Ceux qui ne se lèveront pas pour faire entendre leur voix, auront choisi la posture facile du silence. Ceux qui font croire aux tenants du pouvoir que la posture «guerrière » est la meilleure réponse pour venir à bout d’une crise dont le système est en partie responsable, se trompent lourdement. Ceux qui voueront aux gémonies les enseignants en les présentant à tort comme des enfants gâtés de la République, font fausse route…Tous seront jugés au tribunal de l’histoire pour leur silence, leur manque de vision coupable.
L’Ecole sénégalaise est en train d’être sacrifiée, en jetant au bord de la route de l’émergence «projetée», toute une génération. Les élèves sont ainsi pris entre deux feux qui consument ainsi leur avenir.
Au lieu de privilégier le dialogue sincère, le gouvernement, à travers son ministre, s’est inscrit résolument dans un bras de fer avec les enseignants. Pourtant dans cette affaire, c’est le gouvernement qui, après avoir pris des engagements, fait machine arrière en évoquant des problèmes de budget. En toute logique, le ton à utiliser ne devrait pas être celui va-t-en-guerre, mais conciliant, dans le respect de ses interlocuteurs.
La mesure de la réquisition ne nous paraît une bonne solution. Si elle vise à mettre en mal les enseignants avec les élèves, pour casser la dynamique de grève, nous craignons qu’elle ne produise l’effet contraire.
Pour sûr, ce n’est pas un ministre qui bande ses muscles ou des syndicats, dans une posture de défiance, qui payeront les pots cassés. Ce sont plutôt, les pauvres élèves dont les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’étranger pour étudier dans des écoles encore debout, qui en subiront les conséquences désastreuses.
Osons croire que ce n’est pas un complot ourdi contre l’école qui est en train de se matérialiser. Savoir raison garder et surtout prendre de la hauteur, lorsque l’intérêt général est en jeu, est la marque des grands hommes qui savent inscrire dans leurs rapports aux autres le respect de la dignité humaine. C’est un secret de polichinelle de dire que le nombrilisme est porteur d’énergie négative et grippe la machine de toute discussion.
Discuter, c’est aller à la rencontre de l’autre, en disant que le solipsisme, n’est pas la bonne attitude pour réaliser un projet qui nécessite l’apport de chacun et de tous. Et dans cette affaire, les acteurs doivent «s’oublier», oublier leur petite personne, en se disant que les intérêts de la Nation valent tous les sacrifices. Ce peuple mérite respect et la petite parcelle de pouvoir confiée aux uns et autres ne doit nullement rendre amnésique.
Ces enfants de ne doivent pas être sacrifiés au nom de quelque intérêt que ce soit. Si l’impasse du dialogue doit conduire à la destruction de l’école, il est alors venu le temps, pour le Président Sall de prendre ses responsabilités.
L’Ecole sénégalaise est en train d’être sacrifiée, en jetant au bord de la route de l’émergence «projetée», toute une génération. Les élèves sont ainsi pris entre deux feux qui consument ainsi leur avenir.
Au lieu de privilégier le dialogue sincère, le gouvernement, à travers son ministre, s’est inscrit résolument dans un bras de fer avec les enseignants. Pourtant dans cette affaire, c’est le gouvernement qui, après avoir pris des engagements, fait machine arrière en évoquant des problèmes de budget. En toute logique, le ton à utiliser ne devrait pas être celui va-t-en-guerre, mais conciliant, dans le respect de ses interlocuteurs.
La mesure de la réquisition ne nous paraît une bonne solution. Si elle vise à mettre en mal les enseignants avec les élèves, pour casser la dynamique de grève, nous craignons qu’elle ne produise l’effet contraire.
Pour sûr, ce n’est pas un ministre qui bande ses muscles ou des syndicats, dans une posture de défiance, qui payeront les pots cassés. Ce sont plutôt, les pauvres élèves dont les parents n’ont pas les moyens de les envoyer à l’étranger pour étudier dans des écoles encore debout, qui en subiront les conséquences désastreuses.
Osons croire que ce n’est pas un complot ourdi contre l’école qui est en train de se matérialiser. Savoir raison garder et surtout prendre de la hauteur, lorsque l’intérêt général est en jeu, est la marque des grands hommes qui savent inscrire dans leurs rapports aux autres le respect de la dignité humaine. C’est un secret de polichinelle de dire que le nombrilisme est porteur d’énergie négative et grippe la machine de toute discussion.
Discuter, c’est aller à la rencontre de l’autre, en disant que le solipsisme, n’est pas la bonne attitude pour réaliser un projet qui nécessite l’apport de chacun et de tous. Et dans cette affaire, les acteurs doivent «s’oublier», oublier leur petite personne, en se disant que les intérêts de la Nation valent tous les sacrifices. Ce peuple mérite respect et la petite parcelle de pouvoir confiée aux uns et autres ne doit nullement rendre amnésique.
Ces enfants de ne doivent pas être sacrifiés au nom de quelque intérêt que ce soit. Si l’impasse du dialogue doit conduire à la destruction de l’école, il est alors venu le temps, pour le Président Sall de prendre ses responsabilités.
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