Hillary Clinton est arrivée lundi soir à Jérusalem, étape inaugurale de sa première tournée au Proche-Orient, dans un contexte largement défavorable à la relance du processus de paix israélo-palestinien.
"C'est un ensemble de questions très complexe et difficile", a reconnu la secrétaire d'Etat américaine avant son arrivée, en promettant de presser "sur tous les fronts" en faveur de la paix. "Je me sens très concernée. C'est dans mon coeur, pas seulement dans mes attributions", a-t-elle dit.
Hillary Clinton venait, via Tel Aviv, de Charm el Cheikh en Egypte, où elle a participé à la conférence sur l'aide à la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par l'offensive israélienne de décembre-janvier contre le Hamas.
Lorsqu'il était président, son époux Bill Clinton avait travaillé à la conclusion d'un accord israélo-palestinien, qui avait capoté en 2000.
Son successeur George Bush a été critiqué pour s'être impliqué très tard dans le processus, relancé avec la conférence d'Annapolis en novembre 2007 et gelé depuis l'offensive de Gaza.
Avant de rencontrer mercredi en Cisjordanie le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Hillary Clinton doit s'entretenir mardi avec les dirigeants israéliens, dans un contexte de vacance du pouvoir dans l'Etat juif.
Clinton prévoit de rencontrer Benjamin Netanyahu, le chef du Likoud désigné par le président Shimon Peres pour former un gouvernement à l'issue des élections législatives du 10 février.
Netanyahu, dont le parti est arrivé deuxième du scrutin derrière Kadima, dirigé par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, a renoncé à une alliance avec les centristes.
Cette décision, prise à l'issue de l'échec, vendredi, d'une seconde série de pourparlers avec Kadima, accroît les chances d'un gouvernement de coalition avec les petits partis de droite et religieux hostiles à toute concession territoriale dans les négociations de paix avec les Palestiniens.
Solution à deux états
En Egypte, Clinton a réaffirmé la volonté des Etats-Unis d'oeuvrer à la création d'un Etat palestinien à côté d'Israël. Washington "recherchera énergiquement une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien", a-t-elle dit.
Elle a appelé toutes les parties à progresser vers un cessez-le-feu durable tout en réaffirmant le droit de l'Etat juif à se protéger contre les tirs de roquettes sur son territoire. "Il est très difficile pour n'importe quel pays de rester assis en regardant des roquettes tomber sur son peuple", a-t-elle déclaré.
La secrétaire d'Etat a esquivé les questions des journalistes qui lui demandaient si elle ferait pression sur Israël pour qu'il lève entièrement son blocus de Gaza et mette fin au développement des colonies de peuplement en Cisjordanie.
Les factions palestiniennes discutent réconciliation sous la médiation de l'Egypte et Clinton, avant son départ, a répété les trois conditions de Washington pour reconnaître le Hamas comme interlocuteur: reconnaissance d'Israël, acceptation des accords israélo-palestiniens déjà conclus et renoncement à la violence.
En Cisjordanie, Clinton s'entretiendra avec Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et prononcera un discours devant des étudiants. A Jérusalem, elle se rendra au mémorial Yad Vashem consacré aux victimes de l'Holocauste.
La chef de la diplomatie américaine poursuivra sa tournée à Bruxelles pour y rencontrer les ministres des Affaires étrangères de l'Otan. Elle devrait également dîner à Genève avec son homologue russe Sergueï Lavrov avant d'achever cette tournée d'une semaine par une escale en Turquie samedi.
Source : Reuters et France 24
"C'est un ensemble de questions très complexe et difficile", a reconnu la secrétaire d'Etat américaine avant son arrivée, en promettant de presser "sur tous les fronts" en faveur de la paix. "Je me sens très concernée. C'est dans mon coeur, pas seulement dans mes attributions", a-t-elle dit.
Hillary Clinton venait, via Tel Aviv, de Charm el Cheikh en Egypte, où elle a participé à la conférence sur l'aide à la reconstruction de la bande de Gaza, dévastée par l'offensive israélienne de décembre-janvier contre le Hamas.
Lorsqu'il était président, son époux Bill Clinton avait travaillé à la conclusion d'un accord israélo-palestinien, qui avait capoté en 2000.
Son successeur George Bush a été critiqué pour s'être impliqué très tard dans le processus, relancé avec la conférence d'Annapolis en novembre 2007 et gelé depuis l'offensive de Gaza.
Avant de rencontrer mercredi en Cisjordanie le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, Hillary Clinton doit s'entretenir mardi avec les dirigeants israéliens, dans un contexte de vacance du pouvoir dans l'Etat juif.
Clinton prévoit de rencontrer Benjamin Netanyahu, le chef du Likoud désigné par le président Shimon Peres pour former un gouvernement à l'issue des élections législatives du 10 février.
Netanyahu, dont le parti est arrivé deuxième du scrutin derrière Kadima, dirigé par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, a renoncé à une alliance avec les centristes.
Cette décision, prise à l'issue de l'échec, vendredi, d'une seconde série de pourparlers avec Kadima, accroît les chances d'un gouvernement de coalition avec les petits partis de droite et religieux hostiles à toute concession territoriale dans les négociations de paix avec les Palestiniens.
Solution à deux états
En Egypte, Clinton a réaffirmé la volonté des Etats-Unis d'oeuvrer à la création d'un Etat palestinien à côté d'Israël. Washington "recherchera énergiquement une solution à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien", a-t-elle dit.
Elle a appelé toutes les parties à progresser vers un cessez-le-feu durable tout en réaffirmant le droit de l'Etat juif à se protéger contre les tirs de roquettes sur son territoire. "Il est très difficile pour n'importe quel pays de rester assis en regardant des roquettes tomber sur son peuple", a-t-elle déclaré.
La secrétaire d'Etat a esquivé les questions des journalistes qui lui demandaient si elle ferait pression sur Israël pour qu'il lève entièrement son blocus de Gaza et mette fin au développement des colonies de peuplement en Cisjordanie.
Les factions palestiniennes discutent réconciliation sous la médiation de l'Egypte et Clinton, avant son départ, a répété les trois conditions de Washington pour reconnaître le Hamas comme interlocuteur: reconnaissance d'Israël, acceptation des accords israélo-palestiniens déjà conclus et renoncement à la violence.
En Cisjordanie, Clinton s'entretiendra avec Mahmoud Abbas et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et prononcera un discours devant des étudiants. A Jérusalem, elle se rendra au mémorial Yad Vashem consacré aux victimes de l'Holocauste.
La chef de la diplomatie américaine poursuivra sa tournée à Bruxelles pour y rencontrer les ministres des Affaires étrangères de l'Otan. Elle devrait également dîner à Genève avec son homologue russe Sergueï Lavrov avant d'achever cette tournée d'une semaine par une escale en Turquie samedi.
Source : Reuters et France 24
Autres articles
-
Le Sénat américain adopte un texte évitant la paralysie budgétaire
-
Allemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
-
Pakistan: 16 soldats tués dans l'attaque d'une base militaire (responsables)
-
Croatie: un élève tué, plusieurs autres et une enseignante blessés dans une attaque à l'arme blanche dans une école primaire à Zagreb
-
Au moins huit morts dans le naufrage d'un bateau de migrants au large de la Grèce