Officiellement, l'investiture de Mahamat Déby Itno et le lancement d'une coalition pour porter sa candidature à la présidentielle est « une initiative » du Mouvement patriotique du salut (MPS), jurent la main sur le cœur ses dirigeants. « Le président de transition n'a pas encore répondu à notre proposition d’investiture », assure son secrétaire général Mahamat Zéne Baba.
Mais en réalité, « toute cette stratégie a été mise en place de commun accord avec le président de transition, explique un haut cadre du MPS. Les canaux de communication entre lui et Zene Bada sont ouverts en permanence », a-t-il insisté.
Cela fait les affaires des deux parties, estime le politologue Ramadji Hoïnathy : « Mahamat Idriss Deby n'a pas le temps de mettre en place un nouveau parti et a besoin de la machine à tricher du MPS, affirme durement le chercheur. Alors que cette alliance permet à ce parti de garder la main mise sur les ressources de l’État », ajoute-t-il.
Désormais, le pouvoir de transition est en train de dérouler son plan qui vise à organiser la présidentielle le plus rapidement possible. Selon notre source, « pour prendre de court tous les éventuels concurrents qui ne se seront pas ralliés au président de transition ».
Après avoir mis en place en janvier le Conseil constitutionnel et l’Agence chargée d’organiser les élections, le Conseil national de transition qui remplace le parlement devrait adopter mercredi 21 février un projet de code électoral. Cela alors qu’un chronogramme indicatif qui circule dans les allées du pouvoir propose la date du 24 mai prochain pour la présidentielle, soit dans 3 mois.
En attendant, le MPS compte ses soutiens. Cela bien que certains proches alliés, comme le leader de l’Alliance 43 Yoboïde Malloum Djeraki, refusent de s’engager tant que Mahamat Idriss Deby n’a pas fait acte de candidature et n’a pas rendu public son projet de société.
Mais en réalité, « toute cette stratégie a été mise en place de commun accord avec le président de transition, explique un haut cadre du MPS. Les canaux de communication entre lui et Zene Bada sont ouverts en permanence », a-t-il insisté.
Cela fait les affaires des deux parties, estime le politologue Ramadji Hoïnathy : « Mahamat Idriss Deby n'a pas le temps de mettre en place un nouveau parti et a besoin de la machine à tricher du MPS, affirme durement le chercheur. Alors que cette alliance permet à ce parti de garder la main mise sur les ressources de l’État », ajoute-t-il.
Désormais, le pouvoir de transition est en train de dérouler son plan qui vise à organiser la présidentielle le plus rapidement possible. Selon notre source, « pour prendre de court tous les éventuels concurrents qui ne se seront pas ralliés au président de transition ».
Après avoir mis en place en janvier le Conseil constitutionnel et l’Agence chargée d’organiser les élections, le Conseil national de transition qui remplace le parlement devrait adopter mercredi 21 février un projet de code électoral. Cela alors qu’un chronogramme indicatif qui circule dans les allées du pouvoir propose la date du 24 mai prochain pour la présidentielle, soit dans 3 mois.
En attendant, le MPS compte ses soutiens. Cela bien que certains proches alliés, comme le leader de l’Alliance 43 Yoboïde Malloum Djeraki, refusent de s’engager tant que Mahamat Idriss Deby n’a pas fait acte de candidature et n’a pas rendu public son projet de société.
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