Scène de pugilats à l'hôpital Abass Ndaw de Dakar
L’hôpital Abass Ndao est plus malade que les patients qu’il reçoive. Les travailleurs ont confirmé la maladie de l’établissement. Au cours d’une assemblée générale tenue ce lundi, ils ont égrené un chapelet de doléances. Sur le plan institutionnel, ils exigent le respect des textes en vigueur, la nomination d’un directeur par décret après avis du Conseil d’administration et qui a le profil d’administrateur des hôpitaux. Pour le fonctionnement de l’hôpital, ils réclament une morgue, une ambulance fonctionnelle, des téléphones dans les services, un approvisionnement régulier en consommable (pharmacie) et de réactif (laboratoire). Concernant les finances, ils demandent entre autres, des primes de motivations, le paiement des heures supplémentaires, le reversement des cotisations sociales.
Les travailleurs ont surtout déploré le non paiement de leur salaire du mois de décembre. «Nous avons des obligations, nous avons des familles à entretenir, nous n’avons plus de quoi payer le transport pour venir travailler…. », ont-ils scandé. Après leur assemblée générale, ils ont pris la direction du bâtiment administratif pour rencontrer le directeur de l’hôpital, Mourade Diéye Guèye.
L’entrevue tourne aux pugilats
Surpris par la foule alors qu’il s’apprêtait à recevoir les journalistes, le directeur a tenté de se barricader dans son bureau. Mais, c’est sans compter avec la détermination des travailleurs. Ils s’en sont pris à la porte qu’ils ont tenté d’ouvrir par la force. C’est ainsi que le syndicaliste Saliou Djigueul s’est retrouvé dans le bureau. Selon ses camarades le directeur l’a séquestré. «Il l’a attiré dans son bureau par la force. Il l’a enfermé dans son bureau depuis 12h 45mn. En tout cas nous ne bougerons pas d’ici tant que Saliou Djigueul est séquestré» ont lancé les travailleurs de l’hôpital. C’est vers 13 h que Saliou Djigueul a été finalement libéré. Il a affirmé que le directeur l’avait effectivement séquestré et s’était attaqué à lui dès qu’il est entré dans le bureau. «Je croyais qu’il allait me demander qu’est ce qui se passe. Dès que je suis entré il m’a donné un coup de tête et je suis tombé sur la table. Tout le temps qu’on est resté dans le bureau il s’est accroché derrière moi. Grace à Dieu, je me suis débrouillé pour me retourner et on s’est bien cogné. Il m’a retenu dans le bureau pour me dire qu’il est un fervent disciple de Sérigne Saliou (défunt Khalife général des mourides) et que je porte le nom de son marabout, Serigne Saliou. Il m’a cité tous les noms des guides religieux». Saliou Djigueul encouragé par ses camarades a menacé de porter plainte parce que, a-t-il soutenu, «s’il dit que je porte le nom de son marabout, Serigne Saliou, il ne doit pas me frapper. Il m’a donc frappé parce que je suis le représentant du personnel et non Serigne Saliou». Toutes ces affirmations ne tiennent pas selon le directeur.
Les travailleurs ont surtout déploré le non paiement de leur salaire du mois de décembre. «Nous avons des obligations, nous avons des familles à entretenir, nous n’avons plus de quoi payer le transport pour venir travailler…. », ont-ils scandé. Après leur assemblée générale, ils ont pris la direction du bâtiment administratif pour rencontrer le directeur de l’hôpital, Mourade Diéye Guèye.
L’entrevue tourne aux pugilats
Surpris par la foule alors qu’il s’apprêtait à recevoir les journalistes, le directeur a tenté de se barricader dans son bureau. Mais, c’est sans compter avec la détermination des travailleurs. Ils s’en sont pris à la porte qu’ils ont tenté d’ouvrir par la force. C’est ainsi que le syndicaliste Saliou Djigueul s’est retrouvé dans le bureau. Selon ses camarades le directeur l’a séquestré. «Il l’a attiré dans son bureau par la force. Il l’a enfermé dans son bureau depuis 12h 45mn. En tout cas nous ne bougerons pas d’ici tant que Saliou Djigueul est séquestré» ont lancé les travailleurs de l’hôpital. C’est vers 13 h que Saliou Djigueul a été finalement libéré. Il a affirmé que le directeur l’avait effectivement séquestré et s’était attaqué à lui dès qu’il est entré dans le bureau. «Je croyais qu’il allait me demander qu’est ce qui se passe. Dès que je suis entré il m’a donné un coup de tête et je suis tombé sur la table. Tout le temps qu’on est resté dans le bureau il s’est accroché derrière moi. Grace à Dieu, je me suis débrouillé pour me retourner et on s’est bien cogné. Il m’a retenu dans le bureau pour me dire qu’il est un fervent disciple de Sérigne Saliou (défunt Khalife général des mourides) et que je porte le nom de son marabout, Serigne Saliou. Il m’a cité tous les noms des guides religieux». Saliou Djigueul encouragé par ses camarades a menacé de porter plainte parce que, a-t-il soutenu, «s’il dit que je porte le nom de son marabout, Serigne Saliou, il ne doit pas me frapper. Il m’a donc frappé parce que je suis le représentant du personnel et non Serigne Saliou». Toutes ces affirmations ne tiennent pas selon le directeur.
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