Obsèques d'Omar Bongo (Photo: AFP)
Nicolas Sarkozy est arrivé, mardi matin, au palais présidentiel de Libreville sous les huées de plusieurs Gabonais regroupés aux abords du bâtiment afin d’assister aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba, le doyen des chefs d'État africains dont le décès a été annoncé le 8 juin.
Le président français fait partie de la quinzaine de chefs d'État, la plupart en provenance d'Afrique francophone, qui ont fait le déplacement dans la capitale gabonaise pour les obsèques d'Omar Bongo Ondimba qui a passé 41 ans à la tête du Gabon.
Son prédécesseur, Jacques Chirac, est également arrivé au palais du Bord de mer. De nombreuses personnalités françaises devaient elles aussi venir s'incliner devant le cercueil, dont le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, le secrétaire d'État à la Coopération, Alain Joyandet, et les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré ou Jacques Godfrain.
Cette importante délégation française témoigne des liens étroits qui unissent Paris et Libreville. "La présence de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants montre l’importance de Bongo dans les relations franco-africaines", commente sur l’antenne de FRANCE 24 Alain Foka, journaliste à Radio France internationale (RFI).
Au total, une soixantaine de délégations assistent aux obsèques du président Bongo Ondimba. Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, ainsi que les chefs d’État Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), François Bozizé (Centrafrique), Paul Biya (Cameroun) et Faure Gnassingbé (Togo) étaient déjà présents à Libreville en vue des obsèques, ces derniers jours.
Spéculations sur la succession
Leurs homologues du Sénégal, du Tchad, de la République démocratique du Congo (RDC), du Bénin, du Burundi, du Mali, de Guinée équatoriale, du Burkina Faso et de Sao Tomé et Principe étaient également annoncés, ainsi que de nombreux chefs de gouvernement et ministres africains.
Après le culte œcuménique qui a débuté à 10h00 (GMT+1), un membre de la famille d’Omar Bongo Ondimba, dont on ignore encore le nom, devrait prononcer l’oraison funèbre, précise Virginie Herz, envoyée spéciale de FRANCE 24 à Libreville. Pour nombre d’observateurs, l’identité de la personne qui lira le discours en l’honneur du président défunt devrait relancer les spéculations sur une succession qui s’annonce complexe.
Un défilé militaire est prévu ensuite, avant que le cercueil ne soit acheminé par avion à Franceville, capitale du Haut-Ogooué, région natale d'Omar Bongo, dans le sud-est du pays. Il y sera inhumé, jeudi, dans l'intimité familiale.
En ce jour de deuil national, "l’ambiance est calme dans la capitale gabonaise, constate Virginie Herz. L’inquiétude semble toutefois gagner une partie de la population qui se demande de quoi demain sera fait".
Source: France 24
Le président français fait partie de la quinzaine de chefs d'État, la plupart en provenance d'Afrique francophone, qui ont fait le déplacement dans la capitale gabonaise pour les obsèques d'Omar Bongo Ondimba qui a passé 41 ans à la tête du Gabon.
Son prédécesseur, Jacques Chirac, est également arrivé au palais du Bord de mer. De nombreuses personnalités françaises devaient elles aussi venir s'incliner devant le cercueil, dont le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, le secrétaire d'État à la Coopération, Alain Joyandet, et les anciens ministres Michel Roussin, Jean-Louis Debré ou Jacques Godfrain.
Cette importante délégation française témoigne des liens étroits qui unissent Paris et Libreville. "La présence de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac dans ce petit pays de 1,3 million d’habitants montre l’importance de Bongo dans les relations franco-africaines", commente sur l’antenne de FRANCE 24 Alain Foka, journaliste à Radio France internationale (RFI).
Au total, une soixantaine de délégations assistent aux obsèques du président Bongo Ondimba. Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, ainsi que les chefs d’État Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), François Bozizé (Centrafrique), Paul Biya (Cameroun) et Faure Gnassingbé (Togo) étaient déjà présents à Libreville en vue des obsèques, ces derniers jours.
Spéculations sur la succession
Leurs homologues du Sénégal, du Tchad, de la République démocratique du Congo (RDC), du Bénin, du Burundi, du Mali, de Guinée équatoriale, du Burkina Faso et de Sao Tomé et Principe étaient également annoncés, ainsi que de nombreux chefs de gouvernement et ministres africains.
Après le culte œcuménique qui a débuté à 10h00 (GMT+1), un membre de la famille d’Omar Bongo Ondimba, dont on ignore encore le nom, devrait prononcer l’oraison funèbre, précise Virginie Herz, envoyée spéciale de FRANCE 24 à Libreville. Pour nombre d’observateurs, l’identité de la personne qui lira le discours en l’honneur du président défunt devrait relancer les spéculations sur une succession qui s’annonce complexe.
Un défilé militaire est prévu ensuite, avant que le cercueil ne soit acheminé par avion à Franceville, capitale du Haut-Ogooué, région natale d'Omar Bongo, dans le sud-est du pays. Il y sera inhumé, jeudi, dans l'intimité familiale.
En ce jour de deuil national, "l’ambiance est calme dans la capitale gabonaise, constate Virginie Herz. L’inquiétude semble toutefois gagner une partie de la population qui se demande de quoi demain sera fait".
Source: France 24
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