Isolé par une opposition devenue plus forte parce que renforcée par Macky Sall et les non boycotteurs, Abdoulaye Wade n’attendait qu’un appel du pied de son fils putatif pour le recevoir dans l’auguste bâtiment de l’avenue Roume. Ainsi donc, la machine à comploter reprend du service. Après le très nébuleux protocole de Rebeuss, le père et le fils vont tailler bavette. Contrairement à leur précédente entrevue de précampagne présidentielle 2007, les deux renards n’ont pas eu besoin d’un quelconque manteau religieux. Ils ont, sans doute, perdu la foi entre temps. Cette fois-ci, l’autre fils est solliciteur. Idy semble vouloir s’abreuver à la source « Sopi ». A moins que ce ne soit une énième pirouette pour se doter d’un trésor de guerre à près de trois mois des élections locales.
Et la morale dans tout ça ? Les sénégalais ne sont ni amnésiques ni atteints par la maladie d’Alzheimer. Quand même… ! Les cantiques des différents cd de l’ancien Premier ministre résonnent encore. Les accusations de Abdoulaye Wade suivies par les disculpations après confrontation avec ses détracteurs «qui n’ont pas été en mesure de fournir des preuves de sa culpabilité», encore suivies d’accusations de détournement de fonds planqués aux Etats-Unis au lendemain de la très contestée victoire de février 2007, nous pompent toujours l’air.
La volonté du président Wade de se maintenir au pouvoir ne peut légitimement pas justifier autant de reniements et de contradictions. La trop grande ambition d’un homme petit ne saurait cautionner tous les travers.
Fidèle à l’apostasie politique, Idy et Wade sont en fin de compte les deux faces d’une même pièce. Il est temps que les sénégalais changent de système monétaire. Celui du Sopi n’est plus en mesure de circuler.
Et la morale dans tout ça ? Les sénégalais ne sont ni amnésiques ni atteints par la maladie d’Alzheimer. Quand même… ! Les cantiques des différents cd de l’ancien Premier ministre résonnent encore. Les accusations de Abdoulaye Wade suivies par les disculpations après confrontation avec ses détracteurs «qui n’ont pas été en mesure de fournir des preuves de sa culpabilité», encore suivies d’accusations de détournement de fonds planqués aux Etats-Unis au lendemain de la très contestée victoire de février 2007, nous pompent toujours l’air.
La volonté du président Wade de se maintenir au pouvoir ne peut légitimement pas justifier autant de reniements et de contradictions. La trop grande ambition d’un homme petit ne saurait cautionner tous les travers.
Fidèle à l’apostasie politique, Idy et Wade sont en fin de compte les deux faces d’une même pièce. Il est temps que les sénégalais changent de système monétaire. Celui du Sopi n’est plus en mesure de circuler.
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