Le Sénégal a récemment conclu un accord avec le FMI qui garantirait au pays un soutien financier avec des fonds estimés à 126 milliards de francs CFA pour la première facilité de crédit élargie et environ 40 milliards de francs CFA pour la résilience et la durabilité face au changement climatique.
Toutefois, malgré ces développements positifs, l'économie sénégalaise lutte pour retrouver son élan d'avant la pandémie, confrontée à une série de défis tant internes qu'externes. Des facteurs tels que la persistance de la pandémie de Covid-19, les tensions géopolitiques mondiales et les retards dans la production d'hydrocarbures ont continué d'exercer des pressions sur la reprise économique.
À en croire Edward R. Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, « les dernières projections pour 2023 indiquent une révision à la baisse de la croissance, passant de 5,3% à 4,1%, tandis que l'inflation a connu une augmentation notable, atteignant actuellement 6,5%. Malgré ces obstacles, la croissance économique reste solide, avec des taux prévus de 4,1% en 2023 et 8,3% en 2024, dépassant la moyenne de croissance de l'Afrique subsaharienne ».
Dans le cadre de la politique budgétaire, le gouvernement sénégalais s'est engagé à réduire progressivement le déficit budgétaire, visant à atteindre 3% du PIB d'ici 2025. Pour M. Gemayel, il y’a trois raisons d’atteindre ce déficit. « Premièrement afin de créer un coussin budgétaire au cas où il y’aura un choc futur auquel on ne s’attend pas. Deuxièmement pour aussi contenir l’inflation qui est toujours assez élevé. Dans ce contexte l’assainissement des finances publiques va aussi continuer en 2024 la loi des finances a été soumise à l’Assemblée nationale et les discussions vont commencer jeudi prochain. Et troisièmement une graduelle élimination des subventions à l’énergie qui sont ciblé et très coûteuses cette année elles sont estimées à au-delà de 550 milliards de FCA et l’idée de les baisser l’année prochaine a près de 215 milliards de FCFA afin de pouvoir compenser aux couches vulnérables de la population ».
« L’endettement est plus ou moins neutre… »
Selon lui, en dépit des défis, les perspectives de la dette restent encourageantes, avec une dette prévue à 65,6% du PIB en 2024. « Il y’a aussi un un resserrement au niveau des marchés financiers que ça soit au niveau régional ou international et vue que le Sénégal a une élection présidentielles en février 2024 nous avons discuté l’idée d’emprunter plus cette année afin de s’assurer que le service de la dette se fera d’une façon douce et l’année prochaine pendant les quatre (4) premiers mois de 2024, ce surfinancement sera compensé par un sousfinancement équivalent de façon à ce que si on prend les deux années 2023 et 2024 l’endettement est plus ou moins neutre et cela ne va pas affecter le total de l’endettement », a-t-il expliqué.
Poursuivant, le chargé de mission du FMI a souligné que, « en ce qui concerne les perspectives de la dette qui sont toujours bonnes et restent inchangées, la dette du Senegal est toujours soutenable et cette dette pourrait atteindre à la fin de cette année 72,2% du PIB si on exclut ce surfinancement elle sera près de 69,2% du PIB. Par contre l’année prochaine cette dette va baisser à 65,6% du PIB et donc elle va avoir une tendance baissière. En baissant cette dette, nous allons créer un coussin financier pour faire face aux chocs futurs ».
Toutefois, malgré ces développements positifs, l'économie sénégalaise lutte pour retrouver son élan d'avant la pandémie, confrontée à une série de défis tant internes qu'externes. Des facteurs tels que la persistance de la pandémie de Covid-19, les tensions géopolitiques mondiales et les retards dans la production d'hydrocarbures ont continué d'exercer des pressions sur la reprise économique.
À en croire Edward R. Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal, « les dernières projections pour 2023 indiquent une révision à la baisse de la croissance, passant de 5,3% à 4,1%, tandis que l'inflation a connu une augmentation notable, atteignant actuellement 6,5%. Malgré ces obstacles, la croissance économique reste solide, avec des taux prévus de 4,1% en 2023 et 8,3% en 2024, dépassant la moyenne de croissance de l'Afrique subsaharienne ».
Dans le cadre de la politique budgétaire, le gouvernement sénégalais s'est engagé à réduire progressivement le déficit budgétaire, visant à atteindre 3% du PIB d'ici 2025. Pour M. Gemayel, il y’a trois raisons d’atteindre ce déficit. « Premièrement afin de créer un coussin budgétaire au cas où il y’aura un choc futur auquel on ne s’attend pas. Deuxièmement pour aussi contenir l’inflation qui est toujours assez élevé. Dans ce contexte l’assainissement des finances publiques va aussi continuer en 2024 la loi des finances a été soumise à l’Assemblée nationale et les discussions vont commencer jeudi prochain. Et troisièmement une graduelle élimination des subventions à l’énergie qui sont ciblé et très coûteuses cette année elles sont estimées à au-delà de 550 milliards de FCA et l’idée de les baisser l’année prochaine a près de 215 milliards de FCFA afin de pouvoir compenser aux couches vulnérables de la population ».
« L’endettement est plus ou moins neutre… »
Selon lui, en dépit des défis, les perspectives de la dette restent encourageantes, avec une dette prévue à 65,6% du PIB en 2024. « Il y’a aussi un un resserrement au niveau des marchés financiers que ça soit au niveau régional ou international et vue que le Sénégal a une élection présidentielles en février 2024 nous avons discuté l’idée d’emprunter plus cette année afin de s’assurer que le service de la dette se fera d’une façon douce et l’année prochaine pendant les quatre (4) premiers mois de 2024, ce surfinancement sera compensé par un sousfinancement équivalent de façon à ce que si on prend les deux années 2023 et 2024 l’endettement est plus ou moins neutre et cela ne va pas affecter le total de l’endettement », a-t-il expliqué.
Poursuivant, le chargé de mission du FMI a souligné que, « en ce qui concerne les perspectives de la dette qui sont toujours bonnes et restent inchangées, la dette du Senegal est toujours soutenable et cette dette pourrait atteindre à la fin de cette année 72,2% du PIB si on exclut ce surfinancement elle sera près de 69,2% du PIB. Par contre l’année prochaine cette dette va baisser à 65,6% du PIB et donc elle va avoir une tendance baissière. En baissant cette dette, nous allons créer un coussin financier pour faire face aux chocs futurs ».
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