« Nous soulignons le rôle crucial d'un système commercial international fondé sur des règles et continuons à combattre le protectionnisme », peut-on lire dans le communiqué final de 28 points et huit pages. La mention de nécessaires « règles » collectives était une exigence des Européens, qui n'ont eu de cesse de dénoncer les menaces de guerre commerciale de Donald Trump.
La partie du texte consacrée au commerce, contrairement à celle sur le climat, a été signée par les sept pays du G7, donc y compris les Etats-Unis de Donald Trump, à la suite de pénibles négociations qui se sont poursuivies jusqu'à samedi.
Le communiqué répond à certaines exigences du président américain. Il reprend le mot de « réciproque » pour le libre-échange, qui se doit d'être également « libre, équitable et mutuellement avantageux ».
Abattre ces obstacles au commerce est l'un des points mentionnés par Donald Trump au cours du sommet.
Mais, signe que les tensions commerciales actuelles ne se sont pas apaisées, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, l'hôte du sommet, a confirmé que son pays appliquerait bien dès le 1er juillet des droits de douane en représailles à ceux imposés par Washington à l'acier et l'aluminium. « Ces tarifs illégitimes doivent recevoir une réponse équivalente », a-t-il déclaré au cours de sa conférence de presse finale, précisant que ces représailles seraient mises en œuvre « sans ciller ».
Emmanuel Macron, quant à lui, a également confirmé que les droits de douane décidés par l'Union européenne à l'encontre les Etats-Unis s'appliqueraient à partir de juillet. « Sur ce sujet il n'y a pas de changement, cela dépendra de si les Etats-Unis décident de revenir en arrière », a déclaré le président français au cours d'une conférence de presse.
Donald Trump lui-même, en quittant le sommet samedi matin, n'a pas adouci ses complaintes à l'égard de l'Union européenne et du Canada, tout en saluant les progrès réalisés pendant le sommet. Et il a tweeté plus tard : « Les Etats-Unis ne laisseront pas les autres pays imposer des tarifs massifs et des barrières tarifaires contre leurs agriculteurs, leurs travailleurs et leurs entreprises ».
(Avec AFP)
La partie du texte consacrée au commerce, contrairement à celle sur le climat, a été signée par les sept pays du G7, donc y compris les Etats-Unis de Donald Trump, à la suite de pénibles négociations qui se sont poursuivies jusqu'à samedi.
Le communiqué répond à certaines exigences du président américain. Il reprend le mot de « réciproque » pour le libre-échange, qui se doit d'être également « libre, équitable et mutuellement avantageux ».
Et il précise : « Nous nous engageons à moderniser l'OMC (Organisation mondiale du commerce) afin de la rendre plus juste dès que possible. Nous ferons tout notre possible pour réduire les barrières tarifaires, les barrières non-tarifaires et les subventions ».
Abattre ces obstacles au commerce est l'un des points mentionnés par Donald Trump au cours du sommet.
Mais, signe que les tensions commerciales actuelles ne se sont pas apaisées, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, l'hôte du sommet, a confirmé que son pays appliquerait bien dès le 1er juillet des droits de douane en représailles à ceux imposés par Washington à l'acier et l'aluminium. « Ces tarifs illégitimes doivent recevoir une réponse équivalente », a-t-il déclaré au cours de sa conférence de presse finale, précisant que ces représailles seraient mises en œuvre « sans ciller ».
Emmanuel Macron, quant à lui, a également confirmé que les droits de douane décidés par l'Union européenne à l'encontre les Etats-Unis s'appliqueraient à partir de juillet. « Sur ce sujet il n'y a pas de changement, cela dépendra de si les Etats-Unis décident de revenir en arrière », a déclaré le président français au cours d'une conférence de presse.
Donald Trump lui-même, en quittant le sommet samedi matin, n'a pas adouci ses complaintes à l'égard de l'Union européenne et du Canada, tout en saluant les progrès réalisés pendant le sommet. Et il a tweeté plus tard : « Les Etats-Unis ne laisseront pas les autres pays imposer des tarifs massifs et des barrières tarifaires contre leurs agriculteurs, leurs travailleurs et leurs entreprises ».
(Avec AFP)
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