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Tribunal de Dakar : Suivez en direct sur PressAfrik le procès de Bah Diakhaté et de Imam Ndao

L'activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao comparaissent ce lundi 27 mai devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Les deux hommes, détenus depuis jeudi dernier, sont accusés de "diffusion de fausses nouvelles" et "d’offense envers une personne exerçant les prérogatives présidentielles". PressAfrik vous fait vivre les détails du procès. Actualisez la page pour ne rien rater !



Tribunal de Dakar : Suivez en direct sur PressAfrik le procès de Bah Diakhaté et de Imam Ndao

20h21. La demande de liberté provisoire a été retirée par les avocats face a l’opposition procureur.

20h20. Fin de procès de l’activiste Bah Diakhaté et imam Ahmed Ndao. Le juge du tribunal de grande instance de Dakar a mis en délibéré l’affaire jusqu’au 03 juin prochain.


20h09. Les avocats de Bah Diakhaté ont mis des audios de Sonko durant les périodes où il disait du mal de la justice.
Les avocats de l'activiste ont introduits une demande de liberté provisoire.


20h01 le procureur reprend la parole pour son droit de réplique après les plaidoiries.
« C’est indigne. Il (Bah Diakhaté) n’a pas encore était déféré que dans toute la presse on écrit que son compte Wave a parlé. Je n’aime pas cela. En ma qualité d’ancien garde des sceaux je fustige la conduite des policiers qui font que les Pv se retrouvent dans la presse. Il faut que la justice arrête ces dérives de la justice », Me Sall
« Cette procédure n’est pas normal. Demain pour les assises de la Justice, je vais y aller mais  je suis gêné d’y aller.(…) Ousmane Sonko ne fera pas flanché notre justice après l’avoir insulté  », Me Amadou Sall

« Sonko n'est pas le président de la République et n'a aucun attribut du chef de l'État. Ousmane Sonko ne dispose pas d'attribut du chef de l'État ni total ni partiel », Me Amadou Sall, ancien Garde des Sceaux.
19h33, la salle commencent à se vider de son monde. Ceux qui étaient venus assister au procès sont en train de quitter la salle d'audience.

Me Antoine Mbengue, ancien ministre de Macky, a défendu Bah Diakhaté au Tribunal
19h07 « Inédit. Au Sénégal, nous avons un Président auprès du Premier ministre plus fort », Me El Diouf.
La plaidoirie des avocats de Bah Diakahté et Imam Ndao est toujours en cours. A l'heure, c'est leur 5ème avocat qui livre son grand oral. Au total, ils sont 6 robes noires aux chevets du militant de l'APR et l'imam.

Me Adama Fall «  Ousmane Sonko a brillé par son absence et il n’a jamais porté plainte. Allez l’interroger il vous dira qu’il ne s’est pas senti offensé. Tout cela est une affaire du ministère public. Ce dernier a fait une violation flagrante de la loi… »

« Le régime de Macky Sall avait son imam Ndao et aujourd’hui le régime de Sonko a aussi son imam  Ndao », Me Ousseynou Thiam, un des avocats de Bah Diakhaté.

« Avec ce régime, on va tout droit vers le primatorial que le présidentiel avec un Premier ministre plus fort que le président de la République », a déclaré Me Alioune Badara Fall, un des avocats de Bah Diakhaté.

Me Alioune Badara Tall demande qu’on relaxe purement et simplement Bah Diakhaté.

« Ce dossier ne devait même atterrir devant la barre du tribunal. Bah Diakhaté est un politique. Il est membre de l'APR et a répondu au président de Pastef »  Me Alioune Badara Fall.
« C'est un procès politique basé sur le règlement de comptes », Me Oumar Diallo.
16h 26, début des plaidoiries

16 h 23, le procureur a demandé le maintien des deux mis en cause en prison et de les condamner à 6 mois ferme et à payer une amende de 100.000 francs CFA, la confiscation et la destruction des vidéos saisies, le retrait des propos sur les réseaux sociaux en saisissant la CDP, les fournisseurs téléphones (…) et enfin faire publier aux frais des deux mis en cause la publication du verdict dans les journaux Le soleil Seneweb Senenews et L’observateur…

Selon le représentant du ministère public « la personne visée (Ousmane Sonko) exerce une partie des prérogatives du président de la République. Ce texte peut être applicable même au gouverneur de Tambacounda car il représente le chef de l’Etat. »

Le Procureur prend la parole

À 15h20, Le procureur déclare, « Ce procès repose sur la responsabilité et la réalité des faits. Deux vidéos de Bah Diakhaté et un audio de l'imam Ndao sont devenus viraux, incitant le parquet à s'autosaisir pour mettre fin à cette nuisance. »


15 h 14: Reprise de l'audience

À 13h48 : Les débats sont clos pour une pause d'une heure.


