Cette grève vise à dénoncer cette augmentation des prix, mais aussi la façon dont elle a été annoncée, alors même que des discussions venaient de s'achever avec le gouvernement.
Joint par RFI, Michel Barka, président de l'Union des syndicats du Tchad (UST) fait part de la réaction des travailleurs. « C’est juste après nos discussions que les mesures d’augmentation des prix du carburant ont été prises. Naturellement, vous savez, la réaction des travailleurs a été très, très dure. On a essayé de résumer ça autour d’une grève qui commence le 20, mais, en réalité, ils ont voulu mener des actions, essayer d’aller plus loin pour exiger que le gouvernement révise immédiatement ses prix, qu’il ramène les prix aux anciens prix. »
« Les travailleurs ont été très très déçus et n’ont pas voulu attendre encore deux, trois jours. Ils ont immédiatement décidé de la grève qui va effectivement avoir lieu, à partir de mardi [20 février]. Et là, tel que c’est parti, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de réviser, revoir ces prix immédiatement à la baisse. À la fin de cette grève d’une semaine, il y aura une assemblée générale pour rendre la grève illimitée, avec d’autres actions de protestation. Mais si demain le gouvernement nous dit qu’il annule la décision qui a été prise, il n’y a pas de raison pour que la grève soit déclenchée », précise Michel Barka.
Joint par RFI, Michel Barka, président de l'Union des syndicats du Tchad (UST) fait part de la réaction des travailleurs. « C’est juste après nos discussions que les mesures d’augmentation des prix du carburant ont été prises. Naturellement, vous savez, la réaction des travailleurs a été très, très dure. On a essayé de résumer ça autour d’une grève qui commence le 20, mais, en réalité, ils ont voulu mener des actions, essayer d’aller plus loin pour exiger que le gouvernement révise immédiatement ses prix, qu’il ramène les prix aux anciens prix. »
« Les travailleurs ont été très très déçus et n’ont pas voulu attendre encore deux, trois jours. Ils ont immédiatement décidé de la grève qui va effectivement avoir lieu, à partir de mardi [20 février]. Et là, tel que c’est parti, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de réviser, revoir ces prix immédiatement à la baisse. À la fin de cette grève d’une semaine, il y aura une assemblée générale pour rendre la grève illimitée, avec d’autres actions de protestation. Mais si demain le gouvernement nous dit qu’il annule la décision qui a été prise, il n’y a pas de raison pour que la grève soit déclenchée », précise Michel Barka.
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