Enda Energie et ses partenaires notamment l'ECF (European Climate Foundation), ont organisé cet atelier sur les questions de transition énergétique et de transition agro-écologique ce mardi à Dakar. À en croire Aïssatou Diouf, responsable politique internationale et des plaidoyers à Enda Énergie, le Sénégal se trouve dans un contexte d’urgence climatique où les impacts du changement climatiques sont très visibles.
« L’évolution du climat nous demande de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et en même temps au niveau du Sénégal, on va vers l’exploitation du pétrole et du gaz. De ce fait, il est important d’entamer ce dialogue. Le Sénégal avait déjà commencé à faire des efforts énormes en terme de mix énergétique notamment le renforcement de la part du renouvelable dans le mix énergétique. Il ne faut pas qu’aujourd’hui l’exploitation du pétrole et du gaz puisse freiner la dynamique de booster la part du renouvelable. Le Sénégal a pris des engagements sous l’accord de Paris de réduire ses émissions de gaz à effet de serre », explique Mme Diouf.
D’après cette dernière, c’est important que les acteurs non-étatiques puissent suivre l’effort que le Sénégal est en train de faire pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixé dans les mises en œuvre de l’accord de Paris. « On a invité des acteurs qui viennent du secteur privé du ministère de l’Énergie et du pétrole, mais également du secteur de l’agriculture pour réfléchir sur comment booster l’ensemble de ces transitions en même temps. Mais aussi de mettre en place une plateforme avec les acteurs non-étatiques pour pouvoir influencer les politiques énergétiques agro-écologiques au Sénégal. On a le potentiel aujourd’hui de travailler sur deux leviers. Le Sénégal à travers ses engagements sur l’accord de Paris veut limiter le réchauffement à 1 degré voir 5. Nous notre rôle en tant que société civile, c’est de pousser le gouvernement à ne pas reculer sur sa politique énergétique notamment sur la politique d’énergie renouvelable », affirme la responsable politique internationale et des plaidoyers à Enda Énergie.
L'agriculture est également cause de pollution atmosphérique. Pour limiter les aspects néfastes de cette pratique, Aïssatou Diouf souligne que l'agro-écologie (Ndlr : façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes), a été intégré dans les objectifs d’Enda Energie. « L’agriculture est un secteur qui pollue énormément. On sait que l’énergie peut booster le secteur de l’agriculture en faisant en sorte que le travail soit moins dur et apporté des innovations. C’est pour cela qu’en lançant cette réflexion sur la transition énergétique, nous l’avons combiné avec l’agro-écologie », assure-t-elle.
Pour finir, elle espère qu’il y aura beaucoup plus de synergies entre les ministères concernés et ensemble on va aller vers la réussite de ces deux transitions. « On ne peut pas travailler de manière solo. Raison pour laquelle nous avons pour objectif de rassembler les acteurs pour essayer ensemble de trouver des solutions durables ».
Cette rencontre aboutira sur l'élaboration d'une feuille de route sur des actions concrètes de plaidoyer.
« L’évolution du climat nous demande de réduire nos émissions de gaz à effet de serre et en même temps au niveau du Sénégal, on va vers l’exploitation du pétrole et du gaz. De ce fait, il est important d’entamer ce dialogue. Le Sénégal avait déjà commencé à faire des efforts énormes en terme de mix énergétique notamment le renforcement de la part du renouvelable dans le mix énergétique. Il ne faut pas qu’aujourd’hui l’exploitation du pétrole et du gaz puisse freiner la dynamique de booster la part du renouvelable. Le Sénégal a pris des engagements sous l’accord de Paris de réduire ses émissions de gaz à effet de serre », explique Mme Diouf.
D’après cette dernière, c’est important que les acteurs non-étatiques puissent suivre l’effort que le Sénégal est en train de faire pour atteindre les objectifs qu’il s’était fixé dans les mises en œuvre de l’accord de Paris. « On a invité des acteurs qui viennent du secteur privé du ministère de l’Énergie et du pétrole, mais également du secteur de l’agriculture pour réfléchir sur comment booster l’ensemble de ces transitions en même temps. Mais aussi de mettre en place une plateforme avec les acteurs non-étatiques pour pouvoir influencer les politiques énergétiques agro-écologiques au Sénégal. On a le potentiel aujourd’hui de travailler sur deux leviers. Le Sénégal à travers ses engagements sur l’accord de Paris veut limiter le réchauffement à 1 degré voir 5. Nous notre rôle en tant que société civile, c’est de pousser le gouvernement à ne pas reculer sur sa politique énergétique notamment sur la politique d’énergie renouvelable », affirme la responsable politique internationale et des plaidoyers à Enda Énergie.
L'agriculture est également cause de pollution atmosphérique. Pour limiter les aspects néfastes de cette pratique, Aïssatou Diouf souligne que l'agro-écologie (Ndlr : façon de concevoir des systèmes de production qui s'appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes), a été intégré dans les objectifs d’Enda Energie. « L’agriculture est un secteur qui pollue énormément. On sait que l’énergie peut booster le secteur de l’agriculture en faisant en sorte que le travail soit moins dur et apporté des innovations. C’est pour cela qu’en lançant cette réflexion sur la transition énergétique, nous l’avons combiné avec l’agro-écologie », assure-t-elle.
Pour finir, elle espère qu’il y aura beaucoup plus de synergies entre les ministères concernés et ensemble on va aller vers la réussite de ces deux transitions. « On ne peut pas travailler de manière solo. Raison pour laquelle nous avons pour objectif de rassembler les acteurs pour essayer ensemble de trouver des solutions durables ».
Cette rencontre aboutira sur l'élaboration d'une feuille de route sur des actions concrètes de plaidoyer.
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