Le ministère sénégalais de l'Intérieur a démenti que des policiers aient "battu à mort" un homme qui manifestait le 14 juillet contre les coupures d'électricité récurrentes à Dakar, comme l'a affirmé une organisation régionale de défense des droits de l'homme.
"A ce jour, aucun élément objectif ne permet d'imputer la responsabilité de ce décès à qui que ce soit", affirme le ministère dans un communiqué parvenu à l'AFP mardi.
"Une enquête a été diligentée afin de déterminer avec exactitude les circonstances et les causes du décès de Abdoulaye Wade Yinghou", ajoute le texte qui "appelle les citoyens sénégalais à éviter tout acte susceptible de troubler l'ordre public".
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), organisation ouest-africaine basée à Dakar, a affirmé dimanche que la mort avait été provoquée "par d'atroces tortures à coups de matraques et coups de crosse" assénés "par des policiers lors des manifestations contre les délestages", le 14 juillet dans une banlieue de Dakar.
Des journaux privés sénégalais affirment mardi que les conclusions de l'autopsie pratiqué sur Abdoulaye Wade Yinghou, remises à la famille, confirment les accusations de la Raddho.
Il est mort "à la suite d'une insuffisance cardio-pulmonaire aggravée par (des) coups et blessures" à l'aide d'un ou plusieurs objets "durs et contendants", selon l'un de ces journaux, Le Quotidien, qui publie des extraits du rapport.
Cette affaire intervient alors que les manifestations d'usagers excédés par les coupures d'électricité longues et régulières de la Société nationale d'électricité (Senelec) se succèdent à Dakar et ses environs, Thiès (ouest) ou Kaolack (centre).
L'exaspération est telle que l?Assemblée nationale a demandé au gouvernement d'expliquer sa politique énergétique devant les députés, au cours d'une session extraordinaire, à partir de mardi.
"A ce jour, aucun élément objectif ne permet d'imputer la responsabilité de ce décès à qui que ce soit", affirme le ministère dans un communiqué parvenu à l'AFP mardi.
"Une enquête a été diligentée afin de déterminer avec exactitude les circonstances et les causes du décès de Abdoulaye Wade Yinghou", ajoute le texte qui "appelle les citoyens sénégalais à éviter tout acte susceptible de troubler l'ordre public".
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho), organisation ouest-africaine basée à Dakar, a affirmé dimanche que la mort avait été provoquée "par d'atroces tortures à coups de matraques et coups de crosse" assénés "par des policiers lors des manifestations contre les délestages", le 14 juillet dans une banlieue de Dakar.
Des journaux privés sénégalais affirment mardi que les conclusions de l'autopsie pratiqué sur Abdoulaye Wade Yinghou, remises à la famille, confirment les accusations de la Raddho.
Il est mort "à la suite d'une insuffisance cardio-pulmonaire aggravée par (des) coups et blessures" à l'aide d'un ou plusieurs objets "durs et contendants", selon l'un de ces journaux, Le Quotidien, qui publie des extraits du rapport.
Cette affaire intervient alors que les manifestations d'usagers excédés par les coupures d'électricité longues et régulières de la Société nationale d'électricité (Senelec) se succèdent à Dakar et ses environs, Thiès (ouest) ou Kaolack (centre).
L'exaspération est telle que l?Assemblée nationale a demandé au gouvernement d'expliquer sa politique énergétique devant les députés, au cours d'une session extraordinaire, à partir de mardi.
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