D. Sabaly et sa petite amie, A. Sow, ont comparu hier mercredi, devant le Tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye (dans la banlieue dakaroise. Les deux sont accusés de "tentative d’avortement clandestin". Âgé de 34 ans, le tailleur et la jeune femme de 28 ans souhaitaient interrompre une grossesse non désirée. À en croire le récit de L'Observateur, " le sieur Sabaly a d’abord administré à Aminata une boisson censée provoquer un avortement, puis est passé à des comprimés médicaux abortifs, avant de tenter une décoction de plantes. "
Tout a démarré lorsque A. Sow a découvert qu’elle était enceinte de son petit ami. Ne voulant pas assumer cette paternité, Sabaly a poussé sa petite amie à recourir à un avortement illégal. Selon le journal, cette décision s’est retournée contre le couple, après que la jeune femme a déposé une plainte au poste de police de Wakhinane Nimzatt, dénonçant le harcèlement incessant de son petit ami. L'enquête qui s'ensuivit a mené à leur arrestation et à leur inculpation pour "tentative d’avortement clandestin."
Lors du procès, le juge a retracé les événements de l’enquête préliminaire, exposant des faits que les prévenus ont nié. "A. Sow, mère célibataire, avait remarqué un retard de règles et des symptômes de grossesse, confirmés par un test au poste de santé de son quartier. Lorsque Daouda a appris la nouvelle, il lui a proposé divers moyens pour mettre fin à la grossesse, incluant l'ingestion de bleu de méthylène et, plus tard, de médicaments abortifs, sans succès", lit-on dans le journal.
Après plusieurs tentatives infructueuses, le jeune femme consciente des risques, a finalement porté plainte contre D. Sabaly. Lors de son interrogatoire, celui-ci a nié toute implication. Le procureur, jugeant les faits établis et dénonçant l’« attitude désinvolte » du petit ami a requis deux ans de prison ferme pour les deux prévenus.
Finalement, le tribunal les a condamnés chacun à six mois de prison ferme.
Tout a démarré lorsque A. Sow a découvert qu’elle était enceinte de son petit ami. Ne voulant pas assumer cette paternité, Sabaly a poussé sa petite amie à recourir à un avortement illégal. Selon le journal, cette décision s’est retournée contre le couple, après que la jeune femme a déposé une plainte au poste de police de Wakhinane Nimzatt, dénonçant le harcèlement incessant de son petit ami. L'enquête qui s'ensuivit a mené à leur arrestation et à leur inculpation pour "tentative d’avortement clandestin."
Lors du procès, le juge a retracé les événements de l’enquête préliminaire, exposant des faits que les prévenus ont nié. "A. Sow, mère célibataire, avait remarqué un retard de règles et des symptômes de grossesse, confirmés par un test au poste de santé de son quartier. Lorsque Daouda a appris la nouvelle, il lui a proposé divers moyens pour mettre fin à la grossesse, incluant l'ingestion de bleu de méthylène et, plus tard, de médicaments abortifs, sans succès", lit-on dans le journal.
Après plusieurs tentatives infructueuses, le jeune femme consciente des risques, a finalement porté plainte contre D. Sabaly. Lors de son interrogatoire, celui-ci a nié toute implication. Le procureur, jugeant les faits établis et dénonçant l’« attitude désinvolte » du petit ami a requis deux ans de prison ferme pour les deux prévenus.
Finalement, le tribunal les a condamnés chacun à six mois de prison ferme.
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