Les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor contestent la décision prise par le conseil académique extraordinaire qu'ils qualifient "radicale" tout en dénoncent un abus de pouvoir. D' ailleurs, pour eux : le conseil académique n’a pas compétence à dissoudre les amicales.
"À la suite de ce conseil, des mesures d’une gravité extrême ont été prises. D’abord, la fermeture du campus social et pédagogique de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, ensuite la dissolution de la coordination des étudiants, ainsi que la suspension des activités des amicales. De plus, la reprise des cours pour l’année 2024-2025 a été fixée à janvier 2025. Mais la décision la plus choquante reste l’invalidation du second semestre pour l’année académique 2023-2024 et l’absence de rattrapage pour le premier semestre. Nous ne pouvons pas accepter de telles décisions", a déclaré Amady Sow, porte-parole des étudiants face à la presse.
L'étudiant a insisté : "Je tiens à rappeler à Monsieur le recteur de l’UASZ que le conseil académique n’a pas compétence pour dissoudre la coordination des étudiants. C’est un décret qui nomme le recteur de l’université, et c’est le même décret qui a permis la création du syndicat des étudiants."
Amady Sow a également souligné que cette décision dépasse les compétences du recteur. "Ce n'est pas dans ses statuts de pouvoir dissoudre les instances étudiantes", a-t-il précisé, avant de dénoncer un abus de pouvoir.
"Prendre une telle décision sans un consensus des membres du conseil d’administration est inacceptable. Les directeurs d’UFR, conscients de la gravité de cette mesure, l’ont sûrement rejetée. Ils ont demandé qu’on examine d’abord la situation au niveau interne, auprès des chefs de départements, et que des décisions soient prises au sein des conseils d’UFR avant de prendre une telle mesure. Pour l’instant, nous restons fermes et demandons solennellement au recteur de revoir sa décision."
"À la suite de ce conseil, des mesures d’une gravité extrême ont été prises. D’abord, la fermeture du campus social et pédagogique de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, ensuite la dissolution de la coordination des étudiants, ainsi que la suspension des activités des amicales. De plus, la reprise des cours pour l’année 2024-2025 a été fixée à janvier 2025. Mais la décision la plus choquante reste l’invalidation du second semestre pour l’année académique 2023-2024 et l’absence de rattrapage pour le premier semestre. Nous ne pouvons pas accepter de telles décisions", a déclaré Amady Sow, porte-parole des étudiants face à la presse.
L'étudiant a insisté : "Je tiens à rappeler à Monsieur le recteur de l’UASZ que le conseil académique n’a pas compétence pour dissoudre la coordination des étudiants. C’est un décret qui nomme le recteur de l’université, et c’est le même décret qui a permis la création du syndicat des étudiants."
Amady Sow a également souligné que cette décision dépasse les compétences du recteur. "Ce n'est pas dans ses statuts de pouvoir dissoudre les instances étudiantes", a-t-il précisé, avant de dénoncer un abus de pouvoir.
"Prendre une telle décision sans un consensus des membres du conseil d’administration est inacceptable. Les directeurs d’UFR, conscients de la gravité de cette mesure, l’ont sûrement rejetée. Ils ont demandé qu’on examine d’abord la situation au niveau interne, auprès des chefs de départements, et que des décisions soient prises au sein des conseils d’UFR avant de prendre une telle mesure. Pour l’instant, nous restons fermes et demandons solennellement au recteur de revoir sa décision."
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