Kédougou, région aurifère, est souvent perçue comme une terre de prospérité pour les « chasseurs d'or ». Toutefois, derrière cette apparence de richesse se cachent une sombre réalité et le destin funeste de milliers de femmes : le trafic sexuel. C’est un problème à la fois local et transnational. Ce fléau touche non seulement les autochtones, mais aussi des femmes provenant de pays voisins tels que le Ghana, le Nigeria, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso. Une étude menée par l'Artisanal Gold Council en 2019 a révélé la présence de 97 sites d'exploitation artisanale d'or, employant environ 25 119 personnes et produisant 3 tonnes d'or par an. Cependant, cette ruée vers l'or attire également les trafiquants sexuels qui exploitent les rêves de prospérité des femmes, le plus souvent vulnérables.
Selon un rapport publié en 2023 par le Centre de recherche et de sensibilisation sur la traite des êtres humains (CenHTRO) de l'Université de Géorgie, le trafic sexuel est particulièrement courant dans cette région, et la majorité des victimes viennent du Nigeria (68 %). L’enquête menée par l’ONG a révélé qu’environ 19 % des femmes âgées de 18 à 30 ans qui se livrent au « commerce du sexe » à Kédougou sont des victimes de trafic sexuel.
Cela représente environ 280 femmes victimes de cette pratique. Ces femmes sont souvent éduquées, ayant atteint ou terminé un niveau d'études secondaires, mais des obstacles financiers et sociaux les empêchent de poursuivre leurs études. Les victimes, la plupart de nationalité étrangère, sont attirées dans ces régions par des promesses d'emplois lucratifs. On leur promet des travails de coiffeuses, de restauratrices, de serveuses, etc. Mais une fois au Sénégal, elles se retrouvent rapidement dans le piège des dettes imposées par les trafiquants et proxénètes et sont soumises à des conditions extrêmes et dangereuses de travail.
Causes, itinéraire et exploitation
Une des particularités du trafic sexuel à Kédougou est liée aux croyances magico-religieuses locales. Beaucoup de mineures pensent que des pratiques sexuelles peuvent attirer la chance et aider à trouver de l'or. Dans ces régions reculées, la quête de l'or est étroitement liée à une idée selon laquelle « la souillure » (le sexe) est un gage de chance pour trouver des richesses. « L'exploitation traditionnelle de l'or va de pair avec le trafic sexuel. Il semble qu'il faut pratiquement être souillé de toute façon pour avoir la chance de trouver de l'or, c'est quelque chose qui est dans leur subconscient [des mineurs]. Ils y croient fermement, c'est pourquoi ces pratiques de trafic sexuel se poursuivent », a indiqué un chef local à l’ONG Cen HTRO.
Cette croyance alimente un cycle vicieux où le trafic sexuel devient une issue tragique. Les adolescents, attirés par la perspective de l'or, abandonnent souvent leurs études pour s'engager dans l'extraction minière, tandis que les jeunes filles, confrontées à un manque d'opportunités, se retrouvent dans le commerce du sexe pour survivre. Les victimes du trafic sexuel sont souvent attirées dans les zones minières par des promesses d'une vie meilleure. Elles sont recrutées par des trafiquants qui leur promettent du travail en qualité de serveuses, d'assistantes ou de commerçantes. Une fois sur place, c’est la totale désillusion. Car elles se retrouvent dans le guêpier interminable des dettes fabriquées de toutes pièces. Ces passifs servent de moyen de contrôle, les obligeant à vendre leur corps pour rembourser.
Le voyage vers Kédougou est périlleux et les conditions de vie sur place sont précaires, avec des femmes souvent logées dans des cabanes insalubres, sans accès à des soins de santé de base, rapporte le rapport de CenHtro (Center on Human TraffickingReseach&Outreach).
