Dans leur lettre adressée au président sud-africain Jacob Zuma, les lauréats réclament un visa pour le chef spirituel tibétain.
Ce dernier doit se rendre au Cap en octobre pour le 14e sommet mondial des prix Nobel de la paix.
L’avocate iranienne Shirin Ebadi, L’avocate iranienne Shirin Ebadi, l’ancien président polonais Lech Walesa et l’économiste bangladais Muhammad Yunus font partie des signataires.
Les 14 prix Nobel signalent qu’un refus d’accueillir le chef spirituel impliquerait "des dégâts pour l’image internationale de l’Afrique du Sud".
Ils précisent par ailleurs que le dalaï-lama n’exerce "plus aucune fonction politique" et qu’il participerait au sommet "uniquement en sa qualité de chef spirituel mondialement respecté".
Un refus pour impératifs économiques
Début septembre, le dalaï-lama a renoncé à participer à ce sommet des Prix Nobel.
Il a été contraint de retirer sa demande de visa après avoir appris que celle-ci était vouée à l’échec.
Pour ne pas froisser la Chine, son premier partenaire économique, l’Afrique du Sud a choisi de bloquer la venue du chef spirituel tibétain.
Une vive polémique avait déjà éclaté en 2011 lorsque Pretoria avait refusé au dalaï-lama un visa pour participer aux 80ans de l’archevêque Desmond Tutu.
Très en colère, ce dernier avait accusé le gouvernement d’être "pire que celui de l’apartheid".
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