L'Ukraine a les yeux tournés vers Bruxelles alors que les leaders de l'Union européenne se réunissent pour un sommet extraordinaire afin de tenter, une nouvelle fois, de débloquer une enveloppe de 50 milliards d'euros à laquelle la Hongrie s'était opposée en décembre dernier.
En amont du sommet, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, entre autres, ont rappelé leur solidarité avec Kiev et averti que l'Europe n'avait pas encore rempli ses promesses, notamment en matière de livraison de munitions, rappelle notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, affirme que cette enveloppe spéciale serait octroyée avec ou sans l'aval de la Hongrie, le but étant de permettre à l'Ukraine de combler son déficit budgétaire, mais aussi de s'équiper sur les quatre prochaines années sur le volet militaire afin d'assurer sa défense aérienne et terrestre contre l'agression russe.
C'est précisément ce qu'attend Kiev de l'Union européenne - et si à la veille de ce sommet, Volodymyr Zelensky a mis l'accent sur la gratitude ukrainienne envers ses voisins occidentaux, devant l'incertitude des derniers mois sur le futur de l'aide de Bruxelles et de Washington, Kiev mise également sur le développement des accords bilatéraux.
D'autant que l’issue de ce Conseil semble toujours incertaine. L’Élysée ne cache pas que la négociation s’annonce difficile. Les discussions préparatoires de ces derniers jours n’ont pas permis d’avancer substantiellement, la balle est désormais dans le camp des chefs d’État et de gouvernement.
Sans s’opposer au versement de fonds à l’Ukraine, la Hongrie réclame une révision annuelle du processus. Or, les autres États membres veulent éviter d’offrir à Budapest la possibilité d’exercer un chantage tous les ans en bloquant l’aide à l’Ukraine. La dernière version du projet de conclusions du Conseil européen, dévoilée par Reuters, prévoit d'organiser un débat annuel sur la manière dont l'argent est dépensé, mais pas d'offrir un droit de veto à chaque État membre, comme le réclame la Hongrie. Si le blocage de la part de Viktor Orban persiste, 26 pays pourraient trouver une solution de financement en dehors du budget commun, mais la solution à Vingt-Sept reste l’option privilégiée.
Comme il l’avait fait en décembre, le président Zelensky s’adressera aux dirigeants européens en liaison vidéo. Dans une déclaration commune, les dirigeants de cinq plus grands groupes politiques du Parlement européen, appellent les Vingt-Sept à se mettre d'accord de toute urgence, tout en prévenant : « ceux qui sapent notre unité doivent se tromper (...) des retards supplémentaires ou des veto annuels ne sont pas envisageables ».
En amont du sommet, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, entre autres, ont rappelé leur solidarité avec Kiev et averti que l'Europe n'avait pas encore rempli ses promesses, notamment en matière de livraison de munitions, rappelle notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, affirme que cette enveloppe spéciale serait octroyée avec ou sans l'aval de la Hongrie, le but étant de permettre à l'Ukraine de combler son déficit budgétaire, mais aussi de s'équiper sur les quatre prochaines années sur le volet militaire afin d'assurer sa défense aérienne et terrestre contre l'agression russe.
C'est précisément ce qu'attend Kiev de l'Union européenne - et si à la veille de ce sommet, Volodymyr Zelensky a mis l'accent sur la gratitude ukrainienne envers ses voisins occidentaux, devant l'incertitude des derniers mois sur le futur de l'aide de Bruxelles et de Washington, Kiev mise également sur le développement des accords bilatéraux.
D'autant que l’issue de ce Conseil semble toujours incertaine. L’Élysée ne cache pas que la négociation s’annonce difficile. Les discussions préparatoires de ces derniers jours n’ont pas permis d’avancer substantiellement, la balle est désormais dans le camp des chefs d’État et de gouvernement.
Sans s’opposer au versement de fonds à l’Ukraine, la Hongrie réclame une révision annuelle du processus. Or, les autres États membres veulent éviter d’offrir à Budapest la possibilité d’exercer un chantage tous les ans en bloquant l’aide à l’Ukraine. La dernière version du projet de conclusions du Conseil européen, dévoilée par Reuters, prévoit d'organiser un débat annuel sur la manière dont l'argent est dépensé, mais pas d'offrir un droit de veto à chaque État membre, comme le réclame la Hongrie. Si le blocage de la part de Viktor Orban persiste, 26 pays pourraient trouver une solution de financement en dehors du budget commun, mais la solution à Vingt-Sept reste l’option privilégiée.
Comme il l’avait fait en décembre, le président Zelensky s’adressera aux dirigeants européens en liaison vidéo. Dans une déclaration commune, les dirigeants de cinq plus grands groupes politiques du Parlement européen, appellent les Vingt-Sept à se mettre d'accord de toute urgence, tout en prévenant : « ceux qui sapent notre unité doivent se tromper (...) des retards supplémentaires ou des veto annuels ne sont pas envisageables ».
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