L'ancien Maire de Kédougou, Amath Dansokho pointé du doigt
Les militants et responsables du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit) sont dans tous leurs états. Depuis qu’ils ont appris les manifestations qui avaient eu lieu à Kédougou le mardi dernier et ce qui s’en est suivi, ils ont fait le déplacement à Kédougou pour s’enquérir de la situation. Laquelle situation que ces membres du bureau politique du PIT juge «scandaleuse».
«Dès notre arrivée chez la famille de Amath Dansokho, une voiture du Gign (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) est venue traquer le neveu de notre leader. Tout s’est passé devant nous. Les gendarmes ont demandé après le un jeune qui n’habite même pas dans la maison. Ce que Kaounding leur a dit avant de leur signifier qu’il ne le connaissait pas», a souligné le secrétaire particulier du secrétaire général du PIT, Pape Mbaye.
Ce dernier d’ajouter : «Ces gendarmes l’ont maîtrisé avant de menotter Kaounding Dansokho tout en sachant qu’il ne fait pas partie des manifestants». Pape Mbaye a témoigné que les éléments du GIGN ont dit : «on va te tuer parce que tu as fait de la résistance». En revanche, a-t-il relaté, «ils l’ont finalement relâché parce qu’il est innocent».
Selon le bureau politique du PIT, «ces exactions ne se limitent pas à cet unique exemple car une fille du nom de Ipène Boubane dont le frère est parmi les étudiants qui sont activement recherchés, a été arrêtée». Et, a avancé le secrétaire particulier de l’ancien maire de Kédougou, «il a fallu que Samuel Kaly Boubane se rende pour qu’on libère sa petite sœur». Il a fini par s’interroger : «mais dans quel pays sommes nous ?»
La délégation a fait, après un passage à l’hôpital régional de Tambacounda pour rendre visite aux jeunes qui ont été blessés par balle. Selon elle, «deux jeunes seraient dans un état sérieux car le premier aurait reçu une balle en plein thorax. Mais, il serait conscient tandis que le second en aurait reçu une à la cuisse et une autre au bras».
Interpellé sur la question de l’autopsie de Mamadou Sina Sidibé qui a confirmé sa mort par balle, Pape Mbaye a martelé que «le ministre, Abdoul Aziz Sow a menti aux sénégalais. C’est très grave pour une République qui se respecte». Et de clamer : «s’il est vraiment digne, le sens de la responsabilité, de l’honneur lui aurait dicté qu’il se démette».
«Dès notre arrivée chez la famille de Amath Dansokho, une voiture du Gign (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale) est venue traquer le neveu de notre leader. Tout s’est passé devant nous. Les gendarmes ont demandé après le un jeune qui n’habite même pas dans la maison. Ce que Kaounding leur a dit avant de leur signifier qu’il ne le connaissait pas», a souligné le secrétaire particulier du secrétaire général du PIT, Pape Mbaye.
Ce dernier d’ajouter : «Ces gendarmes l’ont maîtrisé avant de menotter Kaounding Dansokho tout en sachant qu’il ne fait pas partie des manifestants». Pape Mbaye a témoigné que les éléments du GIGN ont dit : «on va te tuer parce que tu as fait de la résistance». En revanche, a-t-il relaté, «ils l’ont finalement relâché parce qu’il est innocent».
Selon le bureau politique du PIT, «ces exactions ne se limitent pas à cet unique exemple car une fille du nom de Ipène Boubane dont le frère est parmi les étudiants qui sont activement recherchés, a été arrêtée». Et, a avancé le secrétaire particulier de l’ancien maire de Kédougou, «il a fallu que Samuel Kaly Boubane se rende pour qu’on libère sa petite sœur». Il a fini par s’interroger : «mais dans quel pays sommes nous ?»
La délégation a fait, après un passage à l’hôpital régional de Tambacounda pour rendre visite aux jeunes qui ont été blessés par balle. Selon elle, «deux jeunes seraient dans un état sérieux car le premier aurait reçu une balle en plein thorax. Mais, il serait conscient tandis que le second en aurait reçu une à la cuisse et une autre au bras».
Interpellé sur la question de l’autopsie de Mamadou Sina Sidibé qui a confirmé sa mort par balle, Pape Mbaye a martelé que «le ministre, Abdoul Aziz Sow a menti aux sénégalais. C’est très grave pour une République qui se respecte». Et de clamer : «s’il est vraiment digne, le sens de la responsabilité, de l’honneur lui aurait dicté qu’il se démette».
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