Bah Diakhaté : « Ma réaction est politique. En bon militant, je voulais montrer à ceux qui critiquent mon leader, le président Macky Sall jusqu’à le faire perdre les élections ne sont pas mieux que lui. Ma réponse était politique et visait le parti Pastef. »

À 13h30, Bah Diakhaté maintient ses dénégations malgré un interrogatoire serré. Interrogé par son avocat, Me El Hadj Diouf,  le mis en cause affirme : « Je n'ai fait que relater des faits et apporter des preuves. Je n'ai offensé personne. »

À 13h 22, Interrogé par le procureur concernant les vidéos impliquant Sonko, Bah Diakhaté affirme : « J'ai réalisé cette vidéo en 2022 après les accusations de Sonko contre Macky Sall concernant la promotion de l'homosexualité. »

Malgré l'insistance du procureur sur la date de réalisation de la vidéo, Diakhaté maintient qu'il ne l'a pas publiée. Il soutient que les faits sont amnistiés et qu'il ne répondra pas davantage.

Diakhaté accuse les partisans de Pastef d'avoir ressurgi et publié cette vidéo, affirmant qu'elle n'apparaît en aucun cas sur ses comptes sur les réseaux sociaux.


À 13h 13, Les avocats de Bah Diakhaté réclament la présence de Sonko au tribunal pour répondre

À 13h04, Le procureur à Bah Diakhaté  "Qu'est-ce qui prouve que ce titre de vente est authentique, étant donné la complexité et la confidentialité de la procédure ? Je ne dis pas que cet acte est faux, mais j'en doute."

Un des avocats de Bah Diakhaté  lance ceci : "En tant que lanceur d'alerte, il a fourni toutes les preuves de ses accusations". La robe noire  en profite pour demander au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de finaliser la loi sur la protection des lanceurs d'alerte.

12h07,   À à Bah Diakhaté de prendre la parole, il est interrogé par ses avocats 

 "Je me suis adressé à Ousmane Sonko en tant que président du Pastef. Lors de la rencontre à l’UCAD, Ousmane Sonko a parlé de l’homosexualité. Concernant Oxfam, je n'ai pas dit que Sonko a reçu 100 millions de leur part."

"Je dis qu’Ousmane Sonko est avec des gens qui ont des liens avec les homosexuels. Je détiens des photos de certains de ses proches lors d’une gay pride", a déclaré Bah Diakhaté.

Revenant sur la déclaration de patrimoine de Ousmane Sonko, Bah Diakhaté a affirmé "que dans son livre Solutions en 2016, il a fait sa déclaration de patrimoine. L’immeuble qu’il a vendu le 6 mars 2018 ne figurait pas dans sa déclaration de patrimoine. J’ai même déposé une plainte à l’OFNAC pour le dénoncer. L’immeuble a été vendu à 100 millions de francs à une dame." Selon Me El Hadj Diouf, ils ont les preuves de cette vente qu’ils ont versées dans le dossier.

Bah Diakhaté a en profité pour réaffirmer son appartenance à l’APR.

À 12h30 : L'Imam Ndao, s'adressant au procureur, déclare : "On a condamné Ousmane Sonko à 2 ans de prison pour corruption de la jeunesse, ce sont des faits que j'ai rapportés. Pour moi, la corruption de la jeunesse consiste à abuser d'une femme, c'est ce que j'ai compris." Prenant la parole, le Procureur a affirmé qu'Ousmane Sonko aurait répondu à Mélenchon que l'acceptation de l'homosexualité au Sénégal pourrait constituer un casus belli (acte de nature à motiver une déclaration de guerre). Des affirmations que Me El Hadj Diouf a balayées. Selon l'avocat, "Ousmane Sonko a parlé de tolérance mais jamais d'entreprendre une guerre".

"Limite-toi à répondre aux questions qui te sont posées. Si tu reviens encore sur ton amour pour Diomaye, je ne te défendrai plus", a pesté Me El Diouf après que son client ait déclaré qu'il aime beaucoup Bassirou Diomaye Faye et qu'il respecte Ousmane Sonko. Me Diouf a exhorté son client à garder sa dignité et à répondre aux questions sans détour.


À 12h23, Imam Ndao déclare : « Je n’ai jamais rencontré Macky Sall, malgré les accusations portées contre moi en tant que partisan de l'APR. Je le répète, je ne fais pas de politique et je ne l'ai jamais fait ».

