« Une maison, un sac d'oignons » : un appel lancé récemment sur les réseaux sociaux au Sénégal par les producteurs d’oignons qui lancent un cri d'alerte appelant ainsi chaque foyer à acheter une portion de leurs récoltes, qui pourrit faute d'acheteurs. L'écoulement de la production nationale d’oignons demeure une préoccupation ancienne. Le Sénégal produit 450.000 tonnes d'oignon par an, qui est un ingrédient incontournable de la gastronomie locale.
Diongue Masseye âgé de 71 ans et agriculteur, a vu presque toute sa production pourrir. « Je vais en distribuer aux femmes du coin ce qui reste », a-t-il déploré. D’après les statistiques, près d'un tiers de la production est ainsi perdue chaque année. Rejetant la faute sur l’Etat, Diongue Masseye affirme qu’il aurait dû prévoir une chambre froide géante, car le manque d’espace de stockage est une des raisons de cette déperdition.
Selon « Seneweb », le prix du sac de 25 kilos vendu à 8.000 ou 9.000 francs CFA il y a quelques mois, est maintenant vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. « La faible qualité de l’oignon local se traduit par des pertes importantes et une quasi-impossibilité de le stocker », informait la FAO. Les spécialistes invoquent la qualité discutable des semences, mais aussi, la propension à récolter les oignons trop tôt et donc trop humides, pour les vendre avant les concurrents.
« Les fêtes du Ramadan en mai et de la Tabaski en juillet n'ont pas permis d'écouler les stocks des invendus », déplore Boubacar Sall, président du collège national des producteurs d'oignons au Sénégal. Ce dernier réclame « la mise en œuvre d'une régulation de l'agriculture au Sénégal, pour rééquilibrer le statut des petits producteurs, en proie à une concurrence déloyale de la part des grands, aux rendements trois fois supérieurs ».
Par ailleurs, il a souligné que « les importations sont suspendues depuis janvier, mais continue d’importer les productions : marocains, chinois...Qui eux, ont des moyens costauds de production et de conservation", souligne M. Sall. À cela, s’ajoute un certain nombre de consommateurs qui continuent de préférer l'oignon importé.
Pour Amadou Abdoul Sy, le directeur de l'Agence de régulation des marchés, les producteurs ont leur part de responsabilité dans la perte de leur production. « Tout le monde produit en même temps. Les autorités avaient demandé de mettre les récoltes sur le marché par périodes différentes selon chaque zone de production, mais elles n'ont pas été écoutées », a-t-il regretté.
Diongue Masseye âgé de 71 ans et agriculteur, a vu presque toute sa production pourrir. « Je vais en distribuer aux femmes du coin ce qui reste », a-t-il déploré. D’après les statistiques, près d'un tiers de la production est ainsi perdue chaque année. Rejetant la faute sur l’Etat, Diongue Masseye affirme qu’il aurait dû prévoir une chambre froide géante, car le manque d’espace de stockage est une des raisons de cette déperdition.
Selon « Seneweb », le prix du sac de 25 kilos vendu à 8.000 ou 9.000 francs CFA il y a quelques mois, est maintenant vendu à 4.500 ou 5.000 FCFA. « La faible qualité de l’oignon local se traduit par des pertes importantes et une quasi-impossibilité de le stocker », informait la FAO. Les spécialistes invoquent la qualité discutable des semences, mais aussi, la propension à récolter les oignons trop tôt et donc trop humides, pour les vendre avant les concurrents.
« Les fêtes du Ramadan en mai et de la Tabaski en juillet n'ont pas permis d'écouler les stocks des invendus », déplore Boubacar Sall, président du collège national des producteurs d'oignons au Sénégal. Ce dernier réclame « la mise en œuvre d'une régulation de l'agriculture au Sénégal, pour rééquilibrer le statut des petits producteurs, en proie à une concurrence déloyale de la part des grands, aux rendements trois fois supérieurs ».
Par ailleurs, il a souligné que « les importations sont suspendues depuis janvier, mais continue d’importer les productions : marocains, chinois...Qui eux, ont des moyens costauds de production et de conservation", souligne M. Sall. À cela, s’ajoute un certain nombre de consommateurs qui continuent de préférer l'oignon importé.
Pour Amadou Abdoul Sy, le directeur de l'Agence de régulation des marchés, les producteurs ont leur part de responsabilité dans la perte de leur production. « Tout le monde produit en même temps. Les autorités avaient demandé de mettre les récoltes sur le marché par périodes différentes selon chaque zone de production, mais elles n'ont pas été écoutées », a-t-il regretté.
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