Les violentes manifestations du 23 juin dernier contre le ticket présidentiel ont installé la psychose chez les membres de la commission électorale nationale autonome (Cena). Evoquant la sécurité des membres de la Cena, chargée de l’organisation des élections, Doudou Ndir, son président ainsi que les membres de cet organe demandent à l’Etat le renforcement de leur sécurité. ‘Conscients d’évoluer dans le cadre d’un système dont le caractère délicat n’échappe à personne du fait des passions qu’il suscite, les membres de la Cena ont, à diverses reprises, exprimé le souhait d’assurer leur mission en toute sécurité’, peut-on lire dans le rapport annuel 2010. ‘(…) Rien n’est expressément prévu concernant leur (les membres de la Cena, Ndlr) protection au plan physique. Seule l’entrée du siège de la Cena est placée sous la garde d’une unité de la police nationale’, poursuit le document remis hier à Me Wade. C’est pourquoi, la première recommandation de Doudou Ndir et ses collègues à l’Etat du Sénégal est : ‘Renforcer le dispositif de sécurité à la Cena à l’approche des élections.’
D’autre part, le rapport recommande d’appliquer les dispositions du code électoral de manière à pourvoir au remplacement des membres de la Cena arrivés en fin de mandat ou au renouvellement de celui-ci. Les membres de La Cena, faut-il le rappeler, sont nommés pour un mandat de six (06) ans renouvelable par tiers tous les trois (03) ans.
En outre, rejoignant une exigence de l’opposition, la Cena demande à l’Etat d’instituer le système du vote avec le bulletin unique qui permet, selon elle, notamment, d’accélérer le rythme du vote.Cette recommandation fait partie de celles formulées par la Cena dans son rapport sur les élections législatives du 3 juin 2007, souligne le document.
La Cena contrôle et supervise l’ensemble des opérations électorales et référendaires. Elle veille, en particulier, à leur bonne organisation matérielle et apporte les correctifs nécessaires à tout dysfonctionnement constaté. Pour faire respecter la loi électorale de manière à assurer la régularité, la transparence, la sincérité des scrutins en garantissant aux électeurs, ainsi qu’aux candidats en présence, le libre exercice de leurs droits, la Cena est aussi obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation, de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats.
LE RAPPORT DE LA CENA LE REVELE : 115 000 inscrits sont aujourd’hui décédés
L’audit du fichier électoral, financé par les Etats-Unis et l’Union européenne, et remis au président de la République, a permis de constater que 2,3 % des inscrits, soit 115 000 individus, sont aujourd’hui décédés. En plus, toujours selon le rapport, 97,8 % des inscrits ont pu être formellement identifiés comme résidant ou ayant résidé dans le quartier ou le village. Et 75 % de la population majeure sénégalaise est inscrite sur les listes électorales, mais seulement 12 % des 18-22 ans, c’est-à-dire près de 1,13 million d’individus de cette classe d’âge, ne sont pas inscrits sur les listes électorales en décembre 2010. L’audit du fichier a aussi montré un ratio de 50/50 entre hommes et femmes inscrits sur les listes électorales alors que ce ratio est de 48/52 au sein de la population.
COUTS DE FONCTIONNEMENT DE LA CENA : Un budget de 2, 150 milliards de francs
Le budget de la Cena pour l’année 2010, initialement évalué à 2 431 170 081 de francs, a été réajusté à 1,7 milliards de francs après arbitrage. Mais, l’année 2010 était une année sans élection, aucune dépense d’investissement n’a été effectuée.
Mais dans l’ensemble, indique le rapport, les crédits alloués en 2010 s’élèvent à 2,150 milliards de francs.Les dépenses du personnel de la Cena s’élèvent à 272 875 211. Celles des Ceda à 704 659 800.
Charles Gaïky DIENE (Walfadjri quotidien)
D’autre part, le rapport recommande d’appliquer les dispositions du code électoral de manière à pourvoir au remplacement des membres de la Cena arrivés en fin de mandat ou au renouvellement de celui-ci. Les membres de La Cena, faut-il le rappeler, sont nommés pour un mandat de six (06) ans renouvelable par tiers tous les trois (03) ans.
En outre, rejoignant une exigence de l’opposition, la Cena demande à l’Etat d’instituer le système du vote avec le bulletin unique qui permet, selon elle, notamment, d’accélérer le rythme du vote.Cette recommandation fait partie de celles formulées par la Cena dans son rapport sur les élections législatives du 3 juin 2007, souligne le document.
La Cena contrôle et supervise l’ensemble des opérations électorales et référendaires. Elle veille, en particulier, à leur bonne organisation matérielle et apporte les correctifs nécessaires à tout dysfonctionnement constaté. Pour faire respecter la loi électorale de manière à assurer la régularité, la transparence, la sincérité des scrutins en garantissant aux électeurs, ainsi qu’aux candidats en présence, le libre exercice de leurs droits, la Cena est aussi obligatoirement présente à tous les niveaux de conception, d’organisation, de prise de décision et d’exécution depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation provisoire des résultats.
LE RAPPORT DE LA CENA LE REVELE : 115 000 inscrits sont aujourd’hui décédés
L’audit du fichier électoral, financé par les Etats-Unis et l’Union européenne, et remis au président de la République, a permis de constater que 2,3 % des inscrits, soit 115 000 individus, sont aujourd’hui décédés. En plus, toujours selon le rapport, 97,8 % des inscrits ont pu être formellement identifiés comme résidant ou ayant résidé dans le quartier ou le village. Et 75 % de la population majeure sénégalaise est inscrite sur les listes électorales, mais seulement 12 % des 18-22 ans, c’est-à-dire près de 1,13 million d’individus de cette classe d’âge, ne sont pas inscrits sur les listes électorales en décembre 2010. L’audit du fichier a aussi montré un ratio de 50/50 entre hommes et femmes inscrits sur les listes électorales alors que ce ratio est de 48/52 au sein de la population.
COUTS DE FONCTIONNEMENT DE LA CENA : Un budget de 2, 150 milliards de francs
Le budget de la Cena pour l’année 2010, initialement évalué à 2 431 170 081 de francs, a été réajusté à 1,7 milliards de francs après arbitrage. Mais, l’année 2010 était une année sans élection, aucune dépense d’investissement n’a été effectuée.
Mais dans l’ensemble, indique le rapport, les crédits alloués en 2010 s’élèvent à 2,150 milliards de francs.Les dépenses du personnel de la Cena s’élèvent à 272 875 211. Celles des Ceda à 704 659 800.
Charles Gaïky DIENE (Walfadjri quotidien)
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