Près de mille policiers en civil se pressent devant les grilles du palais présidentiel de Carthage. L'image est inédite ici, et d'autant plus étonnante que le pays est en plein état d'urgence.
Principale revendication des forces de l'ordre : une revalorisation des salaires. Marwen est sergent dans la garde nationale, l'équivalent de la gendarmerie : « On est en train de demander d’être payés pour les horaires supplémentaires. On est des officiers d’Etat, fonctionnaires. Alors le droit dit qu’on travaille 8 heures par jour, mais nous on travaille plus de 12 heures par jour ».
« L'Etat ne donne rien »
Alors que trois attentats ont frappé la Tunisie en 2015, les manifestants s'inquiètent aussi du terrorisme, comme l'explique cet agent retraité : « Après la mort de notre collègue, l’Etat ne donne rien. C’est notre collègue qui meurt dans les attentats. Et sa famille, rien ».
Après trois heures de négociation avec le président, les représentants syndicaux sortent enfin du palais de Carthage. Béji Caïd Essebsi a promis de les rencontrer à nouveau en fin de semaine. Les manifestants sont déçus. Certains sont prêts à retourner dans la rue pour obtenir gain de cause : « On n’a rien à perdre ».
Source: Rfi.fr
-
Au Tchad, le chef de la diplomatie française se rend dans le camp de réfugiés d'Adré
-
L'économie et la sécurité au cœur de la visite d'État du président nigérian en France
-
RDC: l’opposant Seth Kikuni condamné à un an de prison, son avocat dénonce une «décision inique»
-
Au Mozambique, une bavure des forces de sécurité provoque le chaos dans la capitale
-
Mali: la préparation des élections évoquée en Conseil des ministres