Les témoignages des victimes révèlent des réalités déchirantes. Trompée par une promesse d'emploi dans un restaurant, Fatou se retrouve à Kédougou à rembourser une dette exorbitante dans des conditions qu'elle n'aurait jamais acceptées. « Je pensais que j'allais travailler comme serveuse, mais dès mon arrivée, ils m'ont dit que je devais rembourser le coût de mon voyage et de mon hébergement en travaillant dans le bar," raconte-t-elle. « Ils ont pris mes documents et m'ont dit que si je tentais de fuir, le marabout me retrouverait », a confié Fatou, 24 ans.
Les trafiquants utilisent des réseaux bien organisés pour recruter des femmes dans divers pays. Le voyage vers Kédougou commence souvent dans les pays d'origine des victimes comme le Ghana, le Nigeria, la Guinée, le Mali et le Burkina Faso. « Quelqu'un m'a dit qu'il y avait du travail ici et je lui ai dit de m'aider à venir. Nous sommes allés à Cotonou et j'y suis resté trois jours. Puis il m'a laissé chez quelqu'un d'autre qui a appelé une femme qui m'a emmené au Burkina, puis au Mali et enfin au Sénégal. Je ne connais pas cette femme qui, à son tour, m'a laissé avec une autre femme à Mouran et c'est là qu'on m'a dit que je devais [me livrer au commerce du sexe]. », a expliqué une victime anonyme dans le rapport de cenHTRO.
Voici un exemple d'itinéraire couramment emprunté :
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Recrutement dans le pays d'origine : Les trafiquants miroitent les femmes avec des promesses d'emplois bien rémunérés. Elles sont souvent recrutées dans les zones rurales où les opportunités économiques sont limitées.
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Première escale : Les victimes sont transportées vers une grande ville dans leur pays d'origine, souvent pour obtenir de faux documents ou être "préparées" pour le voyage. À cette étape, elles peuvent rencontrer des marabouts qui prétendent offrir une protection spirituelle pour le voyage à venir.
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Traversée des frontières : Les femmes traversent plusieurs frontières, parfois clandestinement. Les trajets peuvent inclure des escales dans des pays voisins comme la Côte d'Ivoire, le Togo ou le Bénin. Chaque escale comporte des risques de violence, d'abus et de mauvais traitements.
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Dernière étape : Arrivées au Sénégal, les victimes sont souvent conduites à Dakar avant de faire le long trajet vers Kédougou.
Les trafiquants se rendent dans les villages pour identifier des filles/femmes aux profils types : celles vivant dans des conditions sociales difficiles, ayant abandonné l'école, avec des conditions financières précaires dans leur foyer, divorcées, avec des enfants, vulnérables d'un point de vue général, et qui sont faciles à attirer avec une promesse d'emploi garanti et bien rémunéré.
« Quand j'étais au Nigeria, j'ai vu mes amis travailler au Sénégal, au Mali, au Burkina qui ont beaucoup d'argent. Je pensais qu'elles faisaient un travail honorable pour gagner de l'argent. J'ai donc parlé à l'une d'elles et lui ai dit que moi aussi, je voulais voyager. Elle m'a mise en contact avec une trafiquante qui m'a amené ici au Sénégal. Elle m'a donné une boîte de préservatifs et une lampe de poche pour [se livrer au commerce du sexe]. Ce jour-là, j'ai beaucoup pleuré. Elle avait pris tous mes papiers et je ne pouvais rien faire d'autre que rester et faire le travail qu'elle m'avait demandé de faire », raconte une victime.
Derrière certaines histoires poignantes se cachent des tromperies sournoises. Des trafiquants, alléguant des opportunités professionnelles lucratives, attirent des ressortissantes étrangères pour les forcer à la prostitution une fois sur place. Les récits de désespoir et de tromperie se multiplient et ne se ressemblent pas, révélant les rouages sordides d'une exploitation sans merci.
