‘’Il (Mamadou Tandja) a eu deux mandats et doit quitter la présidence en décembre prochain. Il a l’intention de rester au pouvoir. C’est un coup d’Etat qu’il a commis, en se débarrassant (de l’Assemblée nationale)’’, a dit M. Bazoum dans un entretien avec l’APS.
‘’Lorsque des militaires font un coup d’Etat, a-t-il commenté, ils mettent en place leur propre système institutionnel. C’est ce qu’il est en train de faire, lui aussi, de façon progressive.’’
L’Assemblée nationale du Niger comprend 113 députés élus en 2004 pour un mandat de cinq ans, qui devait expirer en novembre prochain.
Il n’y a ‘’aucune crise entre lui (M. Tandja) et le Parlement. Il veut se débarrasser des institutions et il en dissoudra d’autres, afin de rester seul au pouvoir tel un monarque…’’, s’est indigné M. Bazoum, membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, opposition)
L’élu nigérien prend part à la 11ème session ordinaire (18-29 mai) du Parlement panafricain qui, en vertu de son règlement intérieur, est tenu de mettre ainsi fin au mandat de ses membres venus du Niger.
Selon la Constitution du Niger, M. Tandja ‘’est tenu d’organiser les élections législatives dans trois mois. Je ne pense pas qu’il va le faire. Dissoudre l’Assemblée nationale à six mois de la fin de son mandat et organiser des élections dans un délai de trois mois, cela n’a pas de sens’’, a poursuivi M. Bazoum.
‘’Il n’a pas modifié la Constitution. Il a demandé à l’Assemblée de le faire et elle a refusé. (…) C’est donc pour cela qu’il en veut à l’Assemblée. (…) Il veut se débarrasser des institutions (…) pour exercer seul le pouvoir ou, à tout le moins, disposer d’institutions qu’il aura nommées.’’
‘’C’est un déni de la démocratie, le refus d’une assemblée républicaine et plurielle’’, a-t-il dénoncé, relevant que ‘’cette mesure est irréparable.’’ ‘’Le président du Niger, Mamadou Tandja, a dissous mardi par décret le Parlement, au lendemain d’un avis défavorable de la Cour constitutionnelle sur l’organisation d’un référendum visant à lui permettre de se maintenir au pouvoir’’, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
L’AFP rappelle que ‘’lundi, la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, avait émis un avis défavorable à la tenue de ce référendum, estimant que l’article 49 de la constitution, sur laquelle M. Tandja veut s’appuyer, ne (pouvait) servir de fondement à un changement de la Constitution’’.
‘’Lorsque des militaires font un coup d’Etat, a-t-il commenté, ils mettent en place leur propre système institutionnel. C’est ce qu’il est en train de faire, lui aussi, de façon progressive.’’
L’Assemblée nationale du Niger comprend 113 députés élus en 2004 pour un mandat de cinq ans, qui devait expirer en novembre prochain.
Il n’y a ‘’aucune crise entre lui (M. Tandja) et le Parlement. Il veut se débarrasser des institutions et il en dissoudra d’autres, afin de rester seul au pouvoir tel un monarque…’’, s’est indigné M. Bazoum, membre du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, opposition)
L’élu nigérien prend part à la 11ème session ordinaire (18-29 mai) du Parlement panafricain qui, en vertu de son règlement intérieur, est tenu de mettre ainsi fin au mandat de ses membres venus du Niger.
Selon la Constitution du Niger, M. Tandja ‘’est tenu d’organiser les élections législatives dans trois mois. Je ne pense pas qu’il va le faire. Dissoudre l’Assemblée nationale à six mois de la fin de son mandat et organiser des élections dans un délai de trois mois, cela n’a pas de sens’’, a poursuivi M. Bazoum.
‘’Il n’a pas modifié la Constitution. Il a demandé à l’Assemblée de le faire et elle a refusé. (…) C’est donc pour cela qu’il en veut à l’Assemblée. (…) Il veut se débarrasser des institutions (…) pour exercer seul le pouvoir ou, à tout le moins, disposer d’institutions qu’il aura nommées.’’
‘’C’est un déni de la démocratie, le refus d’une assemblée républicaine et plurielle’’, a-t-il dénoncé, relevant que ‘’cette mesure est irréparable.’’ ‘’Le président du Niger, Mamadou Tandja, a dissous mardi par décret le Parlement, au lendemain d’un avis défavorable de la Cour constitutionnelle sur l’organisation d’un référendum visant à lui permettre de se maintenir au pouvoir’’, rapporte l’Agence France-Presse (AFP).
L’AFP rappelle que ‘’lundi, la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, avait émis un avis défavorable à la tenue de ce référendum, estimant que l’article 49 de la constitution, sur laquelle M. Tandja veut s’appuyer, ne (pouvait) servir de fondement à un changement de la Constitution’’.
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