C'est une source bien placée au palais présidentiel de Carthage qui indique à RFI que les treize Français interceptés, la semaine dernière, à la frontière libyenne ne sont pas des diplomates, comme l'affirme la France, mais des membres des services de renseignements. Il en va de même pour l'autre groupe d'Européens qui ont été interceptés, en mer, au large de Djerba.
« Ces agissements portent atteinte à notre souveraineté », s'agace cette source avant d’ajouter qu’« il y a beaucoup de va-et-vient vers la Libye ».
Selon cette même source, l'île de Djerba, dans le Sud tunisien, « est devenue une base arrière » pour les services de renseignements étrangers.
« Cette activité nous rend responsables de ce qui se passe en Libye et pourrait nous causer des ennuis... La stabilité de la Tunisie dépend de celle de la Libye », affirme cette source tunisienne.
Le ministre tunisien de la Défense indiquait, il y a une semaine déjà, que ces Français travaillaient « sous couverture diplomatique ». Il n'est pas revenu sur sa déclaration, après les explications française et européenne.
Même son de cloche du côté libyen. Tripoli accuse ces Français de former une base mobile d'assistance, de renseignement et de conseils au maréchal Khalifa Haftar. Cette base serait située à Gheryane, à l'ouest de Tripoli.
Selon une source libyenne, proche du gouvernement d'union nationale, une quinzaine d'officiers des renseignements français seraient arrivés à Gheryane mi-février dernier. Leur mission serait d’aider les forces de Khalifa Haftar à préparer la guerre de Tripoli. Accusations qui auraient conduit le ministère de l'Intérieur libyen, vendredi 19 avril, à cesser toute coopération avec la France.
Rappelons que la veille, jeudi 18 avril, le ministre de l’Intérieur du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj - officiellement reconnu par la communauté internationale – s’en est pris à Paris, accusant la France de soutenir le maréchal Haftar. Ces accusations ont aussitôt été rejetées par les autorités françaises. Paris a en effet rejeté les accusations de double jeu dans ce dossier, assurant soutenir le gouvernement légitime tout en souhaitant associer le maréchal Haftar aux discussions politiques, car l’homme fort de la Cyrénaïque « fait partie de fait du paysage libyen », a-t-on expliqué à l’Élysée.
« Ces agissements portent atteinte à notre souveraineté », s'agace cette source avant d’ajouter qu’« il y a beaucoup de va-et-vient vers la Libye ».
Selon cette même source, l'île de Djerba, dans le Sud tunisien, « est devenue une base arrière » pour les services de renseignements étrangers.
« Cette activité nous rend responsables de ce qui se passe en Libye et pourrait nous causer des ennuis... La stabilité de la Tunisie dépend de celle de la Libye », affirme cette source tunisienne.
Le ministre tunisien de la Défense indiquait, il y a une semaine déjà, que ces Français travaillaient « sous couverture diplomatique ». Il n'est pas revenu sur sa déclaration, après les explications française et européenne.
Même son de cloche du côté libyen. Tripoli accuse ces Français de former une base mobile d'assistance, de renseignement et de conseils au maréchal Khalifa Haftar. Cette base serait située à Gheryane, à l'ouest de Tripoli.
Selon une source libyenne, proche du gouvernement d'union nationale, une quinzaine d'officiers des renseignements français seraient arrivés à Gheryane mi-février dernier. Leur mission serait d’aider les forces de Khalifa Haftar à préparer la guerre de Tripoli. Accusations qui auraient conduit le ministère de l'Intérieur libyen, vendredi 19 avril, à cesser toute coopération avec la France.
Rappelons que la veille, jeudi 18 avril, le ministre de l’Intérieur du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj - officiellement reconnu par la communauté internationale – s’en est pris à Paris, accusant la France de soutenir le maréchal Haftar. Ces accusations ont aussitôt été rejetées par les autorités françaises. Paris a en effet rejeté les accusations de double jeu dans ce dossier, assurant soutenir le gouvernement légitime tout en souhaitant associer le maréchal Haftar aux discussions politiques, car l’homme fort de la Cyrénaïque « fait partie de fait du paysage libyen », a-t-on expliqué à l’Élysée.
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