« Je suis venu ici pour soutenir notre allié Bougane Gueye Dany et dénoncer son arrestation. Aujourd'hui, tout le Sénégal a pu voir ce qui se passe. Notre siège a également été attaqué, un acte que je considère comme un crime, mais jusqu'à présent, aucun suspect n'a été arrêté. Cela fait deux jours, et aucune convocation n'a été émise par la gendarmerie », a d'emblée déclaré le maire de Dakar.
M. Diaz a fustigé le fait que Bougane, qui s'est engagé au nom de la coalition Sàmm Sa Kàddu pour aider les sinistrés des inondations de Bakel, se retrouve en prison. Il a évoqué cette situation comme une « application biaisée » du slogan « Jub jubal jubanti » (justice équitable) prôné par les autorités actuelles. Pour étoffer ses propos, il a mentionné l'incendie de leur siège à Dakar, selon lui, orchestré par des militants du Pastef.
« Ce qu'ils ont fait à Dakar, si c'était l'un d'entre nous, les opposants, qui avait prononcé ces paroles, nous serions immédiatement envoyés en prison. Ils ont parlé de séparation des pouvoirs, mais tout le monde sait qu'ici, au Sénégal, personne n'oserait ignorer une convocation de la gendarmerie pendant deux jours sans y répondre, sans que la gendarmerie ne vienne le chercher. Il est essentiel que la population réfléchisse à ces faits. Lors de l'élection présidentielle, des promesses avaient été faites concernant la séparation des pouvoirs et la justice sociale », a-t-il martelé.
Évoquant les prochaines élections législatives, le maire de Dakar a rappelé que « Bougane Gueye Dany est candidat, validé par le Conseil constitutionnel sur une liste, et qu'à ce titre, il a le droit de mener sa campagne. La loi est claire. Si le verdict n'est pas en faveur de sa libération, tous les Sénégalais seront surpris », a-t-il ajouté.
Libération de Bougane
Il a ensuite souligné la personnalité de Bougane Gueye Dany, qu'il décrit comme un « guerrier » n'ayant commis aucun acte violent ni proféré de menaces. « Ce qui l'a mené ici, c'est simplement sa volonté d'aider la population. Il n'a brûlé la maison de personne, il n'a insulté personne et il n'a menacé personne. »
Quant à la campagne en cours menée par la coalition Sàmm Sa Kàddu, Diaz a déclaré : « Nous avons déjà effectué trois jours de campagne sans Bougane, mais son absence se fait ressentir. Il est l'absent le plus présent. Nous espérons sa libération pour poursuivre notre programme de manière juste et transparente. »
Concernant l'attaque du siège de campagne de la coalition Sàmm Sa Kàddu, Diaz a qualifié cet acte de « lâche », car les cinq personnes présentes sur les lieux auraient pu perdre la vie ou être gravement blessées. Il a condamné cette attaque, qu'il considère comme « préméditée », et a mis en garde contre ce qu'il perçoit comme « des signes inquiétants de dérive vers une dictature ».
Enfin, en réponse à la plainte annoncée contre lui par Me Abdy Nar Ndiaye, Barthélémy Diaz a simplement déclaré : « Je ne le connais pas. »
M. Diaz a fustigé le fait que Bougane, qui s'est engagé au nom de la coalition Sàmm Sa Kàddu pour aider les sinistrés des inondations de Bakel, se retrouve en prison. Il a évoqué cette situation comme une « application biaisée » du slogan « Jub jubal jubanti » (justice équitable) prôné par les autorités actuelles. Pour étoffer ses propos, il a mentionné l'incendie de leur siège à Dakar, selon lui, orchestré par des militants du Pastef.
« Ce qu'ils ont fait à Dakar, si c'était l'un d'entre nous, les opposants, qui avait prononcé ces paroles, nous serions immédiatement envoyés en prison. Ils ont parlé de séparation des pouvoirs, mais tout le monde sait qu'ici, au Sénégal, personne n'oserait ignorer une convocation de la gendarmerie pendant deux jours sans y répondre, sans que la gendarmerie ne vienne le chercher. Il est essentiel que la population réfléchisse à ces faits. Lors de l'élection présidentielle, des promesses avaient été faites concernant la séparation des pouvoirs et la justice sociale », a-t-il martelé.
Évoquant les prochaines élections législatives, le maire de Dakar a rappelé que « Bougane Gueye Dany est candidat, validé par le Conseil constitutionnel sur une liste, et qu'à ce titre, il a le droit de mener sa campagne. La loi est claire. Si le verdict n'est pas en faveur de sa libération, tous les Sénégalais seront surpris », a-t-il ajouté.
Libération de Bougane
Il a ensuite souligné la personnalité de Bougane Gueye Dany, qu'il décrit comme un « guerrier » n'ayant commis aucun acte violent ni proféré de menaces. « Ce qui l'a mené ici, c'est simplement sa volonté d'aider la population. Il n'a brûlé la maison de personne, il n'a insulté personne et il n'a menacé personne. »
Quant à la campagne en cours menée par la coalition Sàmm Sa Kàddu, Diaz a déclaré : « Nous avons déjà effectué trois jours de campagne sans Bougane, mais son absence se fait ressentir. Il est l'absent le plus présent. Nous espérons sa libération pour poursuivre notre programme de manière juste et transparente. »
Concernant l'attaque du siège de campagne de la coalition Sàmm Sa Kàddu, Diaz a qualifié cet acte de « lâche », car les cinq personnes présentes sur les lieux auraient pu perdre la vie ou être gravement blessées. Il a condamné cette attaque, qu'il considère comme « préméditée », et a mis en garde contre ce qu'il perçoit comme « des signes inquiétants de dérive vers une dictature ».
Enfin, en réponse à la plainte annoncée contre lui par Me Abdy Nar Ndiaye, Barthélémy Diaz a simplement déclaré : « Je ne le connais pas. »
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