Peu après la cérémonie télévisée en direct de la place Capitole, des Dakarois ont manifesté joyeusement l’investiture d’Obama, surprenant les automobilistes et autres habitués du Plateau.
La scène rappelait quelque peu les joies des supporters sénégalais après les victoires des Lions en 2002, en Coupe d’Afrique des nations ou au Mondial de Corée-Japon.
Grand poster d’Obama posé sur des baffles géants, musique en l’air, une camionnette tirait la procession qui a emprunté le boulevard de la République, suivie d’une dizaine de taxis. Les manifestants défilaient tantôt avec le drapeau américain tantôt avec le tricolore du Sénégal.
Devant les téléviseurs des bureaux, l’émotion était sur les visages de tout le monde, des cadres aux chauffeurs de l’Administration qui rongeaient leurs freins pour ce moment historique.
Le plaisir de voir un ’’Africain de souche’’ -sa grand-mère paternelle vit dans un village du Kenya et certains de ses demi-frères noirs à Nairobi- devoir à présider, pour un mandat de quatre ans, aux destinées de la première puissance du monde était égal à l’aversion pour le président sortant, George W. Bush.
L’allusion du président, ’’des grandes capitales au plus petit village... de mon père’’ et le rappel de la ségrégation raciale, dans les restaurants, dont son père et les noirs américains de l’époque étaient les victimes étaient les émotions les mieux partagées.
Juste après la cérémonie d’investiture, un commentaire émis par un journaliste Africain-américain a sonné dans les consciences. Il a comparé le travail qui attend Obama à l’amerrissage d’urgence de l’Airbus A320, jeudi dernier, sur la baie de l’Hudson à New York, sauvant 155 vies à bord.
’’L’avion, c’est le pays, les passagers, ce sont les citoyens et le pilote héroïque, c’est lui (le nouveau président élu en période de crise multiple)’’, a fait remarquer le journaliste, souhaitant, à l’instar, de ses compatriotes, une réussite pareille au président Barack Hussein Obama.
Source: APS
La scène rappelait quelque peu les joies des supporters sénégalais après les victoires des Lions en 2002, en Coupe d’Afrique des nations ou au Mondial de Corée-Japon.
Grand poster d’Obama posé sur des baffles géants, musique en l’air, une camionnette tirait la procession qui a emprunté le boulevard de la République, suivie d’une dizaine de taxis. Les manifestants défilaient tantôt avec le drapeau américain tantôt avec le tricolore du Sénégal.
Devant les téléviseurs des bureaux, l’émotion était sur les visages de tout le monde, des cadres aux chauffeurs de l’Administration qui rongeaient leurs freins pour ce moment historique.
Le plaisir de voir un ’’Africain de souche’’ -sa grand-mère paternelle vit dans un village du Kenya et certains de ses demi-frères noirs à Nairobi- devoir à présider, pour un mandat de quatre ans, aux destinées de la première puissance du monde était égal à l’aversion pour le président sortant, George W. Bush.
L’allusion du président, ’’des grandes capitales au plus petit village... de mon père’’ et le rappel de la ségrégation raciale, dans les restaurants, dont son père et les noirs américains de l’époque étaient les victimes étaient les émotions les mieux partagées.
Juste après la cérémonie d’investiture, un commentaire émis par un journaliste Africain-américain a sonné dans les consciences. Il a comparé le travail qui attend Obama à l’amerrissage d’urgence de l’Airbus A320, jeudi dernier, sur la baie de l’Hudson à New York, sauvant 155 vies à bord.
’’L’avion, c’est le pays, les passagers, ce sont les citoyens et le pilote héroïque, c’est lui (le nouveau président élu en période de crise multiple)’’, a fait remarquer le journaliste, souhaitant, à l’instar, de ses compatriotes, une réussite pareille au président Barack Hussein Obama.
Source: APS
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