Le directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR, contrôlée à 80% par l’Etat du Sénégal), Carmélho Robert Sagna, procédera mardi à Paris à la signature d’une convention de partenariat avec le groupe privé Bin Ladin et Saudi Aramco, filiale de la compagnie pétrolière de l’Etat saoudien.
Avec ces fonds arabes estimés à plus de 320 millions d’euros (environ 210 milliards de FCFA), la capacité locale de raffinage sera portée à moyen terme à plus de trois millions de tonnes. Au terme du contrat, l’Etat sénégalais cèdera 34% de la société à Bin Ladin Group.
‘’Nous leur disons : rentrez pour investir et non pour prendre possession de la SAR (l’unique raffinerie du pays)’’, a expliqué M. Sagna qui a tenu à assurer la garantie de ‘’l’indépendance énergétique’’, à ‘’la politique sociale’’ et aux ‘’prix abordables’’ pour les usagers locaux.
La Société africaine de raffinage est contrôlée à 80% par l’Etat du Sénégal après l’opération de recapitalisation obtenue ‘’avec apport d’argent frais’’. En décembre 2009, le capital passe de 1 milliard à 1,730 milliard, selon ses dirigeants.
Produisant 1,2 million de tonnes par an pour une consommation domestique de 1,8 million de tonnes, l’usine de la SAR fournit gaz butane, supercarburant, essence ordinaire, kérosène, pétrole lampant, gasoil, diesel oil et fuel oil.
D’une capacité plus forte que sa concurrente la Société ivoirienne de raffinage (SIR) qui ‘’fait moins d’un million de tonnes par an’’, selon M. Sagna, la raffinerie sénégalaise vise, à travers le doublement de sa capacité, à couvrir des besoins domestiques de 1,8 million de tonnes.
La SAR vise également les marchés malien (700.000 tonnes), ceux gambien, mauritanien, cap-verdien et bissau-guinéen. Le géant nigérian est également visé. ‘’Le marché du Nigeria aura toujours besoin d’importer 40% de sa consommation qu’il est tenu d’importer’’, a-t-il ajouté.
A cause des factures impayées aux fournisseurs et de la querelle entre l’Etat et les majors, la raffinerie fut à l’arrêt d’avril 2006 à mars 2007. En apurant la dette commerciale de la raffinerie de 85 milliards de francs, le gouvernement sénégalais obtenait ainsi son sauvetage.
Par ailleurs, les capitaux iraniens annoncés dans le raffinage se sont ravisés pour porter leur dévolu le stockage à Sendou (Bargny), à une trentaine de Km vers sortie de la région de Dakar. ‘’Les Iraniens sont plus intéressés par l’augmentation des capacités de stockage au Sénégal’’, a déclaré Samuel Sarr, ministre sénégalais de l’Energie.
Avec ces fonds arabes estimés à plus de 320 millions d’euros (environ 210 milliards de FCFA), la capacité locale de raffinage sera portée à moyen terme à plus de trois millions de tonnes. Au terme du contrat, l’Etat sénégalais cèdera 34% de la société à Bin Ladin Group.
‘’Nous leur disons : rentrez pour investir et non pour prendre possession de la SAR (l’unique raffinerie du pays)’’, a expliqué M. Sagna qui a tenu à assurer la garantie de ‘’l’indépendance énergétique’’, à ‘’la politique sociale’’ et aux ‘’prix abordables’’ pour les usagers locaux.
La Société africaine de raffinage est contrôlée à 80% par l’Etat du Sénégal après l’opération de recapitalisation obtenue ‘’avec apport d’argent frais’’. En décembre 2009, le capital passe de 1 milliard à 1,730 milliard, selon ses dirigeants.
Produisant 1,2 million de tonnes par an pour une consommation domestique de 1,8 million de tonnes, l’usine de la SAR fournit gaz butane, supercarburant, essence ordinaire, kérosène, pétrole lampant, gasoil, diesel oil et fuel oil.
D’une capacité plus forte que sa concurrente la Société ivoirienne de raffinage (SIR) qui ‘’fait moins d’un million de tonnes par an’’, selon M. Sagna, la raffinerie sénégalaise vise, à travers le doublement de sa capacité, à couvrir des besoins domestiques de 1,8 million de tonnes.
La SAR vise également les marchés malien (700.000 tonnes), ceux gambien, mauritanien, cap-verdien et bissau-guinéen. Le géant nigérian est également visé. ‘’Le marché du Nigeria aura toujours besoin d’importer 40% de sa consommation qu’il est tenu d’importer’’, a-t-il ajouté.
A cause des factures impayées aux fournisseurs et de la querelle entre l’Etat et les majors, la raffinerie fut à l’arrêt d’avril 2006 à mars 2007. En apurant la dette commerciale de la raffinerie de 85 milliards de francs, le gouvernement sénégalais obtenait ainsi son sauvetage.
Par ailleurs, les capitaux iraniens annoncés dans le raffinage se sont ravisés pour porter leur dévolu le stockage à Sendou (Bargny), à une trentaine de Km vers sortie de la région de Dakar. ‘’Les Iraniens sont plus intéressés par l’augmentation des capacités de stockage au Sénégal’’, a déclaré Samuel Sarr, ministre sénégalais de l’Energie.
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