Les habitants de Sinthian Cissé (située à la frontière avec la Guinée Bissau), aussi connu sous le nom de Malifara, ont manifesté leur mécontentement vendredi dernier, face à l’absence persistante d’électrification de leur village. Situé à une quinzaine de kilomètres de Tanaff, sur la route menant à Kolda, ce village frontalier avec la Guinée-Bissau souffre de ce qu’ils appellent une « injustice » qui, selon eux, contribue à l’insécurité croissante dans la région.
Rassemblés sur la place publique, hommes et femmes, brassards rouges au bras, ont exprimé leur frustration, exigeant l’accès à l’électricité. El Hadji Gassama, porte-parole des manifestants, a fustigé l’inaction des autorités. « C’est un village vieux de 56 ans, et nous n’avons jamais eu accès à l’électricité. Tout ce qui est censé arriver pour notre village est redirigé ailleurs. Nous avons l’impression de ne pas faire partie du Sénégal. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nous considèrent enfin. Le courant est à seulement cinquante mètres du village. Il est temps qu’on nous écoute. L’électorat ici est important », a-t-il déclaré.
Pour les populations de Sinthian Cissé, l’absence de lumière crée une atmosphère propice à l’insécurité. Le manque d’électricité facilite les vols de bétail, principale activité du village, et expose les habitants à des dangers tels que les attaques de serpents. « Nous avons récemment perdu un jeune homme suite à une morsure de serpent. Cela devient insupportable », a déploré un villageois.
Face à cette situation critique, les habitants affirment avoir pris l’initiative d’acheter onze poteaux électriques et des câbles pour permettre la connexion au réseau électrique, rapporte Sud Quotidien. Cependant, ils se heurtent à un refus de la municipalité de Niagha, à laquelle ils sont rattachés. « Nous avons tout payé, mais la mairie nous empêche de procéder à l’installation des poteaux, et nous ne comprenons pas pourquoi », a ajouté Gassama.
Interrogé par téléphone par le journal, Idrissa Baldé, le maire de Niagha, a rejeté toute accusation de refus de coopération. Il a expliqué que « les poteaux installés par un projet à Niagha ne peuvent être transférés à Sinthian Cissé sans l’accord des autorités administratives. »
Rassemblés sur la place publique, hommes et femmes, brassards rouges au bras, ont exprimé leur frustration, exigeant l’accès à l’électricité. El Hadji Gassama, porte-parole des manifestants, a fustigé l’inaction des autorités. « C’est un village vieux de 56 ans, et nous n’avons jamais eu accès à l’électricité. Tout ce qui est censé arriver pour notre village est redirigé ailleurs. Nous avons l’impression de ne pas faire partie du Sénégal. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nous considèrent enfin. Le courant est à seulement cinquante mètres du village. Il est temps qu’on nous écoute. L’électorat ici est important », a-t-il déclaré.
Pour les populations de Sinthian Cissé, l’absence de lumière crée une atmosphère propice à l’insécurité. Le manque d’électricité facilite les vols de bétail, principale activité du village, et expose les habitants à des dangers tels que les attaques de serpents. « Nous avons récemment perdu un jeune homme suite à une morsure de serpent. Cela devient insupportable », a déploré un villageois.
Face à cette situation critique, les habitants affirment avoir pris l’initiative d’acheter onze poteaux électriques et des câbles pour permettre la connexion au réseau électrique, rapporte Sud Quotidien. Cependant, ils se heurtent à un refus de la municipalité de Niagha, à laquelle ils sont rattachés. « Nous avons tout payé, mais la mairie nous empêche de procéder à l’installation des poteaux, et nous ne comprenons pas pourquoi », a ajouté Gassama.
Interrogé par téléphone par le journal, Idrissa Baldé, le maire de Niagha, a rejeté toute accusation de refus de coopération. Il a expliqué que « les poteaux installés par un projet à Niagha ne peuvent être transférés à Sinthian Cissé sans l’accord des autorités administratives. »
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