« Ce n’est pas le procès d’Ennahda, mais plutôt de la politique du parti au moment où il était au pouvoir », résume Samir Dilou, l’un des avocats d’Ali Larayedh. Ministre de l’Intérieur entre 2011 et 2013, puis chef du gouvernement tunisien l’année suivante, ce cacique historique du parti islamiste Ennahda est en prison depuis trois ans. Cela dans le cadre de l’affaire de l’envoi des Tunisiens vers des zones de conflit.
L’homme politique politicien n’était pas physiquement présent à son audience mardi, mais derrière un écran en visioconférence, comme les sept autres accusés dans cette affaire. Parmi ceux-ci figurent trois salafistes issus de la mouvance Ansar Al Charia. L'accusé a tenté de prendre la parole, mais le juge a commencé son réquisitoire avant d’être interrompu par les avocats qui ont demandé un report du procès faute d’un dossier complet.
Sur la base de la loi antiterrorisme, Ali Larrayedh est accusé de laxisme, voire de complaisance dans la gestion des départs de jeunes Tunisiens vers la Syrie et l’Irak. Pour les avocats d’Ali Larayedh, si l’importance d’établir la vérité et les responsabilités sur cette période est essentielle, ils estiment qu’on ne peut pas juger dans un tribunal le rendement d’un ministre, sans preuves matérielles suffisantes.
Le procès a été reporté au 22 avril prochain.
L’homme politique politicien n’était pas physiquement présent à son audience mardi, mais derrière un écran en visioconférence, comme les sept autres accusés dans cette affaire. Parmi ceux-ci figurent trois salafistes issus de la mouvance Ansar Al Charia. L'accusé a tenté de prendre la parole, mais le juge a commencé son réquisitoire avant d’être interrompu par les avocats qui ont demandé un report du procès faute d’un dossier complet.
Sur la base de la loi antiterrorisme, Ali Larrayedh est accusé de laxisme, voire de complaisance dans la gestion des départs de jeunes Tunisiens vers la Syrie et l’Irak. Pour les avocats d’Ali Larayedh, si l’importance d’établir la vérité et les responsabilités sur cette période est essentielle, ils estiment qu’on ne peut pas juger dans un tribunal le rendement d’un ministre, sans preuves matérielles suffisantes.
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