Définie comme étant une suite de mouvements corporels volontaires exécutés de façon rythmée et généralement au son d'un chant ou d'une musique, la danse est aussi l’art d'interpréter et d'exécuter les différents pas et figures d'un ballet. Cependant, au Sénégal elle prend des caractères qui frustrent la dignité selon certains connaisseurs et danseurs de renom qui en ont fait leur métier. Le directeur artistique du ballet «La Linguère», Bouly Sonko, est de ceux là qui croient dur comme mordicus que «la danse n’a pas perdu sa valeur mais que ce sont les acteurs qui en font ce qu’ils veulent».
Danse et dépravation
«Ce que l’on voit dans les clips n’est pas plaisant. Les acteurs veulent dégrader la danse» a martelé Bouly Sonko. Il a marqué ses empreintes dans beaucoup de scènes mondiales et devant beaucoup d’hommes de culture dont le défunt président poète sénégalais Léopold Sédar Senghor. L’expert en danse de poursuivre «le professionnalisme m’a permis de fouler toutes les grandes scènes du monde. Il y’a des règles qu’il faut respecter». Le chorégraphe et metteur en scène du groupe de danse «les Pirates de Dieuppeul», Mor Ngoné Kharma lui embouche la trompette. «Cette danse qui se pratique maintenant dans le pays est folklorique. Et malheureusement beaucoup de jeunes s’adonnent à cette forme de danse» a-t-il déclaré.
La cinquantaine bien sonnée, Awa Ndiaye vêtue d’un éclatant basin Thioup, de couleurs vert clair et blanc est une nostalgique de la danse traditionnelle. Elle dit être choquée par la nouvelle façon de danser des jeunes. «Je ferme les yeux quand des clips passent à la télévision. Cette danse est vulgaire, j’ai comme l’impression qu’on a oublié nos mœurs et coutumes». Selon cette nostalgique «la danse a perdu sa valeur». Elle se rappelle ainsi les belles phases de danse et de chorégraphes qu’elle voyait pendant son jeune âge. Elle a déclaré : «le Ndawrabine, le Goumbé, le Thiébouthiéne (danses sénégalaises) sont en phase de disparaitre. Nos jeunes ne connaissent pas ces danses». «Et malheur à nous car c’est la culture sénégalaise qui tombe en désuète » a-t-elle regretté.
La quête de célébrité
Les danseurs manquent de professionnalisme maintenant selon le chorégraphe et metteur en scène du groupe de danse «les Pirates de Dieuppeul». «Il faut avoir un background pour évoluer dans le milieu artistique. Je ne suis pas d’accord avec ces personnes qui entrent dans le milieu seulement pour avoir un nom» a-t-il déploré. Il estime que «c’est parce qu’elle est faite de manière informelle. La plupart des gens ayant échoué dans les études se tournent vers la danse comme refuge». Ainsi il pense que c’est la quête de célébrité qui pousse certains à être danseurs. Un avis largement partagé par le directeur artistique du ballet «La Linguère». «Aujourd’hui, la danse est une voix pour la célébrité. Les danseurs sont juste enthousiasmés par l’idée d’accompagner les musiciens en tournée » a-t-il affirmé.
Malheureusement, il est difficile de regrouper les jeunes et leur faire changer de direction» s’est plaint Bouly Sonko. La seule solution pour redonner à la danse sa valeur d’autrefois est la formation selon Mor Ngoné Kharma. «Je leur conseille de faire des études sur ce domaine car ils sont passionnés. Cependant, il faut aussi que l’Etat les aide à se professionnaliser, sinon s’ils ne trouvent pas mieux ils vont finir par devenir des bandits, des agresseurs» ont suggéré tout comme Bouly Sonko et Mor Ngoné Kharma.
Danse et dépravation
«Ce que l’on voit dans les clips n’est pas plaisant. Les acteurs veulent dégrader la danse» a martelé Bouly Sonko. Il a marqué ses empreintes dans beaucoup de scènes mondiales et devant beaucoup d’hommes de culture dont le défunt président poète sénégalais Léopold Sédar Senghor. L’expert en danse de poursuivre «le professionnalisme m’a permis de fouler toutes les grandes scènes du monde. Il y’a des règles qu’il faut respecter». Le chorégraphe et metteur en scène du groupe de danse «les Pirates de Dieuppeul», Mor Ngoné Kharma lui embouche la trompette. «Cette danse qui se pratique maintenant dans le pays est folklorique. Et malheureusement beaucoup de jeunes s’adonnent à cette forme de danse» a-t-il déclaré.
La cinquantaine bien sonnée, Awa Ndiaye vêtue d’un éclatant basin Thioup, de couleurs vert clair et blanc est une nostalgique de la danse traditionnelle. Elle dit être choquée par la nouvelle façon de danser des jeunes. «Je ferme les yeux quand des clips passent à la télévision. Cette danse est vulgaire, j’ai comme l’impression qu’on a oublié nos mœurs et coutumes». Selon cette nostalgique «la danse a perdu sa valeur». Elle se rappelle ainsi les belles phases de danse et de chorégraphes qu’elle voyait pendant son jeune âge. Elle a déclaré : «le Ndawrabine, le Goumbé, le Thiébouthiéne (danses sénégalaises) sont en phase de disparaitre. Nos jeunes ne connaissent pas ces danses». «Et malheur à nous car c’est la culture sénégalaise qui tombe en désuète » a-t-elle regretté.
La quête de célébrité
Les danseurs manquent de professionnalisme maintenant selon le chorégraphe et metteur en scène du groupe de danse «les Pirates de Dieuppeul». «Il faut avoir un background pour évoluer dans le milieu artistique. Je ne suis pas d’accord avec ces personnes qui entrent dans le milieu seulement pour avoir un nom» a-t-il déploré. Il estime que «c’est parce qu’elle est faite de manière informelle. La plupart des gens ayant échoué dans les études se tournent vers la danse comme refuge». Ainsi il pense que c’est la quête de célébrité qui pousse certains à être danseurs. Un avis largement partagé par le directeur artistique du ballet «La Linguère». «Aujourd’hui, la danse est une voix pour la célébrité. Les danseurs sont juste enthousiasmés par l’idée d’accompagner les musiciens en tournée » a-t-il affirmé.
Malheureusement, il est difficile de regrouper les jeunes et leur faire changer de direction» s’est plaint Bouly Sonko. La seule solution pour redonner à la danse sa valeur d’autrefois est la formation selon Mor Ngoné Kharma. «Je leur conseille de faire des études sur ce domaine car ils sont passionnés. Cependant, il faut aussi que l’Etat les aide à se professionnaliser, sinon s’ils ne trouvent pas mieux ils vont finir par devenir des bandits, des agresseurs» ont suggéré tout comme Bouly Sonko et Mor Ngoné Kharma.
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