Cameroun-Tunisie 2-2
Cameroun : Eto’o (47e), Nguémo (64e).
Tunisie : Chermiti (1ère), Chedjou (63e, csc)
Défait pour son entrée en lice dans la compétition, le Cameroun a obtenu son ticket pour les quarts de finale suite à un match nul face à la Tunisie de Fouzi Benzarti (2-2). Etait-ce tout le battage médiatique qu’a subi la jeune sélection tunisienne ou le fruit d’un discours clair et concis de Faouzi Benzarti ? Toujours est-il qu’il ne fallait pas arriver en retard dans l’écrin flambant neuf de Tundunvala. Lancé sur le côté droit en une touche de balle par Ragued, Souissi déposait le cuir sur la tête décroisée de Chermiti (1-0, 1ère). Simplicité, spontanéité et réalisme, la Tunisie démontrait qu’elle voulait s’inviter en quarts de finale. De son côté, le Cameroun dominait les débats mais se faisait dompter aux abords de la surface tunisienne. Et hormis une frappe d’Eto’o sur un coup-franc à l’entrée de la surface (31e), rien n’était à signaler. Pire, tout juste avant la pause le banc tunisien exultait. La raison ? Une frappe à bout portant de Mikari qui ne trouvait que le petit filet droit d’un Kameni battu (45e).
Au retour des vestiaires, le Cameroun se chargeait de rendre la pareille à ses adversaires. Entré en jeu à la mi-temps, Webo centrait en retrait parfaitement pour l’astucieux plat du pied d’Eto’o (1-1, 47e). Dans la foulée et toujours avec Webo à la baguette, le Cameroun passait tout proche du deuxième but sur une frappe au premier poteau de son attaquant (49e). Au fil des minutes, la Tunisie retrouvait des couleurs bien aidée en cela par Chedjou. Sur un long ballon, le défenseur lillois, un peu trop facile, trompait son gardien sur une tête en arrière (1-2, 63e). Pas le moins du monde inquiétés, les Lions Indomptables réagissaient sur l’action qui suivait. Au point de penalty, Webo remettait instantanément pour la puissante frappe de Nguémo (2-2, 64e). Dès lors, les quadruples champions d’Afrique faisaient parler l’expérience face à une formation tunisienne beaucoup trop jeune. Sans avoir perdu le moindre match, les Aigles de Carthage rentrent au pays tandis que la nuit s’annonce endiablée pour les poulains de Paul Le Guen.
Le joueur du match
Si l’Angola ne verra plus de sitôt Zouhaier Dhaouadi évoluer sur une des ses pelouses, les spectateurs européens de cette 27e CAN peuvent déjà se languir de son arrivée imminente sur le Vieux Continent. Véritable poison sur son côté droit, le virevoltant ailier du Club Africain en a fait voir de toutes les couleurs à Binya. Beaucoup trop seul pour faire la différence, le joueur tout juste âgé de 22 ans paraissait à certains moments frustré de la médiocrité de ses camarades.
Tactique et coaching
Avec Paul Le Guen, l’expression jouer avec le feu prend tout son sens. En décidant d’aligner une équipe new-look face à la Tunisie, le technicien breton a pris des risques inconsidérés. En totale manque de repères, la nouvelle défense des Lions se faisait surprendre dès la première minute sur une tête de Chermiti avant de commettre l’irréparable par l’intermédiaire de Chedjou à l’heure de jeu. Côté tunisien, que peut-on réellement reprocher à Faouzi Benzarti ? Le sélectionneur tunisien a fait ce qu’il pouvait en peu de temps et avec des moyens limités. Petite ombre au tableau, sa frilosité en fin de rencontre lorsqu’il décidait de sortir Chermiti, pourtant précieux par sa vitesse, pour un autre attaquant.
On n’a pas aimé
Cette rubrique devrait se nommer, l’espace d’une CAN, «les bourdes de l’arbitre». Car l’homme en noir de la journée, M.Desire, n’a rien fait pour redorer le blason beaucoup trop entaché de l’arbitrage africain. Entre hors-jeux injustement sifflés en défaveur des Camerounais et une exclusion beaucoup trop sévère à l’encontre de Jemal , la copie de l’Ivoirien fait pitié à voir.
