La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda, a tenu le procès de F. Diaby, âgée de 23 ans. Elle est accusée d'avoir jeté son nouveau-né de 3 semaines au fond d'une fosse septique. Ainsi, attrait à la barre, elle a été renvoyée auprès de l’hôpital Djinkoré pour voir son état psychique.
Sur cette affaire, les faits remontent au 1er juin 2023, lorsque le sieur B. Danfakha dénonçait à la brigade de gendarmerie de Dialacoto la disparition de son petit-fils, B. Diaby, âgé de 3 semaines, dans des circonstances suspectes, rapporte le journal L'Observateur dans sa publication de ce vendredi 03 janvier.
Ainsi, dans sa déposition, il exposait que s'étant rendu à la mosquée pour la prière de 17 heures, il avait remarqué, à son retour, que « le nouveau-né de la fille de sa femme avait disparu ».
De ce fait, il procédait à une inspection des lieux et remarquait qu'il y avait abondamment d'eau au niveau des toilettes ainsi, qu'un tissu à l'intérieur de la fosse. Sur ce, il interpelle sa fille adoptive qui ne lui fournissait aucun renseignement sur l'endroit où se trouvait son nouveau-né.
Auditionnée, B. Diaby, mère de la mise en cause, déposait qu'à son retour de voyage, elle remarquait que toute la famille était à la recherche de son petit-fils. C'est ainsi qu'elle a interrogé la mise en cause sur l'endroit où elle avait laissé son enfant. Cette dernière dira avoir laissé l'enfant dans la chambre avant de déclarer ne plus savoir où il se trouvait. Elle ajoutait que c'était lors de l'intervention des gendarmes que le nouveau-né avait été retrouvé à l'intérieur de la fosse, avant de préciser aux enquêteurs que la mise en cause ne souffrait d'aucun problème psychique.
Interrogée, F. Diaby, 23 ans, reconnaissait les faits et expliquait aux enquêteurs avoir jeté son nouveau-né nommé B. Diaby, vivant, au fond de la fosse. Elle précisait par la même occasion ne pas savoir ce qui l'avait poussée à commettre cet acte.
Par ailleurs, elle ajoutait ne pas connaître le père de l'enfant, car elle s'adonnait à la prostitution. Pour finir, elle révélait que tous les hommes auxquels elle avait attribué la paternité de son enfant l'avaient contestée.
Inculpée puis interrogée, elle maintenait en partie les propos tenus à l'enquête et soulignait que son enfant « était âgé de trois semaines ». Tout en précisant que c'était le nommé M. B. qui était le père, même s'il avait refusé la paternité.
Lors de leurs dépositions B. Danfakha et B. Diaby maintenaient leurs précédentes déclarations et ajoutaient que l'inculpé, n'avait jamais manifesté de volonté d'avorter durant sa grossesse.
Attrait à la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda, F. Diaby a été renvoyée auprès de l'hôpital Djinkoré pour un diagnostic psychique. L'accusée est tombée en transe en pleine délibération. Il a fallu l'intervention de son père avant qu'elle ne soit évacuée à la cave des prévenus déférés.
Sur cette affaire, les faits remontent au 1er juin 2023, lorsque le sieur B. Danfakha dénonçait à la brigade de gendarmerie de Dialacoto la disparition de son petit-fils, B. Diaby, âgé de 3 semaines, dans des circonstances suspectes, rapporte le journal L'Observateur dans sa publication de ce vendredi 03 janvier.
Ainsi, dans sa déposition, il exposait que s'étant rendu à la mosquée pour la prière de 17 heures, il avait remarqué, à son retour, que « le nouveau-né de la fille de sa femme avait disparu ».
De ce fait, il procédait à une inspection des lieux et remarquait qu'il y avait abondamment d'eau au niveau des toilettes ainsi, qu'un tissu à l'intérieur de la fosse. Sur ce, il interpelle sa fille adoptive qui ne lui fournissait aucun renseignement sur l'endroit où se trouvait son nouveau-né.
Auditionnée, B. Diaby, mère de la mise en cause, déposait qu'à son retour de voyage, elle remarquait que toute la famille était à la recherche de son petit-fils. C'est ainsi qu'elle a interrogé la mise en cause sur l'endroit où elle avait laissé son enfant. Cette dernière dira avoir laissé l'enfant dans la chambre avant de déclarer ne plus savoir où il se trouvait. Elle ajoutait que c'était lors de l'intervention des gendarmes que le nouveau-né avait été retrouvé à l'intérieur de la fosse, avant de préciser aux enquêteurs que la mise en cause ne souffrait d'aucun problème psychique.
Interrogée, F. Diaby, 23 ans, reconnaissait les faits et expliquait aux enquêteurs avoir jeté son nouveau-né nommé B. Diaby, vivant, au fond de la fosse. Elle précisait par la même occasion ne pas savoir ce qui l'avait poussée à commettre cet acte.
Par ailleurs, elle ajoutait ne pas connaître le père de l'enfant, car elle s'adonnait à la prostitution. Pour finir, elle révélait que tous les hommes auxquels elle avait attribué la paternité de son enfant l'avaient contestée.
Inculpée puis interrogée, elle maintenait en partie les propos tenus à l'enquête et soulignait que son enfant « était âgé de trois semaines ». Tout en précisant que c'était le nommé M. B. qui était le père, même s'il avait refusé la paternité.
Lors de leurs dépositions B. Danfakha et B. Diaby maintenaient leurs précédentes déclarations et ajoutaient que l'inculpé, n'avait jamais manifesté de volonté d'avorter durant sa grossesse.
Attrait à la barre de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda, F. Diaby a été renvoyée auprès de l'hôpital Djinkoré pour un diagnostic psychique. L'accusée est tombée en transe en pleine délibération. Il a fallu l'intervention de son père avant qu'elle ne soit évacuée à la cave des prévenus déférés.
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