Retour sur un voyage qui a suscité des passions et quelques polémiques. La visite du président Bassirou Diomaye Faye à Paris était partie sur un faux raccord. En effet, la qualification, le format et le contenu ont donné du fil à retordre aux deux services. Les collaborateurs du nouveau maître des céans du palais présidentiel ne voulaient pas entendre parler de « visite de travail ». Ils voulaient juste se cantonner au sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique organisé conjointement à Paris par le gouvernement Français, l’Union Africaine, Gavi l’Alliance du vaccin avec le soutien de l’Europe.
C’est à la dernière minute que les deux services de protocole ont fini par convenir d’un déjeuner entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron. Malgré les difficultés dans la définition de l’agenda et du format de la rencontre, le chef de l’Etat sénégalais s’est déplacé avec cinq ministres notamment ceux des Affaires étrangères, des Finances et du budget, de la Santé, de la Communication, et enfin des Forces armées sans oublier les membres du cabinet présidentiel. La surprise d’une partie des journalistes qui étaient à côte des perrons de l’Elysée pour l’accueil du président Sénégalais avait été un peu surprise de l’importance de la délégation. Certains qui ont une expérience de la politique extérieure française ont vite fait de l’assimiler à une visite de travail.
C’est à la dernière minute que les deux services de protocole ont fini par convenir d’un déjeuner entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron. Malgré les difficultés dans la définition de l’agenda et du format de la rencontre, le chef de l’Etat sénégalais s’est déplacé avec cinq ministres notamment ceux des Affaires étrangères, des Finances et du budget, de la Santé, de la Communication, et enfin des Forces armées sans oublier les membres du cabinet présidentiel. La surprise d’une partie des journalistes qui étaient à côte des perrons de l’Elysée pour l’accueil du président Sénégalais avait été un peu surprise de l’importance de la délégation. Certains qui ont une expérience de la politique extérieure française ont vite fait de l’assimiler à une visite de travail.
Les deux délégations ont verrouillé autant que possible mais nous avons pu avoir des confidences sur le contenu du tête à tête entre les deux chefs d’Etat. La délégation sénégalaise a demandé le retour des conseils interministériels entre les deux gouvernements. Cette demande est motivée par la volonté d’avoir un tableau de bord sur la coopération entre les deux pays. Le président de la République du Sénégal souhaite un nouveau type de partenariat gagnant-gagnant et pour lui cela passe par un instrument de monitoring et d’évaluation des engagements de part et d’autre. Ils ont eu à évoquer des questions liées à la coopération militaire furtivement, l’économie, la santé, entre autres. Mais, les discussions ont été de manière sommaire et informel. «Il a plus été question d’une prise de contact », a lâché un interlocuteur sénégalais.
Dans le communiqué conjoint, les deux services soulignent : « À l'occasion de ce premier échange, les deux chefs d'État ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d'amitié ».
Et de poursuivre : « les deux présidents ont échangé sur les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal. Ils sont convenus de renforcer les projets structurants dans divers secteurs dont la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l'agriculture ».
La communauté Sénégalaise en France a bien apprécié la visite de son chef d’Etat à Paris. Bassirou Ka a estimé qu’entre le Sénégal et la France, « c’est un mariage de raison. Il peut y avoir des hauts et des bas. Les relations sont si historiques que les autorités doivent trouver un moyen de s’entendre et mettre en œuvre un partenariat utile aux deux peuples ». Père de famille, habitant à Limay dans la grande banlieue parisienne, Bass comme l’appelle affectueusement ses proches n’a pas manqué de saluer cette visite du président Bassirou Diomaye Faye mais surtout sa volonté de préserver les intérêts du Sénégal.
Pour Ndèye Coumba Fall, « cette visite entre dans l’ordre normal des choses et compte tenu des relations séculaires entre le Sénégal et la France, il ne pouvait en être autrement. Le Sénégal est un pays qui compte stratégiquement et géopolitiquement en Afrique parce que c’est l’une des plus grandes démocraties ». La journaliste qui vise dans l’Oise de souligner : « le sommet du GAVI n’a été qu’un bon prétexte pour organiser le voyage. Bassirou Diomaye Faye a donné un signal fort. Les prochaines gouvernements français devront travailler à donner des gages de confiance à Dakar pour un meilleur partenariat».
La visite du président Bassirou Diomaye Faye à Paris a été globalement très bien apprécié. C’est une occasion pour une relance du partenariat entre les deux pays. Toutefois, la décoration du Général Kandé pourrait courroucer un peu les nouvelles autorités sénégalaises.
De notre Envoyé Spécial Ibrahima Lissa FAYE
Dans le communiqué conjoint, les deux services soulignent : « À l'occasion de ce premier échange, les deux chefs d'État ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées, par un lien humain et une relation d'amitié ».
Et de poursuivre : « les deux présidents ont échangé sur les défis communs à relever pour poursuivre et renforcer la coopération dans les secteurs qui contribuent à une plus grande souveraineté du Sénégal. Ils sont convenus de renforcer les projets structurants dans divers secteurs dont la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l'agriculture ».
La communauté Sénégalaise en France a bien apprécié la visite de son chef d’Etat à Paris. Bassirou Ka a estimé qu’entre le Sénégal et la France, « c’est un mariage de raison. Il peut y avoir des hauts et des bas. Les relations sont si historiques que les autorités doivent trouver un moyen de s’entendre et mettre en œuvre un partenariat utile aux deux peuples ». Père de famille, habitant à Limay dans la grande banlieue parisienne, Bass comme l’appelle affectueusement ses proches n’a pas manqué de saluer cette visite du président Bassirou Diomaye Faye mais surtout sa volonté de préserver les intérêts du Sénégal.
Pour Ndèye Coumba Fall, « cette visite entre dans l’ordre normal des choses et compte tenu des relations séculaires entre le Sénégal et la France, il ne pouvait en être autrement. Le Sénégal est un pays qui compte stratégiquement et géopolitiquement en Afrique parce que c’est l’une des plus grandes démocraties ». La journaliste qui vise dans l’Oise de souligner : « le sommet du GAVI n’a été qu’un bon prétexte pour organiser le voyage. Bassirou Diomaye Faye a donné un signal fort. Les prochaines gouvernements français devront travailler à donner des gages de confiance à Dakar pour un meilleur partenariat».
La visite du président Bassirou Diomaye Faye à Paris a été globalement très bien apprécié. C’est une occasion pour une relance du partenariat entre les deux pays. Toutefois, la décoration du Général Kandé pourrait courroucer un peu les nouvelles autorités sénégalaises.
De notre Envoyé Spécial Ibrahima Lissa FAYE
Autres articles
-
Révocation de Barth, violation des libertés… : les enseignants de Taxawu expriment leur colère
-
Révocation de Barthélémy Dias : le CUTS dénonce un acharnement et une menace contre l'État de droit
-
Aissata Tall Sall sur la loi de finance rectificative : une gestion financière préoccupante
-
Loi de finance rectificative : Ayib Daffé salue le respect de la transparence dans la gestion des finances publiques
-
Parution du rapport sur la situation des finances publiques : la Cour des comptes dément le journal Le Quotidien