Source: www.Sport24.com
Cameroun : Eto’o (47e), Nguémo (64e).
Tunisie : Chermiti (1ère), Chedjou (63e, csc)
Défait pour son entrée en lice dans la compétition, le Cameroun a obtenu son ticket pour les quarts de finale suite à un match nul face à la Tunisie de Fouzi Benzarti (2-2). Etait-ce tout le battage médiatique qu’a subi la jeune sélection tunisienne ou le fruit d’un discours clair et concis de Faouzi Benzarti ? Toujours est-il qu’il ne fallait pas arriver en retard dans l’écrin flambant neuf de Tundunvala. Lancé sur le côté droit en une touche de balle par Ragued, Souissi déposait le cuir sur la tête décroisée de Chermiti (1-0, 1ère). Simplicité, spontanéité et réalisme, la Tunisie démontrait qu’elle voulait s’inviter en quarts de finale. De son côté, le Cameroun dominait les débats mais se faisait dompter aux abords de la surface tunisienne. Et hormis une frappe d’Eto’o sur un coup-franc à l’entrée de la surface (31e), rien n’était à signaler. Pire, tout juste avant la pause le banc tunisien exultait. La raison ? Une frappe à bout portant de Mikari qui ne trouvait que le petit filet droit d’un Kameni battu (45e).
Au retour des vestiaires, le Cameroun se chargeait de rendre la pareille à ses adversaires. Entré en jeu à la mi-temps, Webo centrait en retrait parfaitement pour l’astucieux plat du pied d’Eto’o (1-1, 47e). Dans la foulée et toujours avec Webo à la baguette, le Cameroun passait tout proche du deuxième but sur une frappe au premier poteau de son attaquant (49e). Au fil des minutes, la Tunisie retrouvait des couleurs bien aidée en cela par Chedjou. Sur un long ballon, le défenseur lillois, un peu trop facile, trompait son gardien sur une tête en arrière (1-2, 63e). Pas le moins du monde inquiétés, les Lions Indomptables réagissaient sur l’action qui suivait. Au point de penalty, Webo remettait instantanément pour la puissante frappe de Nguémo (2-2, 64e). Dès lors, les quadruples champions d’Afrique faisaient parler l’expérience face à une formation tunisienne beaucoup trop jeune. Sans avoir perdu le moindre match, les Aigles de Carthage rentrent au pays tandis que la nuit s’annonce endiablée pour les poulains de Paul Le Guen.
Le joueur du match
Si l’Angola ne verra plus de sitôt Zouhaier Dhaouadi évoluer sur une des ses pelouses, les spectateurs européens de cette 27e CAN peuvent déjà se languir de son arrivée imminente sur le Vieux Continent. Véritable poison sur son côté droit, le virevoltant ailier du Club Africain en a fait voir de toutes les couleurs à Binya. Beaucoup trop seul pour faire la différence, le joueur tout juste âgé de 22 ans paraissait à certains moments frustré de la médiocrité de ses camarades.
Tactique et coaching
Avec Paul Le Guen, l’expression jouer avec le feu prend tout son sens. En décidant d’aligner une équipe new-look face à la Tunisie, le technicien breton a pris des risques inconsidérés. En totale manque de repères, la nouvelle défense des Lions se faisait surprendre dès la première minute sur une tête de Chermiti avant de commettre l’irréparable par l’intermédiaire de Chedjou à l’heure de jeu. Côté tunisien, que peut-on réellement reprocher à Faouzi Benzarti ? Le sélectionneur tunisien a fait ce qu’il pouvait en peu de temps et avec des moyens limités. Petite ombre au tableau, sa frilosité en fin de rencontre lorsqu’il décidait de sortir Chermiti, pourtant précieux par sa vitesse, pour un autre attaquant.
On n’a pas aimé
Cette rubrique devrait se nommer, l’espace d’une CAN, «les bourdes de l’arbitre». Car l’homme en noir de la journée, M.Desire, n’a rien fait pour redorer le blason beaucoup trop entaché de l’arbitrage africain. Entre hors-jeux injustement sifflés en défaveur des Camerounais et une exclusion beaucoup trop sévère à l’encontre de Jemal , la copie de l’Ivoirien fait pitié à voir.
Source: www.Sport24.com
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