Le rôle des marabouts et les craintes
Le maraboutage, ou l'utilisation de croyances magico-religieuses, est un outil puissant utilisé par les trafiquants pour contrôler les victimes. Les marabouts, ou guérisseurs traditionnels, jouent un rôle clé dans cette manipulation. Les rituels incluent souvent la rencontre avec le marabout. Les femmes sont amenées à être « consultées » par ces féticheurs avant ou pendant leur voyage. On leur dit que ces rituels les protégeront et leur garantiront un voyage en toute sécurité. Les marabouts prélèvent souvent des poils pubiens ou des cheveux des victimes. Ces prélèvements sont utilisés dans des rituels censés lier spirituellement les femmes aux trafiquants, les rendant obéissantes et craintives. Les femmes qui tentent de fuir ou de désobéir subiront « des malédictions ou des conséquences spirituelles graves, de même que leurs familles. »
Menacées et intimidées, elles se sont piégées sans espoir de retour. « Ils m'ont dit que le marabout avait un morceau de mes cheveux et qu'il pouvait utiliser cela pour me faire du mal si je désobéissais », témoigne Adama, une jeune malienne de 21 ans. Témoigne-t-elle : « Je suis terrorisée à l'idée de ce qu'il pourrait me faire si je ne fais pas ce qu'ils disent. »
Conséquences sur la santé
Les conditions de vie et de travail des femmes victimes de trafic sexuel à Kédougou ont de graves conséquences sur leur santé physique et mentale. Les risques d'infections sexuellement transmissibles (IST), y compris le VIH/SIDA, sont extrêmement élevés en raison de l'absence de protection et de soins médicaux adéquats. Ce qui aggrave leur état de santé et propage les infections au sein de la communauté. De plus, les violences physiques et sexuelles fréquentes entraînent des traumatismes psychologiques durables. Les femmes souffrent souvent de dépression, d'anxiété et de stress post-traumatique. Les menaces et le contrôle exercés par les trafiquants et les marabouts s’ajoutent à leur détresse mentale. De nombreuses femmes développent des troubles de l'humeur et des pensées suicidaires en raison de l'absence d'espoir et de soutien.
Les grossesses non désirées sont courantes parmi les femmes victimes de trafic sexuel. L'accès limité aux services de santé reproductive signifie que les avortements sont souvent effectués dans des conditions dangereuses et non médicalisées. Ces avortements non sécurisés entraînent des complications graves, y compris des infections, des hémorragies et parfois la mort. Les conditions de vie des femmes dans les camps miniers sont extrêmement précaires. Elles sont souvent logées dans des cabanes surpeuplées sans accès à l'eau potable, à des installations sanitaires ou à des services de santé de base. Cette situation augmente le risque de maladies transmissibles comme la malaria, les infections respiratoires et les maladies diarrhéiques.
Derrière certaines histoires poignantes se cachent des tromperies et des sournoiseries. Des trafiquants, alléguant des opportunités professionnelles lucratives, attirent des ressortissantes d’autres pays pour les forcer à la prostitution une fois sur place. Les récits de désespoir et de tromperie se multiplient, révélant les rouages sordides d'une exploitation sans impitoyable.
Free the Slave
Les femmes piégées dans le trafic sexuel sont souvent forcées de rembourser des dettes colossales allant à plus d’un million de FCFA, créées artificiellement par les trafiquants. Ces dettes incluent les frais de transport, de logement, de nourriture et des sommes exorbitantes pour la « protection » supposée. Les victimes sont dans une situation sans issue, incapables de rembourser leurs dus tout en étant continuellement exploitées. Cette situation de quasi-esclavage économique rend toute tentative de fuite extrêmement difficile et dangereuse. Leurs documents sont confisqués, et elles se retrouvent contraintes à des activités sexuelles pour payer des dettes fictives. Le montant facturé aux victimes pour leur voyage varie entre 1,57 million et 2,15 millions de FCFA (environ 2 700 à 3 700 dollars), les emprisonnant dans un cycle d’exploitation.
