
Prière, hymne national, écran géant et applaudissements. Sur scène, les principaux représentants d’Ennahda et leurs discours, entrecoupés par des films. L’un de ces derniers retrace par exemple le grand retour des islamistes dans le pays depuis la révolution, sur fond de musique sensationnaliste.
Le programme du mouvement arrivera, lui, tracté par un mini drone, après un slalom entre les caméras. Un programme sans grande nouveauté. Les responsables du mouvement martèlent leur attachement à la démocratie, à la liberté et au pluralisme prônant justice sociale, développement, équilibre régional, mais aussi une économie concurrentielle et de grandes réformes bancaires et financières.
L’heure était aussi au bilan, après une expérience du pouvoir critiquée. La Tunisie fait figure de « modèle de réussite » dans la région, assure Ali Larayedh, secrétaire général. La prochaine étape sera celle de « garantir la stabilité sur tous les plans, grâce au consensus et au dialogue », dit-il. Sur notamment la stabilité sécuritaire, le leader du mouvement, Rached Ghannouchi s’est montré clair : « Ennahda est en guerre contre le terrorisme ».
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