12 h13, la plaidoirie de Me Elhadji Diouf, avocat de la défense 

Me El Hadj Diouf, l'un des avocats de l'imam Ndao, interroge son client. Il déclare : « On a menti sur toi et on t'a injustement enfermé ». Il poursuit en affirmant : « Ce pour quoi on te poursuit est une erreur, car il n'y a jamais eu d'offense envers le Premier ministre. Ousmane Sonko n'a pas le pouvoir politique ni les prérogatives que le Chef de l'État lui donne, au point qu'on t'arrête pour offense au chef de l'État. Sonko n'a pas le statut de président, c'est-à-dire "da faay président président lou" en wolof », a-t-il ajouté, avant d'être rappelé à l'ordre par le procureur.

« Sonko n'a pas le pouvoir d'un président, par conséquent, le parquet a tort », a insisté Me El Hadj Diouf.

L'imam, face aux questions de Me El Hadj Diouf, s'essuie le crâne. Son avocat lui demande qui a invité Mélenchon à l'université pour rencontrer les étudiants et les influencer, sachant que Mélenchon est partisan de la cause des homosexuels. Imam Ndao finit par répondre d'une voix basse que c'est Ousmane Sonko.

À 12 h Imam Ndao au juge  « je ne regarde pas votre justice mais celui de Dieu. Si Ousmane Sonko venait je serais son imam »

À 11h55, l'imam Ndao précise : « Ce que j'ai dit à la police, c'est que s'ils pensent que j'ai tort, je peux demander pardon pour la paix. Et comme Sonko est un musulman comme moi, je suis prêt à lui demander pardon ».


À 11h50, l'imam Ndao déclare : « Si vous voulez, vous pouvez m'enfermer 10 ans parce que je ne savais pas que c'était interdit. Je l'apprends aujourd'hui ». Le procureur lui demande s'il le regrette. L'imam Ndao réplique que cela dépendra de comment les choses se passeront. « Je ne fais partie d'aucun parti politique. Si j'ai parlé comme je l'ai fait, c'est parce que j'ai la religion et c'est ce qui m'intéresse ».

L'imam Ndao ajoute : « On m'a forcé à signer le PV, mes avocats n'étaient pas présents. Ils ne m'ont pas informé de mon droit à avoir un avocat ».

À 11h42, l'imam Ndao mentionne Adji Sarr en disant qu'elle avait accusé Sonko de comportements inappropriés, et c'est ces propos-là qu'il a repris.


À 11h38, l'imam Ndao fait volte-face et admet avoir tenu certains propos à l’encontre de Sonko. Toutefois, il déclare : « Je ne faisais que conseiller Ousmane Sonko. J'ai simplement repris des propos trouvés sur Internet. Je ne voulais pas que Sonko ait des problèmes. La plupart des choses que j'ai dites, je les ai entendues de Bah Diakhaté. Je le répète, ce ne sont pas mes propos ».

À 11h34, l'imam Ndao affirme : « Je n'ai jamais dit que j'avais commis une faute et que je demandais pardon à Ousmane Sonko. Je soutiens que dans le procès-verbal de la police, les enquêteurs l'ont écrit, mais je ne l'ai jamais dit ».

À 11h32, Bah Diakhaté déclare : « Je m’adressais à Ousmane Sonko en tant que leader du Pastef, mais pas en tant que ministre. Je n’ai jamais accusé Sonko. Il y a deux enregistrements audio, celui de 2024 et celui de 2024 ».

Cependant, ces propos ont été contestés par l'imam Ndao, affirmant avoir entendu Monsieur Diakhaté faire ses accusations contre Sonko.

À 11h29, l'imam Ndao affirme que lors de son interrogatoire par la police, les enquêteurs l'ont contraint à avouer en l'absence de  son avocat. Il déclare qu'ils ont manipulé l'enregistrement audio, en coupant certaines parties pour présenter uniquement ce qui les arrange, et en omettant le reste. L'imam insiste sur le fait qu'il est un homme de foi et que l'audio en question a été enregistré après les manifestations à l'UCAD. Selon lui, dans cet enregistrement, il dispensait des enseignements.

À 11 h 26, le juge a terminé la lecture des différentes accusations à l'encontre des deux accusés. L'imam Ndao a contesté les faits qui lui sont reprochés. 11h28, suivi de Bah Diakhaté, qui a également nié les accusations portées contre lui.

L'affaire a été appelé à la barre à 11 h 17 mn.  Les deux accusés se sont présentés à la barre en tenues traditionnelles. Bah Diakhaté portait un caftan blanc, tandis que l'imam Cheikh Tidiane Ndao était vêtu d'un grand boubou vert. La salle d'audience était pleine, avec une forte présence des militants de la coalition Benno Bokk Yakaar. Notre reporter sur place nous signale la présence de Moustapha Diakhaté. 

Reporter (Ndeye Fatou Touré)

Lundi 27 Mai 2024 - 12:49


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