Le remboursement de cette dette est la clé de leur liberté. « Les gens qui nous font venir nous font peur. Ils nous intimident en disant : vous devez travailler et me rembourser mes 1 000 000 ou 1 500 000. Vous devez travailler comme prostituée pour payer ce montant et ainsi être libre. Vous pourrez alors travailler à votre compte si vous retournez au Nigeria ou si vous souhaitez rester au Sénégal. Sinon, si vous ne payez pas, vous serez emmené chez un sorcier pour gâcher votre avenir », a témoigné une jeune fille de 22 ans.
Durant la période où elles sont victimes de la traite, les victimes travaillent pour le compte de leurs patrons afin de rembourser les dépenses engagées pour leur transport, ainsi que pour leur hébergement, leurs vêtements, leurs repas, etc.
Dans le noir de cette vie en spirale, une lueur apparait pour guider les victimes vers la lumière. C’est l’ONG free the slaves. Des efforts significatifs ont été déployés pour secourir et réhabiliter les victimes de trafic sexuel, principalement des femmes et des filles, au cours des derniers mois. Leur récent rapport dévoile des résultats encourageants, mais souligne également les défis persistants dans cette lutte contre ce fléau qui touche beaucoup de communautés vulnérables à travers le monde.
« Au total, 181 victimes ont été secourues grâce à des opérations ciblées coordonnées. Parmi elles, 132 survivantes plus 13 bébés ont reçu un soutien psychologique et médical essentiel avant d'être réintégrées dans leur pays d'origine, souvent accompagnées de leurs enfants », renseigne le Coordonnateur du programme pays de Free the slaves.
Selon ce dernier, l’aspect particulièrement positif de cette initiative est l'autonomisation des survivantes. « Quatre-vingts (80) d'entre elles ont non seulement surmonté les épreuves qu'elles ont endurées, mais ont également entrepris de nouveaux projets de vie », détaille-t-il.
Pour soutenir cet effort continu, trois groupes de soutien ont été établis au Nigeria, visant à renforcer le plaidoyer pour les droits des victimes de la traite et à fournir un soutien communautaire crucial. Ces centres jouent un rôle essentiel en offrant un espace sécurisé et bienveillant pour que les survivantes puissent reconstruire leur vie avec dignité.
Parallèlement, des mesures concrètes ont été prises pour assurer la durabilité de ces efforts. Deux centres d'accueil modernisés ont été équipés de manière à offrir un hébergement sûr et adapté aux besoins des survivantes à Kédougou, tandis qu'un réseau de journalistes spécialisés dans la traite des personnes a été formé. Ce réseau joue un rôle important dans la sensibilisation publique et dans la lutte contre les stigmates associés à ce phénomène.
En outre, dans une approche innovante, vingt-cinq (25) filles issues de familles vulnérables ont été intégrées à un programme de formation en transformation de fruits et légumes. Ce programme vise non seulement à fournir des compétences pratiques et économiques, mais aussi à renforcer la résilience communautaire contre les risques de traite.
Le profil démographique et la vulnérabilité des enfants
Le Sénégal est un pays jeune, avec 55 % de sa population âgée de moins de 20 ans. Pourtant, un pourcentage important d'enfants, environ 30 %, n'ont pas d'identité légale faute de déclaration à l'état civil. Ces enfants sont particulièrement vulnérables au trafic et à l'exploitation, notamment sous la forme de mendicité forcée orchestrée par des maîtres coraniques dans les "daaras" (écoles coraniques). En 2019, une ONG a estimé que 100 000 enfants dans les "daaras" sont contraints à mendier, et rien qu'à Dakar, environ 30 000 enfants sont victimes de cette exploitation.
Une étude menée en 2017 a recensé 14 800 enfants soumis à la mendicité forcée à Saint-Louis, une pratique qui touche la majorité des "daaras" dans cette région. Sur les 197 "daaras" recensés, 187 contraignent les enfants à mendier une partie de la journée, souvent sous le couvert de pratiques culturelles, mais exposant ces jeunes à des risques de trafic et d'exploitation.
