Le geste que Son Eminence, Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, vient de faire en direction des journalistes, constitue à mon sens un acte de grandeur, de noblesse, d’humilité et de sagesse, d’une haute portée symbolique.
Celui, également, que vient de poser Monsieur le Président de la République, en recevant une délégation de la Jeunesse de Kédougou et en envisageant d’accorder, à la demande de celle-ci, une grâce amnistiante à ceux qui étaient impliqués dans les évènements de décembre dernier, constitue, lui aussi, un acte de magnanimité, de pardon et de dépassement, qui honore son auteur et rencontre l’adhésion de toutes les populations. Preuve, assurément, que le Sénégal ne cessera, jamais, d’étonner le monde.
Si on ajoute à cela, les révélations faites par Maître Mbaye Jacques Diop, sur la reprise du dialogue politique après le scrutin du 22 mars, on aura réuni les éléments d’un processus de décrispation et d’apaisement, pouvant ouvrir, pourquoi pas, la voie à une véritable réconciliation nationale. Tout Sénégalais, qui aime son pays, doit encourager cette perspective. Chaque acteur mérite d’en être félicité. Mais, il faut aller plus loin. C’est pourquoi, je propose :
1°) Au Synpics, qui vient de prendre des initiatives extrêmement importantes, en se dotant d’un organe pertinent d’autorégulation, d’examiner la possibilité d’initier une démarche identique à celle des jeunes de Kédougou, pour demander à Monsieur le Président de la République, à présent que la Justice lui a donné raison, de bien vouloir pardonner à El Malick Seck, en le graciant, à son tour.
2°) Je demande au Gouvernement, de passer l’éponge, si possible, sur le comportement des marcheurs du Stade Assane Diouf, afin de continuer le dialogue avec les populations, ainsi qu’avec nos frères et soeurs, Serviteurs du Barreau.
3°) Dans le même mouvement, pourquoi, ne pas traiter, dans un esprit pareil, les autres contentieux sociaux et politiques pendants, dans un processus général de dépassement, pour tourner la page et aborder l’avenir, avec un esprit nouveau de paix, d’unité et de réconciliation ?
Il ne s’agirait, ni d’un acte de faiblesse, ou d’impunité, encore moins, de défaitisme, mais d’une attitude politique responsable et éclairée, qui conforterait l’autorité de l’Etat et de la Nation, tout en facilitant les conditions d’une campagne électorale sereine, fondée sur le débat d’idées et des propositions concrètes, et non sur des invectives et des récriminations. Le climat général s’en trouverait grandement apaisé, au mieux des intérêts de tous.
3°) Enfin, je relance la proposition que j’avais faite, d’examiner la possibilité de baisser le prix des loyers, pour améliorer le pouvoir d’achat des populations, des villes, notamment.
Pr. Iba Der THIAM
Député à l’Assemblée Nationale
Celui, également, que vient de poser Monsieur le Président de la République, en recevant une délégation de la Jeunesse de Kédougou et en envisageant d’accorder, à la demande de celle-ci, une grâce amnistiante à ceux qui étaient impliqués dans les évènements de décembre dernier, constitue, lui aussi, un acte de magnanimité, de pardon et de dépassement, qui honore son auteur et rencontre l’adhésion de toutes les populations. Preuve, assurément, que le Sénégal ne cessera, jamais, d’étonner le monde.
Si on ajoute à cela, les révélations faites par Maître Mbaye Jacques Diop, sur la reprise du dialogue politique après le scrutin du 22 mars, on aura réuni les éléments d’un processus de décrispation et d’apaisement, pouvant ouvrir, pourquoi pas, la voie à une véritable réconciliation nationale. Tout Sénégalais, qui aime son pays, doit encourager cette perspective. Chaque acteur mérite d’en être félicité. Mais, il faut aller plus loin. C’est pourquoi, je propose :
1°) Au Synpics, qui vient de prendre des initiatives extrêmement importantes, en se dotant d’un organe pertinent d’autorégulation, d’examiner la possibilité d’initier une démarche identique à celle des jeunes de Kédougou, pour demander à Monsieur le Président de la République, à présent que la Justice lui a donné raison, de bien vouloir pardonner à El Malick Seck, en le graciant, à son tour.
2°) Je demande au Gouvernement, de passer l’éponge, si possible, sur le comportement des marcheurs du Stade Assane Diouf, afin de continuer le dialogue avec les populations, ainsi qu’avec nos frères et soeurs, Serviteurs du Barreau.
3°) Dans le même mouvement, pourquoi, ne pas traiter, dans un esprit pareil, les autres contentieux sociaux et politiques pendants, dans un processus général de dépassement, pour tourner la page et aborder l’avenir, avec un esprit nouveau de paix, d’unité et de réconciliation ?
Il ne s’agirait, ni d’un acte de faiblesse, ou d’impunité, encore moins, de défaitisme, mais d’une attitude politique responsable et éclairée, qui conforterait l’autorité de l’Etat et de la Nation, tout en facilitant les conditions d’une campagne électorale sereine, fondée sur le débat d’idées et des propositions concrètes, et non sur des invectives et des récriminations. Le climat général s’en trouverait grandement apaisé, au mieux des intérêts de tous.
3°) Enfin, je relance la proposition que j’avais faite, d’examiner la possibilité de baisser le prix des loyers, pour améliorer le pouvoir d’achat des populations, des villes, notamment.
Pr. Iba Der THIAM
Député à l’Assemblée Nationale
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