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Son chargé de mission entendu par la Gendarmerie de Colobane: Barthélémy Dias réitère ses menaces



Son chargé de mission entendu par la Gendarmerie de Colobane: Barthélémy Dias réitère ses menaces
Le chargé de mission de Barthélémy Dias, M. Philippe Dasylva est en ce moment dans les locaux de la section de recherche de la Gendarmerie du Camp Samba Diéry Diallo de Colobane. «Notre chargé de mission, Philippe Dasylva a été convoqué par la section de recherche de la gendarmerie» a confié Barthélémy Dias qui poursuit que c’est l’acharnement qui continue.
Le responsable des Jeunesses socialistes a noté que lui et ses amis n’accepteront pas de passer des journées pour rien. «Nous n’acceptons pas de passer nos journées dans les locaux de la gendarmerie si cela n’est pas, strictement lié, à l’enquête» a-t-il menacé estimant qu’ils n’ont rien à se reprocher. D’autant plus que « le problème (le dossier) n’est pas juridique, mais bien politique».
Il souligne, par ailleurs, que dans un premier temps, c’est le commissariat de Dieuppeul qui était en charge de l’affaire (incendie du véhicule de la permanence du PDS, sur la VDN).
Et que quand ce Commissariat a, effectivement, indiqué la voie de l’auto-attentat, il a été dessaisi en faveur de la Division des investigations criminelles. Et maintenant lui et ses camarades sont à la Gendarmerie indique le maire de la Sicap Sacré coeur Mermoz.
Barthélémy Dias estime que ces enquêtes sur le dossier qui est « apparemment vide» ne suffit toujours pas à ces « esprits tordus » qui ont décidé de s’acharner contre eux.
Comme le mardi dernier, au cours de la conférence de presse du Mouvement des Jeunesses socialistes, Barthélémy Dias a rappelé au micro de la Rfm que lui et ses camarades ne répondront plus à la DIC sur des questions liées à leur vie privée. «Ce que je voulais dire c’est que nous avons dit que nous ne sommes pas disponibles à aller répondre à la DIC sur notre vie privée. Ça doit être clair». Pour lui, il n’est pas question de prêter le flanc parce que ce dossier est vide. «Nous n’acceptons pas aujourd’hui, face à un dossier vide de prêter le flanc» a-t-il fait entendre.

Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 11 Février 2010 - 13:28


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