
Entre le 3 et le 6 avril 2025, la Garde nationale tunisienne a mené une vaste opération de démantèlement de camps de migrants subsahariens installés dans les oliveraies de Sfax (Tunisie), dans l’est du pays. Ces campements de fortune, apparus depuis deux ans en périphérie de la ville, étaient devenus une source croissante de tensions avec les habitants et les propriétaires terriens.
Dans les zones évacuées, les stigmates de l'opération sont encore visibles : tentes brûlées, vaisselle brisée, effets personnels abandonnés. Ces installations abritaient des milliers de migrants, pour la plupart expulsés du centre-ville de Sfax en 2023 à la suite de multiples campagnes sécuritaires. Faute d’accès à un logement ou à un emploi, d’autres les avaient rejoints au fil des mois, rapporte les médias tunisiens. Selon les estimations du gouvernement, près de 20 000 personnes vivent en situation irrégulière dans les environs de la ville portuaire.
Si les autorités tunisiennes ont déjà procédé à des démantèlements similaires par le passé, cette opération se distingue par son ampleur, déclenchée après plusieurs plaintes de propriétaires d’oliveraies qui dénonçaient des occupations illégales. Mais une fois les campements détruits, la majorité des migrants n'ont reçu aucune solution de relogement : livrés à eux-mêmes, beaucoup se sont dispersés dans la nature, sans ressources ni orientation.
Face à cette crise humanitaire, les autorités tunisiennes misent sur le retour volontaire des migrants dans leurs pays d’origine. En 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a ainsi rapatrié plus de 7 000 personnes, soit trois fois plus qu’en 2023. Mais depuis le début de l’année 2025, seuls 1 740 retours ont été enregistrés. Un chiffre jugé insuffisant par le président Kais Saïed, qui a récemment exhorté les ONG à intensifier leurs efforts de rapatriement.
Dans les zones évacuées, les stigmates de l'opération sont encore visibles : tentes brûlées, vaisselle brisée, effets personnels abandonnés. Ces installations abritaient des milliers de migrants, pour la plupart expulsés du centre-ville de Sfax en 2023 à la suite de multiples campagnes sécuritaires. Faute d’accès à un logement ou à un emploi, d’autres les avaient rejoints au fil des mois, rapporte les médias tunisiens. Selon les estimations du gouvernement, près de 20 000 personnes vivent en situation irrégulière dans les environs de la ville portuaire.
Si les autorités tunisiennes ont déjà procédé à des démantèlements similaires par le passé, cette opération se distingue par son ampleur, déclenchée après plusieurs plaintes de propriétaires d’oliveraies qui dénonçaient des occupations illégales. Mais une fois les campements détruits, la majorité des migrants n'ont reçu aucune solution de relogement : livrés à eux-mêmes, beaucoup se sont dispersés dans la nature, sans ressources ni orientation.
Face à cette crise humanitaire, les autorités tunisiennes misent sur le retour volontaire des migrants dans leurs pays d’origine. En 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a ainsi rapatrié plus de 7 000 personnes, soit trois fois plus qu’en 2023. Mais depuis le début de l’année 2025, seuls 1 740 retours ont été enregistrés. Un chiffre jugé insuffisant par le président Kais Saïed, qui a récemment exhorté les ONG à intensifier leurs efforts de rapatriement.
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