Il soutient que les gendarmes sont venus arrêter des innocents qui sont membres d’une famille sans une enquête sérieuse et d’autres personnes inculpées n’étaient même pas là lors de cette tuerie. Et dans la même foulée, il a dénoncé le travail du juge d’instruction qui gère ce dossier, soutenant que ce dernier n’a pas, lui aussi, fait les vérifications nécessaires pour s’assurer que l’enquête de la gendarmerie était irréprochable.
‘’Aujourd’hui, la Chambre d’accusation a statué sur plusieurs points. D’abord sur une demande de liberté provisoire de 26 personnes qui sont en détention depuis janvier 2018. Apparemment les actes d’investigation n’ont pas été correctement et convenablement faits. Nous avons demandé aussi, et cela participait de l’exigence d’un procès équitable que nous poursuivons, l’audition de témoins, la confrontation avec certains co-inculpés et éventuellement de témoins que nous avons désignés qui peuvent, aujourd’hui, apporter des contrevérités de la vérité supposée établie par l’enquête de gendarmerie. Et là, nous prenons la responsabilité de dire que cette enquête de la gendarmerie est une véritable arnaque. Il n’y a pas eu d’enquête, on s’est contenté de ramasser des innocents, des membres d’une même famille et même des personnes qui n’étaient pas à Ziguinchor au moment des faits pour les impliquer dans une tuerie. Donc les exigences d’un procès équitables ont fait que nous avions demandé au juge d’instruction de procéder à des actes d’investigation pouvant établir tous les mensonges qui se trouvaient dans le procès-verbal d’enquête de la gendarmerie, pouvant établir et apporter la preuve avec des alibis de la non participation de personne à ces événements. Alors, le juge d’instruction a tout bonnement refusé d’écouter des témoins ou des autorités qui pouvaient apporter la preuve que telle personne ne pouvait pas faire partie de cette tuerie’’ a-t-il déclaré devant la presse.
Avant de demander à ce qu’un agent de la RTS (Radio Télévision sénégalaise) et l’actuel chef d’Etat major de l’armée sénégalaise soient entendus par le juge d’instruction car, selon lui, ces deux pouvaient connaître des faits précis pouvant innocenter des personnes qui sont aujourd’hui injustement emprisonnées.
Le Cemga cité comme témoin
‘’Nous demandons publiquement que le chef d’instruction entende Bachir qui était le directeur de la RTS et le chef d’Etat-major de l’armée sénégalaise actuel qui, à l’époque, pouvaient connaître des faits précis pouvant innocenter des personnes qui sont, aujourd’hui, injustement en prison’’ insiste-t-il, relevant qu’ils avaient également demandé des expertises qui allaient établir que l’enquête de gendarmerie était toujours une arnaque et non une enquête judiciaire … et le juge d’instruction a aussi rejeté.
"Et figurez-vous, qu’aucun acte d’investigation n’a été fait en dehors des auditions des parties", avance-t-il, indiquant que même la reconstitution des faits n’a jamais été faite, preuve qu’il y a des failles dans l’enquête. ‘’Même la reconstitution des faits n’a pas été faite. Là aussi, c’est une exigence du procès équitable que l’on fasse une reconstitution des faits et qu’effectivement des éléments qu’ils considèrent comme étant des éléments de preuves puissent être confortés ou pas’’ argue-t-il.
De l’avis de l’avocat, il faut que l’opinion publique nationale et internationale sache que l’histoire de la Casamance ne peut pas être résumée simplement avec le Mfdc. Autrement, on ne peut dire que tout ce qui se passe en Casamance, c’est le Mfdc, note-t-il. ‘’On a tendance à dire que tout ce qui se passe, c’est le Mfdc et beaucoup d’innocents ont fait les frais de ces errements, de ces confusions et de ces mensonges. Donc, je dis formellement que sur toutes ces 26 personnes que je défends sur les 29, les 25 ne savent même pas ce que c’est le Mfdc. Et pourtant on essaie de faire comprendre à l’opinion internationale que c’est le Mfdc qui a envoyé des tueurs, des gens qui ne savent même pas en fait ce que c’est une cartouche. Quand je leur parle de cartouche, ils me disent que c’est un fusil, quand je leur parle de fusil ils me parlent de cartouche. Donc il est temps que les enquêtes de police judiciaire et de gendarmerie fassent l’objet de vérification par les juges d’instruction. Et ça c’est la loi, l’article 72 du code de procédure pénale qui dit que les éléments d’informations doivent être vérifiés par les juges d’instruction. Mais les juges d’instruction ne vérifient rien du tout, ils vous apportent dans des salles climatisées, ils vous posent des questions et ils ne vérifient aucun élément. Donc les actes d’investigation que nous avons demandés pour la manifestation de la vérité ne peuvent pas être refusés par le juge d’instruction. Voilà pourquoi nous avions saisi la chambre d’accusation’’, tempête-t-il.
Avant de révéler qu’ils ont demandé un renvoi de la demande d’expertise, d’audition et de confrontations de témoins à une autre date pour leur permettre de renforcer encore leur dossier. ‘’Parce que notre objectif, c’est de convaincre la chambre d’accusation qu’il n’y a jusqu’à présent pas d’enquête réelle. Il faudrait que tout soit fait dans les règles de l’art et que l’on parte résolument vers des investigations pour la manifestation de la vérité’’, conclut-il.
