2016, le Directeur général de Sénégal Airlines a reçu 93 millions de F CFA sans justification. Le même Dg a eu un remboursement de frais téléphonique de 5,5 millions en janvier 2016 et de 1,595 million de mois de mars de la même année».
Moustapha Diakhaté a bien précisé que «Sénégal Airlines n’opère plus de vol depuis le retrait du PEA (permis d’exploitation aérienne) et des droits de trafic». Néanmoins, «la compagnie continue de bénéficier de rentrées d’argent qui lui proviennent des « créances d’agences de voyages », des « royalistes » et de la « locations du hangar pour la maintenance d’avions de compagnies étrangères ».
Le syndicaliste estime "ces rentrées d’argent à près d’un milliard de F CFA ont été utilisées sans aucune justification». Par ailleurs pour justifier l’utilisation de toutes ces sommes, la Direction générale avance les frais de missions, les primes et les congés payés aux travailleurs. Un argument que Moustapha Diakhaté trouve trop léger pour justifier un tel gaspillage.
Forts de ce fait, les travailleurs demandent à l'OFNAC (Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption) de se saisir de l'affaire.
Moustapha Diakhaté a bien précisé que «Sénégal Airlines n’opère plus de vol depuis le retrait du PEA (permis d’exploitation aérienne) et des droits de trafic». Néanmoins, «la compagnie continue de bénéficier de rentrées d’argent qui lui proviennent des « créances d’agences de voyages », des « royalistes » et de la « locations du hangar pour la maintenance d’avions de compagnies étrangères ».
Le syndicaliste estime "ces rentrées d’argent à près d’un milliard de F CFA ont été utilisées sans aucune justification». Par ailleurs pour justifier l’utilisation de toutes ces sommes, la Direction générale avance les frais de missions, les primes et les congés payés aux travailleurs. Un argument que Moustapha Diakhaté trouve trop léger pour justifier un tel gaspillage.
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