Invité dans l’émission jury du dimanche (Jdd) sur Iradio, ce 04 août, le député non inscrit, Thierno Alassane Sall (Tas), est revenu sur la question des fonds politiques alloués au Président de la République et a manifesté son incompréhension par rapport à son maintien. Il a déclaré tout de même que « ces fonds sont sources de corruption ». Avant de rappeler au Premier ministre Ousmane Sonko et à son collègue député, Guy Marie Sagna qu’ils ont toujours opté pour la suppression de ces fonds.
Le leader du parti la République des valeurs (Rv) est revenu sur les caisses vides que le président Bassirou Diomaye Faye aurait hérité de Macky Sall : «Il y a d’abord un disfonctionnement de l’administration des finances. Si le Président sortant a pu exécuter une partie substantielle d’un budget en moins de deux ou trois mois, c’était prévisible parce-que les fonds politiques, justement, sont entièrement et intégralement mis à la discrétion du président de la République. Il peut en faire tout ce qu’il veut. Il faut expliquer à quoi servent ces fonds politiques. Ces fonds politiques généralement servent à acheter les politiques de l’opposition, à intéresser son camp à coups d’enveloppes la veille de Tabaski, de Korité et d’autres fêtes pour des tas de raisons (…). Et c’est dangereux pour le pays», a-t-il déclaré.
Pour Tas, «Réformer ces fonds, ce n’est pas mettre des gens pour en contrôler le fonctionnement. C’est supprimer ces fonds. C’est fonds, c’est pour corrompre. Tout le monde sait que cet argent sert à donner à qui il veut».
Pour ce qui est des fonds secrets, l’ancien ministre de l’Energie ne partage pas cet avis avec ce justificatif. «L’Etat du Sénégal est organisé de manière à ce qu’il y ait des fonds destinés à acheter des espions, à faire des opérations spéciales. C’est logé dans les instances où les institutions ou organisations qui gèrent ça. On a un directeur du renseignement qui utilise des espions ici et partout. Il les paie lui-même (…) », a-t-il estimé.
M. Sall de conclure : « Ce que l’on attend ce n’est pas que l’actuel régime utilise les mêmes explications des anciens régimes pour continuer de justifier l’existence des fonds politiques. Le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président du Conseil économique social et environnemental, le président du Haut conseil des collectivités territoriales ont tous des fonds politiques. Voilà les régimes qui s’installent, disposent de ressources conséquentes pour s’enrichir et enrichir leurs proches. Et pour faire de la politique comme ils veulent».
Le leader du parti la République des valeurs (Rv) est revenu sur les caisses vides que le président Bassirou Diomaye Faye aurait hérité de Macky Sall : «Il y a d’abord un disfonctionnement de l’administration des finances. Si le Président sortant a pu exécuter une partie substantielle d’un budget en moins de deux ou trois mois, c’était prévisible parce-que les fonds politiques, justement, sont entièrement et intégralement mis à la discrétion du président de la République. Il peut en faire tout ce qu’il veut. Il faut expliquer à quoi servent ces fonds politiques. Ces fonds politiques généralement servent à acheter les politiques de l’opposition, à intéresser son camp à coups d’enveloppes la veille de Tabaski, de Korité et d’autres fêtes pour des tas de raisons (…). Et c’est dangereux pour le pays», a-t-il déclaré.
Pour Tas, «Réformer ces fonds, ce n’est pas mettre des gens pour en contrôler le fonctionnement. C’est supprimer ces fonds. C’est fonds, c’est pour corrompre. Tout le monde sait que cet argent sert à donner à qui il veut».
Pour ce qui est des fonds secrets, l’ancien ministre de l’Energie ne partage pas cet avis avec ce justificatif. «L’Etat du Sénégal est organisé de manière à ce qu’il y ait des fonds destinés à acheter des espions, à faire des opérations spéciales. C’est logé dans les instances où les institutions ou organisations qui gèrent ça. On a un directeur du renseignement qui utilise des espions ici et partout. Il les paie lui-même (…) », a-t-il estimé.
M. Sall de conclure : « Ce que l’on attend ce n’est pas que l’actuel régime utilise les mêmes explications des anciens régimes pour continuer de justifier l’existence des fonds politiques. Le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président du Conseil économique social et environnemental, le président du Haut conseil des collectivités territoriales ont tous des fonds politiques. Voilà les régimes qui s’installent, disposent de ressources conséquentes pour s’enrichir et enrichir leurs proches. Et pour faire de la politique comme ils veulent».
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