Le Témoin
‘’Aujourd’hui, la Chambre d’accusation a statué sur plusieurs points. D’abord sur une demande de liberté provisoire de 26 personnes qui sont en détention depuis janvier 2018. Apparemment les actes d’investigation n’ont pas été correctement et convenablement faits. Nous avons demandé aussi, et cela participait de l’exigence d’un procès équitable que nous poursuivons, l’audition de témoins, la confrontation avec certains co-inculpés et éventuellement de témoins que nous avons désignés qui peuvent, aujourd’hui, apporter des contrevérités de la vérité supposée établie par l’enquête de gendarmerie. Et là, nous prenons la responsabilité de dire que cette enquête de la gendarmerie est une véritable arnaque. Il n’y a pas eu d’enquête, on s’est contenté de ramasser des innocents, des membres d’une même famille et même des personnes qui n’étaient pas à Ziguinchor au moment des faits pour les impliquer dans une tuerie. Donc les exigences d’un procès équitables ont fait que nous avions demandé au juge d’instruction de procéder à des actes d’investigation pouvant établir tous les mensonges qui se trouvaient dans le procès-verbal d’enquête de la gendarmerie, pouvant établir et apporter la preuve avec des alibis de la non participation de personne à ces événements. Alors, le juge d’instruction a tout bonnement refusé d’écouter des témoins ou des autorités qui pouvaient apporter la preuve que telle personne ne pouvait pas faire partie de cette tuerie’’ a-t-il déclaré devant la presse.
Avant de demander à ce qu’un agent de la RTS (Radio Télévision sénégalaise) et l’actuel chef d’Etat major de l’armée sénégalaise soient entendus par le juge d’instruction car, selon lui, ces deux pouvaient connaître des faits précis pouvant innocenter des personnes qui sont aujourd’hui injustement emprisonnées.
Le Cemga cité comme témoin
‘’Nous demandons publiquement que le chef d’instruction entende Bachir qui était le directeur de la RTS et le chef d’Etat-major de l’armée sénégalaise actuel qui, à l’époque, pouvaient connaître des faits précis pouvant innocenter des personnes qui sont, aujourd’hui, injustement en prison’’ insiste-t-il, relevant qu’ils avaient également demandé des expertises qui allaient établir que l’enquête de gendarmerie était toujours une arnaque et non une enquête judiciaire … et le juge d’instruction a aussi rejeté.
"Et figurez-vous, qu’aucun acte d’investigation n’a été fait en dehors des auditions des parties", avance-t-il, indiquant que même la reconstitution des faits n’a jamais été faite, preuve qu’il y a des failles dans l’enquête. ‘’Même la reconstitution des faits n’a pas été faite. Là aussi, c’est une exigence du procès équitable que l’on fasse une reconstitution des faits et qu’effectivement des éléments qu’ils considèrent comme étant des éléments de preuves puissent être confortés ou pas’’ argue-t-il.
De l’avis de l’avocat, il faut que l’opinion publique nationale et internationale sache que l’histoire de la Casamance ne peut pas être résumée simplement avec le Mfdc. Autrement, on ne peut dire que tout ce qui se passe en Casamance, c’est le Mfdc, note-t-il. ‘’On a tendance à dire que tout ce qui se passe, c’est le Mfdc et beaucoup d’innocents ont fait les frais de ces errements, de ces confusions et de ces mensonges. Donc, je dis formellement que sur toutes ces 26 personnes que je défends sur les 29, les 25 ne savent même pas ce que c’est le Mfdc. Et pourtant on essaie de faire comprendre à l’opinion internationale que c’est le Mfdc qui a envoyé des tueurs, des gens qui ne savent même pas en fait ce que c’est une cartouche. Quand je leur parle de cartouche, ils me disent que c’est un fusil, quand je leur parle de fusil ils me parlent de cartouche. Donc il est temps que les enquêtes de police judiciaire et de gendarmerie fassent l’objet de vérification par les juges d’instruction. Et ça c’est la loi, l’article 72 du code de procédure pénale qui dit que les éléments d’informations doivent être vérifiés par les juges d’instruction. Mais les juges d’instruction ne vérifient rien du tout, ils vous apportent dans des salles climatisées, ils vous posent des questions et ils ne vérifient aucun élément. Donc les actes d’investigation que nous avons demandés pour la manifestation de la vérité ne peuvent pas être refusés par le juge d’instruction. Voilà pourquoi nous avions saisi la chambre d’accusation’’, tempête-t-il.
Avant de révéler qu’ils ont demandé un renvoi de la demande d’expertise, d’audition et de confrontations de témoins à une autre date pour leur permettre de renforcer encore leur dossier. ‘’Parce que notre objectif, c’est de convaincre la chambre d’accusation qu’il n’y a jusqu’à présent pas d’enquête réelle. Il faudrait que tout soit fait dans les règles de l’art et que l’on parte résolument vers des investigations pour la manifestation de la vérité’’, conclut-il.
Le Témoin
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