Ce 8 septembre, le ministre de la Justice Ghazi Jeribi a signé une circulaire annulant celle de 1973 et tous les textes qui s’y réfèrent et qui interdisaient le mariage avec des non-musulmans. Dans la nouvelle circulaire, le ministre rappelle la contradiction de celle de 1973 avec la Constitution, tout comme avec les accords internationaux signés par l’Etat tunisien.
Cette annulation fait suite au souhait du chef de l’Etat, qui le 13 août dernier, jour de la fête de la femme en Tunisie, avait promis d’abroger ce texte, adressant une demande dans ce sens au gouvernement.
Saida Garrach, la porte-parole de la présidence, qui était à l’origine une avocate et militante des droits de la femme a posté sur Facebook ce jeudi un message de félicitations aux Tunisiennes pour « la consécration du droit à la liberté de choisir son conjoint » a-t-elle écrit.
Plusieurs organisations de la société civile mènent depuis des années un combat pour l’annulation de cette injustice faite aux femmes. D’ailleurs une plainte a été déposée, ces derniers mois, auprès du tribunal administratif en vue de l’annulation de cette circulaire. Ces organisations considèrent que la circulaire 1973 constitue une « violation du droit fondamental de tout être humain ».
Si les instances de l’Etat tunisien parlent des citoyennes « tunisiennes », les extrémistes et les conservateurs accusent Béji Caïd Essebsi de vouloir autoriser le mariage des femmes musulmanes à des non-musulmans, ce qui touche à la charia.
Cette annulation fait suite au souhait du chef de l’Etat, qui le 13 août dernier, jour de la fête de la femme en Tunisie, avait promis d’abroger ce texte, adressant une demande dans ce sens au gouvernement.
Saida Garrach, la porte-parole de la présidence, qui était à l’origine une avocate et militante des droits de la femme a posté sur Facebook ce jeudi un message de félicitations aux Tunisiennes pour « la consécration du droit à la liberté de choisir son conjoint » a-t-elle écrit.
Plusieurs organisations de la société civile mènent depuis des années un combat pour l’annulation de cette injustice faite aux femmes. D’ailleurs une plainte a été déposée, ces derniers mois, auprès du tribunal administratif en vue de l’annulation de cette circulaire. Ces organisations considèrent que la circulaire 1973 constitue une « violation du droit fondamental de tout être humain ».
Si les instances de l’Etat tunisien parlent des citoyennes « tunisiennes », les extrémistes et les conservateurs accusent Béji Caïd Essebsi de vouloir autoriser le mariage des femmes musulmanes à des non-musulmans, ce qui touche à la charia.
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