Lutte et actions
La traite des êtres humains, un fléau mondial, prend des formes diverses et sinueuses, telles que le travail des enfants, le travail forcé, la servitude pour dettes et l'exploitation sexuelle à des fins lucratives. Conformément aux lois internationales et à la Loi sur la protection des victimes de la traite, la définition de ce crime comporte trois piliers fondamentaux : les actes, les moyens et la finalité.
Les actes englobent le recrutement, le transport, l'hébergement, la réception ou la sollicitation. Les moyens utilisés comprennent la force, la coercition, la fraude, l'enlèvement ou l'abus. La finalité vise l'exploitation sexuelle, le travail forcé, l'esclavage moderne ou la servitude.
Dans cette tragédie humaine, les femmes et les filles représentent près des deux tiers des victimes détectées de la traite des êtres humains, selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC, 2020). En Afrique subsaharienne, le trafic sexuel frappe principalement les femmes et les filles issues de communautés vulnérables touchées par la pauvreté, l'instabilité socio-politique et la discrimination sexuelle.
Le rapport sur la traite des personnes au Sénégal de 2020 des organisations internationales met en lumière des preuves accablantes de trafic sexuel dans la région aurifère de Kédougou, où les orpailleurs artisanaux associent la fréquentation de prostituées à la réussite de leurs activités minières.
Cette exploitation s'étend au-delà des frontières nationales, touchant non seulement des citoyens sénégalais, mais également des individus en provenance du Ghana, du Nigeria, de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. La traite des êtres humains est un crime mondial qui touche tous les pays, prenant une multitude de formes, notamment le travail des enfants, le travail forcé, la servitude pour dettes et l'exploitation sexuelle à des fins commerciales. En vertu de la loi sur la protection des victimes de la traite (TVPA) et conformément au Protocole des Nations Unies visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes (Protocole de Palerme), la traite des êtres humains est définie par trois éléments : les actes, les moyens et le but (Victims of Trafficking and Violence Protection Act).
Le Gouvernement sénégalais, avec l'aide de diverses organisations non gouvernementales, a intensifié ses efforts pour identifier et protéger les victimes de la traite. Plus de 600 victimes ont été orientées vers des services de soutien en une année. Cependant, les statistiques restent limitées et les efforts de prévention et de protection nécessitent des ressources accrues et une meilleure coordination. La lutte contre le trafic sexuel nécessite une réponse intégrée, incluant la sensibilisation des communautés locales, le renforcement des capacités des forces de l'ordre et l'amélioration des services de soutien aux victimes.
Pour mettre fin à cette crise, une réponse intégrée et coordonnée est indispensable. Sensibilisation, renforcement des lois, et soutien aux victimes sont cruciaux pour combattre ce fléau. Les croyances néfastes doivent être déconstruites et les droits des femmes protégés pour assurer que l'or du Sénégal ne soit pas teinté de l'exploitation humaine.
Les dossiers de traite des personnes sont souvent requalifiés en délits mineurs, tels que le proxénétisme, avec des sanctions peu dissuasives. En 2021, une circulaire du ministère de la Justice a appelé à des sanctions plus sévères, mais le système judiciaire, déjà surchargé, peine à infliger des peines proportionnées. Les sanctions légères et la lenteur des procédures judiciaires contribuent à l'impunité des trafiquants.
L'exploitation des femmes dans les mines d'or de Kédougou est un problème complexe, alimenté par des facteurs économiques, culturels et légaux. La mise en place de solutions durables nécessite une action concertée à la fois sur le plan national et international pour démanteler ces réseaux criminels et offrir des alternatives viables aux femmes vulnérables.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre de la Bourse Reportage pour les Journalistes Femmes en Afrique Francophon financé par Africa Women’s Journalism Project (AWJP) avec le soutien du Centre International des Journalistes (ICFJ)
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